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1. PRÉSENTATION DE L’UPR

L’Union populaire républicaine se distingue de tous les mouvements politiques existants sur deux points essentiels :

— d’une part, sur l’analyse de la situation de la France ;

— d’autre part, sur les moyens de sortir notre pays de la grave crise politique, économique, sociale et morale dans laquelle il ne cesse de s’enfoncer.

Pourquoi avons-nous choisi de nommer notre parti « Union populaire républicaine » (UPR) ?

François Asselineau a créé l’UPR en peu de temps en 2007, le nom qui a été retenu pour le parti nous semblait à la fois acceptable par tout le monde et bien représentatif de ce que nous sommes.

  • Le mot « union » dit bien ce qu’est l’UPR : une union au-dessus du clivage droite-gauche.
  • Le mot « populaire » dit bien notre philosophie : nous sommes pour la souveraineté du peuple contre la souveraineté céleste.
  • Le mot « républicaine » dit bien notre idéal : le rétablissement et la mise en pratique des grandes valeurs de la République.

Sur le moment, personne n’a trouvé à redire. Mais après que les notices de François Asselineau et de l’UPR nous ont été refusées sur l’encyclopédie Wikipédia en français (sur cette « affaire », voir notamment cet article), une notice a été mise en ligne sur un parti de l’entre-deux-guerres portant le même nom, un parti que tout le monde avait oublié. C’est un hasard de notre part et une possible malveillance de la part de la ou des personnes qui ont proposé la publication d’une notice sur un parti dont personne n’avait entendu parler depuis longtemps.

Par ailleurs, et conformément à la fable de La Fontaine « Le Meunier, son Fils, et l’Âne », il apparaît que quoi que l’on propose, on fait des mécontents. Il en est des noms comme des logos. Il apparaît aussi que beaucoup de noms ou d’acronymes ont déjà été utilisés. D’ailleurs, certains royalistes nous ont reproché d’utiliser le mot « républicaine » et des gens de droite nous ont dit que le mot « populaire » faisait trop vulgaire, voire communiste ! Si nous avions choisi « Union Nationale Républicaine », certains auraient tiqué sur l’adjectif « Nationale », en y voyant une marque de nationalisme et d’extrême droite. Si nous avions choisi « Union Pour la France », certains auraient objecté que ce parti existait déjà et que l’absence de toute référence à la République était louche. Etc., etc.

Au total, le nom d’un parti est finalement une chose assez secondaire dans la mesure où les mots qu’il utilise sont assez passe-partout, ce qui est bien le cas de l’UPR. Ce qui compte, ce sont les analyses que nous faisons, notre Charte fondatrice, notre programme, l’honnêteté et la sincérité de nos responsables et de nos adhérents. Il serait dommage qu’un simple nom, qui a été choisi sans aucune arrière-pensée, puisse dissuader des personnes de s’intéresser à l’UPR.

En quoi l’UPR serait un mouvement différent de tous les autres partis politiques ? Pourquoi un parti politique de plus, n’a-t-on pas déjà suffisamment de partis politiques ?

Voici les principaux éléments qui distinguent l’UPR des autres partis politiques :

1. L’UPR fait le bon diagnostic

L’UPR a fait le diagnostic du mal dont souffre la France, jamais ce diagnostic n’a été démenti par 60 ans de construction européenne. Ce diagnostic s’énonce simplement : « Les problèmes de la France viennent du fait que les Français ne sont plus maîtres de leur destin, ils ne dirigent plus leur pays et les politiques menées sont contraires à nos intérêts ». L’UPR ne clame pas, contrairement à tous les autres partis politiques : « Votez pour nous, car nous agirons sur la politique de la France, nous changerons l’Europe ! ». L’UPR affirme que les Français, pour s’en sortir, doivent reprendre les rênes de leur pays qui ont été abandonnées à une oligarchie dont les relais sont la Commission Européenne à Bruxelles, la BCE (Banque centrale européenne) basée à Francfort et l’OTAN dont le cerveau est à Washington.

Le diagnostic de l’UPR se déroule selon quatre axes :

A. Une stratégie américaine de vassalisation de l’Europe.

La construction européenne n’est nullement une ambition d’inspiration française, comme le veut la légende des « pères fondateurs ». Elle correspondait à une stratégie américaine de vassalisation pour établir un glacis géopolitique entre les États-Unis d’Amérique et l’URSS. La construction européenne a été voulue par les Américains, elle n’a jamais été conçue pour peser contre eux, elle est la conséquence d’une volonté des États-Unis de dominer le continent européen. Pour s’en convaincre il suffit de remonter dans les années 1950 lorsque les gaullistes et les communistes dénonçaient sans que cela ne pose de problème, « l’Europe américaine ». Trois conférences réunissant les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale se tinrent à Téhéran en novembre 1943, à Yalta en février 1945 et à Postdam en juillet 1945. Comment peut-on imaginer qu’à l’issue de ces trois conférences, Churchill, Roosevelt puis Truman, et Staline se soient entendus pour concéder l’Est de l’Europe à l’URSS sans que les États-Unis n’aient rien demandé en échange ni rien fait pour pousser leurs pions sur la partie occidentale ? Comment peut-on croire que les Américains, à l’issue de la guerre, soient rentrés chez eux laissant l’Ouest de l’Europe entre les mains de l’URSS ?

B. Il ne peut pas y avoir une « Autre Europe ».

Aucun des partis politiques français, de l’extrême gauche à l’extrême droite, du Nouveau Parti anticapitaliste au Rassemblement national, n’est satisfait du bilan de la construction européenne. Tous ces partis pensent que l’Union européenne amène bien plus d’inconvénients qu’elle n’apporte d’avantages. Tous ces partis admettent que le bilan de la « construction européenne » est catastrophique pour la France. Tous ces partis tirent toutefois la même conclusion : « Il faut faire une autre Europe ! », parfois décliné sous la forme de : « Il faut plus d’Europe ! ». Chacun y va de sa proposition pour une autre Europe : une Europe des nations, une Europe qui marche, une Europe plus sociale, une Europe européenne, une Europe des travailleurs, une Europe de l’écologie, etc. Ils veulent tous « changer l’Europe », chacun selon leur méthode (plus d’Europe, moins d’Europe, mieux d’Europe, etc.), et sans que jamais leur Europe souhaitée ne corresponde à celle souhaitée dans les autres États membres : l’Europe des travailleurs n’est pas celle que vue par la Pologne, l’Europe sociale n’est pas celle vue par le Danemark, l’Europe des nations, n’est pas celle que vue par le Portugal, etc.

L’UPR est le plus ancien parti sur la scène politique française qui ne succombe pas à cette chimère de l’« alter-européisme », comme nous l’appelons. En effet, l’UPR affirme depuis plus de 12 ans, sans dévier, que l’Union européenne ne peut pas être changée, pour la simple et bonne raison que toute modification structurelle des traités qui l’organisent (le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, TFUE, et le traité sur l’Union européenne, TUE) nécessite un accord à l’unanimité des 28 États membres de l’Union européenne. En effet, les procédures de révisions structurelles du fonctionnement de l’UE figurent à l’article 48 du TUE.

— source Euralex : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=LEGISSUM:ai0013.

L’UPR se réjouit de constater que l’idée de Frexit se répand d’année en année au sein de la société française, et qu’il commence à être repris par certaines forces politiques, qui s’appuient sur les analyses de l’UPR pour fonder leurs discours et leurs propositions.

Avant de vouloir « changer l’Europe », il serait intéressant d’étudier son histoire et de comprendre pourquoi en est-on arrivé là : si l’Union européenne est telle qu’elle est, ce n’est pas par hasard. La changer sera d’autant plus difficile qu’elle a été conçue pour être ainsi. En effet, l’Union européenne résulte d’une série de longues et laborieuses négociations, de soirées-marathons de « sauvetage de la dernière chance », de conflits entre intérêts nationaux divergents, d’arrangements bilatéraux, de pressions des États les plus forts sur les plus faibles. Au sein de l’Union européenne s’affrontent légitimement en permanence, depuis plus de 60 ans, les intérêts nationaux divergents des 28 États membres. L’Union européenne est le résultat fatal de cette volonté de fusionner à froid 28 pays. Les peuples n’ont rarement été sollicités pour donner leur aval, ni sur les objectifs, ni sur la méthode, ni sur les bilans intermédiaires, aggravant son caractère antidémocratique. Et lorsqu’il a donné son avis, majoritairement défavorable en France et aux Pays-Bas en 2005, sur le référendum sur le traité pour une Constitution en Europe (TCE), ils n’ont pas été entendus, puisque leurs représentants au Parlement leur ont tout de même imposé le traité de Lisbonne en 2007.

À ces raisons, qui en soi suffisent à comprendre le caractère inchangeable de l’Union européenne, s’ajoute la vigilance constante des États-Unis d’Amérique qui s’assurent qu’elle ne s’écarte pas de l’objectif pour laquelle a été conçue : établir un glacis géopolitique entre ces derniers et l’URSS, correspondant actuellement à la Fédération de Russie. Les nations qui composent ce glacis sont alliées aux Américains à travers l’OTAN, qui n’est autre que la face militaire de l’UE. Même la fameuse force armée Eurocorps dispose, en bandeau sur son site Internet, la devise « A force of the European Union and NATO », qui se traduit par « Une force de l’Union européenne et de l’OTAN » (source : https://www.eurocorps.org/). Juridiquement, c’est l’article 42 du TUE qui place la politique de sécurité et de défense commune (PESD) de l’Union européenne sous la tutelle de l’OTAN, qui elle-même est dirigée par les États-Unis d’Amérique. Comme si cette appartenance à l’OTAN ne suffisait pas à garantir une emprise forte des États-Unis d’Amérique sur les autres membres de l’alliance, toute velléité d’émancipation des nations européennes est tout simplement neutralisée par l’impossibilité pour 28 pays aux intérêts divergents de se mettre d’accord et de parler d’une seule voix.

Pour approfondir ce sujet, voir nos analyses plus détaillées :

Pour toutes ces raisons, vouloir changer l’Union européenne est un rêve, une chimère. Ce changement est statistiquement impossible, puisque les partis qui proposent de « changer l’Europe » sont incapables de faire adopter leur propre projet à l’ensemble des Français. Dans l’hypothèse déjà infiniment peu probable d’un projet d’« Autre Europe » approuvé par la majorité des Français, peut-on imaginer que la totalité des 27 autres chefs d’État le ratifient comme un seul homme ? Sans compter qu’il faudrait en plus la ratification à l’unanimité des 28 parlements nationaux des États membres, plus une approbation par référendum en Irlande. Cela n’arrivera concrètement jamais. Par exemple, une évolution vers une Europe plus sociale sera toujours rejetée par le Luxembourg, les Pays-Bas, Malte, la Bulgarie, la Pologne, ou un certain nombre de pays d’Europe du Nord. Ainsi, les partis politiques en France qui prétendent et proposent de « changer l’Europe » se trompent (auquel cas leurs cadres sont incompétents) ou mentent aux Français (ce qui est encore plus grave).

C. L’UE ne peut-être qu’antidémocratique.

À partir du moment où il existe une entité supranationale, une monnaie commune, et des États ayant des intérêts divergents, il ne peut pas y avoir autre chose que certaines politiques imposées contre la volonté des peuples.

Étymologiquement, « démocratie » signifie « pouvoir du peuple ». Ce mot provient du grec ancien dêmos qui signifie « peuple », et kratos, qui signifie « pouvoir », celui qui vient d’en bas (contrairement à archos, qui est le pouvoir qui vient d’en haut). Une démocratie ne peut donc se concevoir sans référence à un peuple. Dans ce cas, à quel « peuple » fait référence la « démocratie européenne » ? Le « peuple européen » existe-t-il ? La réunion des 28 peuples des États membres, liés par des traités illégitimes depuis le référendum de 2005, constitue-t-elle le « peuple européen » ? Non, l’existence d’un peuple ne se décrète pas. Comme l’amour ou l’amitié, ce sont des sentiments qui se ressentent. Ce ne sont pas des éléments qui se décident. On peut faire remonter l’existence du peuple français au baptême de Clovis en 496. De la même façon, chacun des 27 autres États a sa propre histoire, sa propre culture. Or, les Français ne sont pas des Lettons, les Allemands ne sont pas des Grecs, les Espagnols ne sont pas des Polonais, les Italiens ne sont pas des Danois, etc. C’est comme ça, sans que cela ne soit un mal, c’est ce qui fait la diversité. Il n’y a donc pas de « peuple européen ». Il n’y a donc pas plus de « démocratie européenne ». L’absence de « peuple européen » se manifeste également en observant le parlement européen dans lequel la majorité des votes ne démontrent pas une uniformité politique du vote au sein de la même formation politique. On constate finalement qu’ils correspondent aux intérêts et sensibilités nationaux des députés européens.

D. L’Union européenne nous conduit au « choc des civilisation », théorisé par Samuel Huntington, et donc à la guerre.

Depuis des décennies, la propagande européiste est répandue dans les écoles maternelles et primaires, dans les collèges et les lycées, dans les universités, dans les médias. On y apprend et on y enseigne que faire l’Europe c’est garantir la paix sur le continent. « L’Europe c’est la paix » est un postulat sans cesse ressassé, avancé par les européistes pour faire savoir qu’il n’y a jamais eu de guerre en Europe depuis qu’existe la « construction européenne ». Être contre la « construction européenne », ce serait être contre la paix. Mais la « construction européenne » est-elle réellement ce qui a permis de maintenir la paix ? À l’UPR, nous proposons une analyse bien différente.

Contrairement à ce qu’assène la propagande, la « construction européenne » n’a été pour rien dans le maintien de la paix sur le continent européen depuis 1945 (plus exactement dans sa partie occidentale, car le continent a connu plusieurs conflits très meurtriers dans l’ancienne Yougoslavie). Qu’est-ce qui permet de l’affirmer ? Tout d’abord la simple chronologie des faits. En effet, si la fameuse « déclaration Schuman » date du 9 mai 1950, les traités de Rome n’ont été signés quant à eux que le 25 mars 1957, et les institutions communautaires ne se sont mises en place que très progressivement ensuite. Ce simple rappel des dates a une conséquence logique immédiate : si la paix a prévalu entre 1945 et, disons, le début des années 1960, il est tout simplement impossible d’en attribuer le bénéfice à quelque chose qui n’existait pas.

Ce n’est donc pas grâce à la CECA balbutiante ou aux traités de Rome que le blocus de Berlin de 1953 ou que l’insurrection hongroise de 1956 n’ont pas dégénéré en conflit mondial, puisqu’ils n’existaient pas. Si la France et l’Allemagne ne sont pas entrées en guerre l’une contre l’autre pendant les années 1950, c’est parce que ce n’était tout simplement pas le sujet du moment. La guerre qui menaçait d’ensanglanter l’Europe ne risquait pas d’opposer les deux rives du Rhin, mais le camp occidental, sous influence américaine, et le camp socialiste, sous influence soviétique.

Or, ce qui a préservé la paix porte un nom : l’équilibre de la terreur, c’est-à-dire la perspective d’une « destruction mutuelle assurée » (ou « MAD » pour « mutual assured destruction »), nom donné à un concept stratégique entre les troupes de l’OTAN et celles du Pacte de Varsovie. Ce concept avait pour but d’éviter l’issue d’une apocalypse nucléaire, qui aurait anéanti le continent et sans doute même la planète entière.

Ainsi, si la paix a prévalu entre 1945 et la chute du Mur de Berlin en 1991, c’est parce que l’Europe était, de part et d’autre du rideau de fer, armée jusqu’aux dents. C’est une triste réalité, mais elle est indéniable : ce sont les bombes thermonucléaires, les sous-marins lanceurs d’engins, les forces aériennes stratégiques et les missiles balistiques ou de croisière, qui ont assuré la paix en Europe. On se sent presque gêné de devoir le rappeler tant la propagande européiste a occulté la réalité des faits. Elle n’est pas due aux montagnes de paperasses produites par les technocrates de la Commission européenne à Bruxelles, paperasses visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao…

Pour approfondir ce sujet, voir nos analyses plus détaillées :

https://www.upr.fr/vos-questions-nos-reponses/la_propagande_europeiste/l-europe-cest-la-paix-non-c-est-la-guerre/

Et si l’on pousse l’analyse au-delà du slogan « L’Europe, c’est la paix », on comprend à l’inverse que l’Union européenne nous entraîne vers la guerre. La construction européenne s’inscrit dans la conception anglo-saxonne du « choc des civilisations », théorisée par Samuel Huntington dans son ouvrage The Clash of Civilizations and the Remaking of World Order. Dans cet ouvrage, Huntington fait un découpage du monde qui s’apparente à un apartheid planétaire. Il divise arbitrairement la planète en neuf zones en se fondant principalement sur des critères de couleur de peau et de religion. Dans cette vision, la « construction européenne » aurait vocation à fusionner avec les États-Unis et le Canada, pour constituer un bloc cohérent de culture judéo-chrétienne, en opposition frontale avec les autres blocs culturels, et particulièrement ceux du monde musulman, chinois, latino-américain, indien et orthodoxe (la Russie).

2. Sortir unilatéralement de l’Union européenne

La sortie de l’Union européenne constituera un changement géopolitique majeur. Ainsi, il est crucial que la légitimité de cette décision politique soit importante, c’est-à-dire qu’on en fasse explicitement la promotion lors de la campagne électorale, afin qu’aucun électeur ne puisse se sentir trompé une fois que la sortie sera mise en œuvre. L’Union populaire républicaine, conformément à sa Charte fondatrice du 25 mars 2007, propose la sortie unilatérale de la France de l’Union européenne par la mise en œuvre par le chef de l’État de l’article 50 du TUE (https://www.upr.fr/lupr/article-50-du-traite-sur-l-union-europeenne/). La sortie de l’UE libérera la France de règles absurdes qui la ruinent. L’article 50 du TUE permet en effet cette sortie, de manière légale, négociée avec les autres États membres, et sereine. Il est toutefois important de préciser que notre programme de libération nationale ne se limite pas au Frexit. La sortie de l’Union européenne est le moyen de l’appliquer.

Pour obtenir davantage de détails sur notre programme applicable à l’issue de la sortie de la France de l’UE, consultez : https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-france/

3. Sortir de l’euro unilatéralement

Avoir une monnaie commune partagée entre plusieurs États implique de fait une perte de souveraineté, dans la mesure où il doit y avoir une entité supranationale qui fixe des règles pour contraindre les États à mener une politique monétaire permettant avant tout la survie de cette monnaie. Cette politique monétaire influence les politiques économiques et sociales menées dans chacun des États. Le recours à une monnaie supranationale, l’euro, conduit nécessairement à la fin de la démocratie. D’autre part, l’euro est une monnaie commune et non pas « unique », contrairement à ce qui est souvent répété. Ce vice de forme, dès sa conception, condamnait déjà l’euro à une instabilité chronique, qui entraînera de toute manière, tôt ou tard, comme toutes les monnaies plurinationales de l’histoire dans le monde, sa disparition, au profit d’un retour aux monnaies nationales pour les États l’ayant adopté.

Pour comprendre en quoi et pourquoi l’euro est de toute manière condamné, consultez :

https://www.upr.fr/pourquoi-euro-est-condamne

4. Sortir de l’OTAN unilatéralement

Notre appartenance à l’OTAN nous entraîne vers des guerres illégales pour le profit des États-Unis d’Amérique, favorisant à terme la réalisation de la théorie du « Choc des civilisations », telle que théorisée en 1996 par l’Américain Samuel Huntington, professeur à Harvard. Ainsi, pour préserver la paix dans le monde, et éviter d’entraîner la France dans des guerres (parfois illégales au regard du droit international) sur l’ensemble de la planète et qui dépassent ses intérêts nationaux, l’Union populaire républicaine propose donc la sortie de l’OTAN, telle qu’elle est conformément prévue à l’article 13 du traité de l’Atlantique nord (TAN).

5. Un rassemblement provisoire

En plus des analyses et de la stratégie qui lui sont propres, l’UPR se distingue des autres partis par sa nature transitoire. Le slogan de l’UPR est « L’union du peuple pour rétablir la démocratie ». Contrairement aux expressions vides de sens, comme « pensez printemps ! », le slogan de l’UPR signifie que lorsque la démocratie sera rétablie, l’existence de l’UPR ne sera plus nécessaire. Les votes des citoyens français retrouveront un sens politique. Les clivages gauche/centre/droite pourront à nouveau retrouver eux aussi leur sens, puisque la politique de la France ne sera plus dictée depuis les institutions de l’Union européenne. Une fois la libération de la France achevée, l’Union populaire républicaine n’aura plus de raison d’exister. Elle sera dissoute. L’UPR n’est pas un parti de carriéristes. C’est un parti d’hommes et de femmes de convictions, unis pour défendre l’intérêt commun. Une fois que la France sera sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, la mission historique de l’UPR sera en effet achevée. Tous celles et ceux qui, venant de l’extrême gauche à l’extrême droite, l’avaient rejointe regagneront leur famille politique.

6. Un programme inspiré du CNR de 1944

Tout comme lors de la période de l’occupation allemande, nous estimons qu’il est important que le peuple s’unisse temporairement, au-delà des clivages partisans, pour se libérer de la dictature de l’Union européenne. Nous savons bien entendu que les risques encourus par les personnes combattant l’idéologie européiste ne sont pas les mêmes que ceux encourus par les Résistants lors de l’occupation par l’Allemagne nazie. Cependant, il est important de se réunir comme d’antan, temporairement, afin de retrouver notre liberté. C’est pourquoi l’Union populaire républicaine s’inspire du programme du Conseil national de la Résistance de 1944 (en l’actualisant par rapport aux problèmes actuels), Conseil qui accueillait en son sein des communistes, des socialistes, des chrétiens-sociaux, des gaullistes, des « patrons et des ouvriers », et aussi des membres de la Cagoule (extrême droite). Ce programme, mis en œuvre pour l’essentiel par le gouvernement présidé par le général de Gaulle, demeure le plus large consensus politique que la société française ait connu dans son histoire récente.

Pour découvrir notre programme plus en profondeur, rendez-vous ici : https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-france/.

7. Un refus des manipulations et des comportements politiciens

La Charte fondatrice de l’Union populaire républicaine, qui grave dans le marbre les objectifs du mouvement, c’est-à-dire la libération de la France et sa sortie de la grave crise politique, économique, sociale et morale dans laquelle elle ne cesse de s’enfoncer, n’a pas bougé d’un pouce depuis sa création le 25 mars 2007. Nous mettons un point d’honneur à insister sur le fait que ceci représente un gage de sérieux et de pertinence de nos analyses faites depuis lors et, malheureusement, toujours davantage validées par les faits. Nous ne sommes pas comme tous les autres partis politiques, qui changent de discours au gré des sondages, des échéances électorales et des émotions générées par l’actualité.

8. L’absence de relais médiatique concernant l’UPR

Il n’est que très rarement fait mention de l’UPR, à la télévision comme à la radio, bien que le mouvement compte à présent plus de 37 000 adhérents. Cela laisse à penser que l’UPR fait peur au système médiatique et oligarchique. Cet état de fait ne doit pas représenter un motif de défiance, mais au contraire un motif d’intérêt : comment se fait-il que l’un des plus importants partis politiques de France en nombre d’adhérents et le plus consulté sur Internet (selon le site Alexa Ranking, filiale de Google) ne soit pas invité plus que cela dans les médias ? Si l’UPR disait en effet « la même chose » que tous les partis politiques susnommés, on voit mal pourquoi notre mouvement ferait l’objet d’un tel barrage médiatique. Si les grands médias appliquent au contraire la loi du silence sur notre existence, c’est bien, parce que nous ne « disons » justement pas la même chose, et parce que l’UPR présente des particularités qui la rendent extrêmement indésirable aux yeux de la poignée de groupes financiers et industriels qui détiennent les médias privés dans notre pays et donc façonnent l’opinion publique. Renoncer à adhérer à l’UPR pour la seule raison que les médias ne parlent pas du mouvement, c’est, de fait, reconnaître la légitimité d’une situation dans laquelle une poignée de groupes financiers et industriels se sont octroyé le pouvoir de circonscrire arbitrairement le champ des débats publics autorisés, et celui de présélectionner les mouvements politiques ayant le droit d’y participer. Une telle situation porte un nom : la dictature par l’argent. Souhaitez-vous vraiment la conforter, en vous conformant docilement à ce que cette oligarchie a décidé ?

9. L’UPR ne prend pas de positions tranchées sur les sujets « clivants », polémiques, ni n’adopte de rhétorique qui permette de la situer selon l’habituel clivage gauche-droite

L’UPR entend se placer au-dessus des clivages politiques partisans habituels, pour ne pas encourager la division entre les Français, mais, au contraire, tenter de les rapprocher sur le fondement du plus grand dénominateur commun qu’ils partagent : leur liberté et leur souveraineté nationale. L’UPR est à ce titre classée en mouvement « divers » par le ministère de l’Intérieur, qui n’a pas réussi à déceler le moindre propos ou contenu que nous produisons et qui permettrait de nous catégoriser dans un camp politique bien défini. Nous nous en félicitons. Nous expliquons que le combat essentiel qui doit unir tous les Français consiste à retrouver la souveraineté de la France, sans quoi notre pays ne peut pas disposer du choix de sa propre politique à mettre en œuvre. De même, l’UPR s’adresse à toutes les opinions politiques, et veille à inviter et à se faire inviter de manière égalitaire, autant que faire se peut, par des représentants de gauche comme de droite. Cela doit également être considéré comme un motif d’intérêt, et non de défiance. Si l’UPR se refuse à faire son cheval de bataille de tous les thèmes d’actualité et de toutes les polémiques, c’est parce que, conformément à sa Charte fondatrice, « l’UPR est le parti qui a décidé de ne pas se laisser entraîner dans des débats accessoires lorsque l’essentiel est en jeu » (Charte de l’UPR, page 6, dernier paragraphe). C’est en refusant de prendre position sur ces sujets polémiques, qui restent de second ordre (aussi importants soient-ils !), que l’UPR est à même de rassembler les Français sur l’objectif stratégique essentiel, qui est de se libérer au plus vite de la prétendue « construction européenne ». La Charte précise bien, d’ailleurs, qu’« il ne sert à rien de débattre sans fin, voire de se déchirer, sur la fiscalité, la lutte contre les délocalisations, le financement des retraites, l’immigration, l’environnement, etc., puisque les grandes décisions stratégiques en la matière, qui ont été dérobées au peuple français, sont déjà prises par les dirigeants non élus de la BCE et les services de la Commission européenne, composés de fonctionnaires également non élus » (Charte, p. 6).

Pourquoi avons-nous choisi de nommer notre parti « Union Populaire Républicaine » (UPR) ?

François Asselineau a créé l’UPR en peu de temps en 2007, le nom qui a été retenu pour le parti nous semblait à la fois acceptable par tout le monde et bien représentatif de ce que nous sommes.

  • Le mot « Union » dit bien ce qu’est l’UPR : une union au-dessus du clivage droite-gauche.
  • Le mot « Populaire » dit bien notre philosophie : nous sommes pour la souveraineté du peuple contre la souveraineté céleste.
  • Le mot « Républicaine » dit bien notre idéal : le rétablissement et la mise en pratique des grandes valeurs de la République.

Sur le moment, personne n’a trouvé à redire. Mais après que les notices de François Asselineau et de l’UPR nous ont été refusées sur l’encyclopédie Wikipédia en français (sur cette « affaire », voir notamment cet article), une notice a été mise en ligne sur un parti de l’entre-deux-guerres portant le même nom, un parti que tout le monde avait oublié. C’est un hasard de notre part et une possible malveillance de la part de la ou des personnes qui ont proposé la publication d’une notice sur un parti dont personne n’avait entendu parler depuis longtemps.

Par ailleurs, et conformément à la fable de La Fontaine « Le Meunier, son Fils, et l’Âne », il apparaît que quoi que l’on propose, on fait des mécontents. Il en est des noms comme des logos. Il apparaît aussi que beaucoup de noms ou d’acronymes ont déjà été utilisés. D’ailleurs, certains royalistes nous ont reproché d’utiliser le mot « républicaine » et des gens de droite nous ont dit que le mot « populaire » faisait trop vulgaire, voire communiste ! Si nous avions choisi « Union Nationale Républicaine », certains auraient tiqué sur l’adjectif « Nationale », en y voyant une marque de nationalisme et d’extrême droite. Si nous avions choisi « Union Pour la France », certains auraient objecté que ce parti existait déjà et que l’absence de toute référence à la République était louche. Etc., etc.

Au total, le nom d’un parti est finalement une chose assez secondaire dans la mesure où les mots qu’il utilise sont assez passe-partout, ce qui est bien le cas de l’UPR. Ce qui compte, ce sont les analyses que nous faisons, notre Charte fondatrice, notre programme, l’honnêteté et la sincérité de nos responsables et de nos adhérents. Il serait dommage qu’un simple nom, qui a été choisi sans aucune arrière-pensée, puisse dissuader des personnes de s’intéresser à l’UPR.

Que signifie le rameau d’olivier, le symbole adopté par l’UPR ?

L’olivier est un arbre qui symbolise la paix, la prospérité et l’immortalité dans de nombreuses cultures du bassin méditerranéen et dans toute l’Europe. L’UPR a donc naturellement choisi le rameau d’olivier pour incarner son message de paix universelle entre les peuples et les nations.

Plus précisément, la représentation du rameau d’olivier de l’UPR est celle qui était imprimée sur les anciennes pièces de 1 franc. Il est également tenu par la main gauche par la statue allégorique de la République, place de la République, à Paris.

Le rameau d’olivier évoque la volonté de l’UPR de quitter l’Union économique et monétaire (UEM) que représente la zone euro, qui, à cause de ses graves dysfonctionnements structurels, est une source de divisions, d’injustices et d’égoïsme nationaux exacerbés.

L’olivier est un arbre sacré pour les 3 grandes religions monothéistes du bassin méditerranéen :

Pour les juifs, la flamme claire et éclatante qui consume l’huile d’olive symbolise l’éternité de la présence divine. Dans la Torah, c’est une colombe portant un rameau d’olivier qui annonce à Noé la fin du Déluge et le renouveau du monde.

Pour les chrétiens, il symbolise l’unité des croyants et son huile est utilisée dans la liturgie à des fins d’onction sacramentelle. Le Nouveau Testament raconte que le Christ passa la nuit fatale qui précéda son funeste jugement dans le jardin des Oliviers, au mont des Oliviers à Gethsémané.

Pour les musulmans, l’huile d’olive est un des éléments qui incarnent la lumière, la mystique et la pureté divines. Dans le célèbre Verset de la Lumière du Coran, « Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. Cette lampe est un récipient de cristal qui ressemble à un astre éclatant. Son combustible vient d’un arbre béni : un olivier ni d’Orient ni d’Occident, dont l’huile semble éclairer sans que le feu la touche. Lumière sur lumière ». L’olivier (Az-Zaytūni) symbolise également la ville de Jérusalem.

Le rameau d’olivier symbolisant la paix s’inscrit dans une tradition nationale et internationale :

Ce symbole est adopté, après la Seconde Guerre mondiale en France, par le Mouvement pour la paix. Ils sont par ailleurs, malgré les ambiguïtés, les symboles de la paix promue par la propagande de l’URSS (affiches, pièces de monnaie…). De plus, sur le drapeau de l’Organisation des Nations Unies (ONU) figure une couronne formée de deux rameaux d’oliviers, symbole de la paix mondiale. Le rameau d’olivier est un des symboles de l’institution des Casques bleus, force internationale de maintien de la paix. L’olivier est également, dans la mythologie de la Grèce antique, l’arbre immortel créé par la déesse Athéna, arbre qui se renouvelle lui-même et nourrit l’humanité, y compris sur une terre difficile. Athéna est la protectrice de la ville d’Athènes, mais aussi de la vie civilisée en général. Elle est une déesse sage, intelligente et agile, qui mène les guerriers tout autant qu’elle instruit les artisans. Elle incarne les qualités de la civilisation grecque. D’un autre côté, les vainqueurs des Jeux olympiques antiques étaient récompensés par une couronne de rameaux d’olivier et des jarres d’huile d’olive.

En choisissant le rameau d’olivier comme symbole, l’UPR a ainsi choisi de manifester sa volonté de revenir au franc, de s’inscrire dans une filiation historique, et de montrer que les peuples, les langues et les nations sont indestructibles.

Pour en savoir plus sur les fondements que nous attachons au rameau d’olivier comme symbole de notre mouvement, nous vous invitons à consulter notre dossier approfondi :
https://www.upr.fr/dossiers-de-fond/que-signifie-le-logo-de-lupr/

Comment l’UPR est-elle financée ?

L’UPR est autofinancée à 100 % par les dons et les cotisations de ses adhérents et de ses sympathisants. La cotisation normale d’adhésion étant de 30 € par adhérent.

L’UPR a 0 € d’endettement bancaire, et se refuse à tout emprunt bancaire, afin de rester totalement indépendante des banques.

L’UPR reçoit 0 € de recettes publicitaires ou éditoriales, puisque tout le contenu mis en ligne (conférences, entretiens d’actualité, allocutions, articles, dossiers d’analyse, etc.) est produit bénévolement et mis gratuitement à disposition des internautes.

L’UPR reçoit 0 € de financement public de la part de l’État, financement dont les partis politiques peuvent bénéficier en remplissant certains seuils minimums de scores électoraux aux précédentes élections.

L’UPR reçoit 0 € de financements illicites : l’UPR n’a jamais été inquiétée par la justice pour ses modes de financement ou la tenue de ses comptes comptables, malgré un suivi extrêmement minutieux de la CNCCFP.

L’UPR a-t-elle déjà été endettée auprès de banques depuis sa création ?

Depuis sa création, le mouvement n’a jamais procédé au moindre emprunt bancaire. Il est donc financièrement indépendant, puisqu’il a 0 € de dette auprès des banques. Il compte bien continuer ainsi. L’indépendance vis-à-vis des banques permet à l’UPR de pouvoir dénoncer leurs attitudes à l’égard des États, des particuliers contribuables et des peuples (par exemple vis-à-vis du prétendu « sauvetage de la Grèce » en 2012, qui n’a été autre, en réalité, que celui des banques grecques). L’indépendance financière des partis politiques vis-à-vis des banques fait d’ailleurs l’objet de mesures proposées dans le programme de l’UPR. En effet, une fois au pouvoir, l’UPR interdira le financement de tout parti politique par des emprunts bancaires.

Comment sont utilisés les fonds récoltés par l’UPR ?

L’UPR utilise les fonds récoltés en frais de fonctionnement ou en dépenses d’investissement :

— Location du siège parisien de l’UPR

— Commandes à l’imprimeur du matériel militant (tracts, affiches…)

— Prestations obligatoires (expert-comptable, commissaires aux comptes, frais d’avocat, frais postaux, etc.)

— Investissements pour créer un studio d’enregistrement (matériel d’enregistrement, éclairage, etc.)

— Rémunération de permanents (5 salariés en avril 2019)

L’UPR est-elle conspirationniste ou encourage-t-elle le développement du conspirationnisme ?

Les publications et les conférences de l’UPR sont fondées sur des sources précises, publiques, et irréfutables, comme la presse, des enquêtes journalistiques, des rapports d’expertise, ou des documents d’archives publiques. Les analyses sont ainsi fondées sur des faits et de la documentation, que tout un chacun peut, pour partie, consulter gratuitement sur Internet. Or, le discours conspirationniste, par définition, joue sur le doute et la peur des personnes en n’étant pas fondé sur des démonstrations sourcées, irréfutables et rationnelles.

Seules les analyses des sources mentionnées par l’UPR peuvent être débattues et discutées dans le cadre du débat public, ce qui ne relève plus du conspirationnisme, mais du débat politique.

L’UPR a-t-elle recours à des sociétés privées pour réaliser l’ensemble des collages d’affiches que l’on peut voir un peu partout en France et en outre-mer ?

Les colleurs de l’UPR sont tous des bénévoles très motivés, adhérents et sympathisants, qui donnent énormément de leur temps libre pour réaliser tous ces collages, en ville comme dans les campagnes, et en outre-mer. L’UPR repose sur les actions militantes de terrain de ses adhérents pour se faire connaître et réaliser ses campagnes de collages et de tractages.

À l’inverse, un certain nombre de partis politiques ont recours à des sociétés privées de collage, qui demandent, généralement, 1 € par affiche collée ! Par souci de parcimonie et de respect, l’UPR fait le choix d’investir l’argent que lui versent ses adhérents et généreux donateurs dans un plus gros volume de matériel militant, plutôt que d’externaliser son action militante auprès de sociétés privées. L’UPR est soucieuse de ne pas dériver vers un système de distribution de subventions publiques et de dons auprès d’entreprises privées dépendantes d’elle.

L’UPR est-elle un parti gaulliste ?

L’UPR ne se revendique pas comme étant un parti « gaulliste ». Les principales raisons à cela sont les suivantes :

— L’UPR est un parti d’union et de libération nationale, pour recouvrer la souveraineté et la démocratie du peuple français, qui lui ont été volées par ses représentants et ses élites politiques. Il est le parti de tous les Français qui ont compris que la sortie de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN était la condition préalable et indispensable à la mise en place d’un programme politique s’inscrivant dans la lignée de celui proposé par le Conseil national de la Résistance en 1944. Cette lignée est celle d’une France souveraine dans ses décisions, qui encourage l’amitié entre les peuples, et qui sait défendre ses intérêts nationaux.

— L’UPR s’inspire de l’action de de Gaulle et du CNR, pour appliquer un programme précis, lucide et concret, en phase avec l’actualité nationale et internationale.

— François Asselineau cite Charles de Gaulle, car ce dernier est le président fondateur de la Vᵉ République et un exemple d’homme d’État intègre, et aussi, parce qu’il a été un fin stratège, autant politique que militaire. Le général avait également contribué à donner une image positive et populaire de la France dans le reste du monde.

— Le sens du « gaullisme » est à présent largement galvaudé, voire devenu obsolète. L’UPR ne se livre pas à la récupération, et mesure le bénéfice des idées nouvelles.

L’UPR a-t-elle un programme et un discours révolutionnaire, réactionnaire ou réformiste ?

Le programme de l’UPR est révolutionnaire sur le plan international et réformiste sur le plan national, mais jamais réactionnaire.

Il est révolutionnaire sur le plan international, car la sortie de l’euro, de l’OTAN et de l’Union européenne imposera une rupture historique de premier ordre avec les politiques atlantistes et néolibérales suivies par la France. Mais cette rupture sera aussi une occasion de renouveau de la politique internationale française depuis ces 40 dernières années.

L’UPR propose pour cela :

— de condamner publiquement la théorie du « choc des civilisations » de Samuel Huntington, en vogue dans nombre de think tanks américains, comme une théorie fantaisiste, fausse et délétère ;

— de renouer des amitiés et des coopérations entre la France et la Russie, la Chine, le monde arabe et le monde latino-américain ;

— de basculer d’une politique centrée sur l’Europe à une politique tournée vers les espaces de la francophonie. Il s’agit, notamment, de mettre fin à la Françafrique (notamment en abolissant le franc CFA) et de créer un parlement francophone des États de la francophonie, qui permettrait de s’accorder sur les plans politique et culturel avec nos partenaires francophones. Mais aussi, de mettre en place un programme financier de développement avec les pays de l’Afrique francophone qui le souhaitent, afin de tarir à la source la pression migratoire issue de ces pays ;

— de continuer et de renouveler une coopération au niveau européen, du Portugal jusqu’à la Russie, grâce au Conseil de l’Europe, ou d’autres partenariats internationaux industriels, qui n’ont rien à voir avec l’Union européenne, comme Airbus ou l’Agence spatiale européenne (ÉSA). L’UPR approuve le maintien de l’utilisation de la base spatiale de Kourou en Guyane française par l’ÉSA.

Le programme est par ailleurs réformiste sur le plan national, car l’UPR ambitionne d’appliquer des changements constitutionnels notables :

— Inscription dans la Constitution de la liste des services publics non privatisables par nature : Engie (ex-EDF-GDF), la SNCF, la Poste, les réseaux d’adduction d’eau, les réseaux routiers et autoroutiers, Orange (ex-France Télécom), la Sécurité sociale.

— Remplacement de l’actuel système de parrainages d’élus locaux pour l’élection présidentielle par un système de parrainage par les citoyens.

— Réforme de la composition du Conseil constitutionnel, afin d’en faire une instance dépolitisée et professionnalisée composée uniquement de magistrats, et ne jugeant qu’en droit.

— Réforme et démocratisation du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui sera remplacé par une Cour supérieure de l’audiovisuel, dotée du pouvoir d’imposer aux médias une pluralité d’opinions, recueillie par des sondages sur Internet auprès de dizaines de milliers de citoyens.

— Constitutionnalisation du statut des médias en tant que « quatrième pouvoir », indépendant des trois autres (exécutif, législatif et judiciaire) et des puissances d’argent.

— Inscription dans la Constitution de l’incessibilité du siège permanent de la France au Conseil de sécurité de l’ONU.

— Prééminence de la Constitution française sur toute autre source de droit : la Constitution sera au sommet de la hiérarchie des normes.

— Possibilité de saisine du Conseil constitutionnel par des groupements de particuliers et des particuliers eux-mêmes.

— Suppression de l’article 89 de la Constitution, qui autorise le recours au Parlement constitué en Congrès pour modifier et adopter la Constitution ou un traité international (et qui a notamment permis l’adoption du traité de Lisbonne malgré le NON au référendum de 2005).

— Rétablissement et extension du champ du crime de haute trahison du chef de l’État et des membres du gouvernement.

— Instauration du référendum d’initiative populaire/citoyenne (RIP ou RIC)

— Reconnaissance du vote blanc comme un vote à part entière.

— Instauration de l’équité dans le financement des partis politiques.

— Inéligibilité à vie de tout responsable politique condamné pour corruption, en exigeant qu’ils fournissent, pour être éligibles, une copie de leur bulletin nᵒ 3 qui doit être vierge de toute condamnation.

— Interdiction d’effectuer plus de 2 mandats consécutifs pour tous les parlementaires, conseillers généraux et conseillers régionaux.

L’UPR adapte-t-elle son discours selon le contexte et pour plaire à chacun de ses interlocuteurs ?

Si toute vérité n’est pas bonne à dire, c’est en réalité que toute vérité n’est pas facile à entendre.

L’UPR s’adresse à l’intelligence des Françaises et des Français, et reste cohérente avec son diagnostic : la politique ultralibérale mise en œuvre au sein de l’Union européenne découle des grandes orientations des politiques économiques (GOPÉ) de l’Union européenne, prises en vertu de l’article 121 du TFUE, et qui contraignent la France à mettre en concurrence (libéraliser) ses services publics, donc à terme à les privatiser, à subir des délocalisations d’industries vers des pays à bas coûts de salaire, encourageant le dumping social et fiscal au sein même de l’UE, donc la destruction à terme de la Sécurité sociale et condamnant les Français à un chômage de masse.

S’opposer à ces orientations ultralibérales imposées par l’Union européenne nécessite donc de libérer la France de l’UE donc des traités européens.

Le libre-échange total permis par ces traités et favorisant à outrance la libre circulation des biens (en fait des marchandises), des services, des personnes, et des capitaux enrichit les grandes entreprises multinationales, mais jette les peuples, les salariés et les petites entreprises en pâture face à une concurrence impitoyable et déloyale dans le cadre d’une économie mondialisée.

— Concernant la libre circulation des personnes : derrière des arguments démagogiques mettant en avant la facilité à voyager et de se déplacer sans contrôles particuliers au sein d’un vaste espace géographique, se cache la paupérisation et la précarisation d’un nombre grandissant de salariés européens, dont les salaires tendent mécaniquement à s’aligner sur les salaires les plus bas au sein de l’UE, voire du monde (notamment en Asie).

— Pour ce qui est de la libre circulation des biens : derrière ce principe se cache une uniformisation technique de toute la production européenne, et donc la destruction de toutes les spécificités culturelles et industrielles des peuples. La création des Appellations d’origine protégée (AOP), dont l’UE se targue, est en réalité une protection contre un principe général mis en œuvre et imposé par l’UE en contradiction avec elle-même. C’est également ce qui empêche les États de faire du protectionnisme pour protéger ses emplois (par exemple en mettant une taxe à l’importation sur le lait néo-zélandais pour protéger les producteurs de lait français de la concurrence).

— En ce qui concerne la libre circulation des capitaux entre les États membres et le reste du monde (article 63 du TFUE) : ce principe permet aux entreprises de délocaliser à l’étranger sans se voir retenues par leurs États, autorise le rachat d’actifs français par des investisseurs étrangers sans restrictions, et légalise l’évasion fiscale.

Toute remise en cause de ces principes doit être décidée à l’unanimité des États membres de l’UE. Or, un certain nombre de pays (notamment certains anciens satellites de l’URSS) approuvent ces principes ultralibéraux d’inspiration américaine, car ils en vivent en grande partie. Toute réforme des institutions de l’UE est donc politiquement et juridiquement verrouillée.

L’UPR s’engage à défendre la France et la francophonie contre les appétits de la finance, mais elle s’adresse à tous les peuples du monde. Sa charte est à ce jour traduite en 19 langues (français, allemand, anglais, chinois, coréen, croate, espagnol, italien, japonais, néerlandais, persan, polonais, portugais, roumain, russe, serbe, suédois, thaïlandais, vietnamien).

L’UPR a-t-elle des partis alliés en Europe ?

Bien rares sont les formations politiques dans les pays membres de l’UE qui une ligne politique identitique et un discours aussi clair que celui de l’UPR concernant leur propre pays. Nombreuses sont les hésitations quant à la position à tenir vis-à-vis de l’Union européenne.

Lors de l’élection présidentielle de 2017, l’UPR avait établi des liens notamment avec le FPU (parti finlandais) et EPAM (parti grec). Ce dernier est tombé depuis lors dans le travers de proposer une « Autre Europe », à tel point que l’UPR n’entretient plus de lien avec ce parti.

À titre d’équivalence, et dans une certaine mesure, la position de l’UPR se rapproche de celle du Brexit Party de Nigel Farage au Royaume-Uni. L’UPR s’inspire du rôle d’agitateur et de lanceur d’alerte de Nigel Farage (alors membre du parti UKIP) au Parlement européen.

L’UPR reconnaît-elle le drapeau européen par principe ?

L’UPR souligne l’inconstitutionnalité de la présence du drapeau européen sur les bâtiments publics et au sein des institutions nationales publiques françaises (écoles, administrations, établissements sportifs ou culturels, etc.). L’UPR dénonce son utilisation, sur les bâtiments publics, comme une action de propagande illégale. En effet, l’article premier de la Constitution dispose que « l’emblème de la France est le drapeau tricolore bleu, blanc, rouge ». Le drapeau étoilé sur fond bleu azur a été créé par Arsène Heitz en 1955, puis adopté par l’UE en 1986. Le projet de traité pour une Constitution pour l’Europe soumis au référendum en 2005 prévoit de faire de ce drapeau, en plus de l’hymne européen, les symboles officiels de l’Union européenne. La France, État partie de l’Union, aurait alors dû mettre sa Constitution en conformité avec cette nouvelle disposition. Le traité de Lisbonne n’a pas repris ces dispositions symboliques, ne contraignant donc pas les édifices publics des États membres à en faire des symboles officiels.

L’UPR insiste sur le fait que l’héraldique du drapeau européen est en elle-même source de confusions et de polémiques.

En effet, il est source de polémique de par sa nature confessionnelle, et de par sa ressemblance avec la « médaille miraculeuse » de la Vierge Marie. La couronne de 12 étoiles d’or évoque l’Apocalypse de Jean dans la Bible : les étoiles représenteraient les 12 apôtres, et le cercle la couronne de la Vierge Marie. Quant à la couleur bleue, elle est associée à la couleur de la mère de Jésus. Par ailleurs, on peut interpréter l’héraldique du drapeau européen comme étant similaire à celle de la fleur de lys ou de l’abeille sur le drapeau napoléonien : elle représente le pouvoir volé au peuple. Le drapeau de la France de Pétain portait par ailleurs une francisque entourée d’étoiles d’or. En 1955, l’auteur du drapeau européen a reconnu lui-même s’être inspiré d’une médaille avec la Vierge Marie. Pour autant, lors de la création du drapeau, aucune signification religieuse n’était rattachée au choix de ce symbole. On peut noter que ce drapeau est plus volontiers utilisé dans les pays de l’UE traditionnellement catholiques, plutôt que dans les pays traditionnellement protestants. Par ailleurs, il ressemble au premier drapeau des États-Unis, le Betsy Ross. Il est la source de confusion entre l’Union européenne, entité juridique et économique héritière de la CEE, et le Conseil de l’Europe, organisation internationale où siège la Cour européenne des Droits de l’Homme.

Pourquoi faudrait-il faire davantage confiance à l’UPR qu’à d’autres partis ?

Comme le disait Charles de Gaulle, élire un président, c’est choisir celui qui sera le garant de l’essentiel pendant 5 ans. Il faut donc quelqu’un qui ait de l’expérience au plus haut niveau de l’État, en ayant eu des rencontres avec des personnalités internationales de premier plan, qui connaisse sur le bout des doigts ses dossiers et l’Histoire de France, qui a de la hauteur de vue, de la carrure, qui soit respectable, qui respecte les Français et qui respectera sa fonction, qui ne le fera pas pour l’argent ou la gloire, qui se préoccupe profondément du pays, qui a envie de le sauver.

La Charte de l’UPR est inchangée depuis son début, ce qui témoigne de la solidité du discours et de la constance du discours de l’UPR.

Aucun responsable UPR n’a été mis en examen ni cité dans des affaires délictueuses ou criminelles. D’ailleurs, l’UPR impose à ses candidats à une élection de présenter un casier judiciaire vierge.

L’UPR n’a aucune dette bancaire, et de ce fait n’est pas liée à la finance qui pourrait utiliser la dette pour faire pression sur les propositions. L’UPR ne vit que de l’argent des adhérents et des donateurs, et le parti est en bonne santé financière. Ce n’est pas le cas des autres partis, qui reçoivent des millions d’euros de subventionnement d’argent public, et qui sont tenus à bouts de bras par les banques.

François Asselineau est parti sans aucune aide médiatique, ni politique, ni financière. L’UPR est aujourd’hui le parti en plus forte croissance de France, malgré sa très faible présence dans les grands médias, ce qui prouve une certaine justesse des analyses et propositions.

François Asselineau a une très grande expérience professionnelle des finances de l’État et de la diplomatie au plus haut niveau, en ayant notamment été pendant quatre ans dans des cabinets ministériels auprès de Gérard Longuet, ministre de l’Intérieur. Par ailleurs, il a accompagné François Mitterrand pour vendre le TGV en Corée, et au Kazakhstan, il a accompagné Édouard Balladur en Arabie saoudite auprès du Roi. Il a accompagné le ministre des Affaires étrangères du temps de M. de Charrette. De même qu’il se trouvait avec Jacques Chirac au Japon et en Chine, en Malaisie, en Thaïlande, à Singapour, au Brésil, en Argentine, en Uruguay, en Paraguay, en Bolivie. Il a déjeuné avec Nelson Mandela, a serré la main à Jean-Paul II au Vatican. Il a fait antichambre avec Mᵐᵉ Chandrika Kumaratunga, présidente du Sri Lanka, un jour quand Hervé de Charrette était en grand retard.

Toutes les analyses de l’UPR ont été validées depuis 12 ans. L’UPR et François Asselineau subissent un verrouillage intense et continu des grands médias, ce qui est la preuve qu’il n’obéit pas à l’oligarchie, car son seul patron, c’est le peuple français. Du fait de sa notoriété grandissante auprès des Français, certains médias sont toutefois bien contraints de lui donner la parole et de ne plus faire comme s’il n’existait pas. François Asselineau dit toujours ce qu’il fait et fait toujours ce qu’il dit. Avec les diplômes et le parcours dont il dispose, il aurait pu gagner des fortunes au lieu d’interrompre sa carrière et donc sa rémunération de fonctionnaire pour se lancer en politique, souvent à ses frais personnels d’ailleurs. S’il était intéressé par l’argent, il ne ferait pas ce qu’il fait, puisqu’il y perd plus qu’il n’y gagne.

François Asselineau a un casier judiciaire vierge et le présente à qui le veut. Est-il normal qu’il existe de nombreuses professions qui l’exigent, mais pas quand il s’agit d’être élu et de surcroît chef de l’État ? François Asselineau n’appartient à aucun réseau, tel que la French American Foundation, Bilderberg, etc. Si François Asselineau a consacré tant et tant d’efforts depuis 12 ans, c’est par amour pour son pays, par respect pour les 50 générations qui l’ont bâti, par la conviction que nous n’avons pas le droit moral de laisser détruire la France ! François Asselineau comme Charles-Henri Gallois ou Vincent Brousseau vont à la rencontre des Français, au travers de dizaines de conférences données depuis plus de 12 ans à travers la France et le monde. Elles sont toutes gratuites, et même souvent aux frais du conférencier lui-même.

Pourquoi adhérer à l’UPR ?

Parce que l’UPR ne bénéficie d’aucun fond de l’État ou de personne morale privée, et qu’elle se refuse à emprunter de l’argent à des banques, et cela afin de garder sa totale indépendance dans ses analyses et ses propositions pour sauver le pays.

Parce que l’UPR ne peut donc compter, pour assurer son fonctionnement et son développement, que sur la mobilisation active et la générosité du peuple français qui veut bien la financer et développer sa notoriété par des actions de militantisme de terrain.

Sans nos adhérents et sans nos donateurs, nous ne pourrions pas fonctionner, louer un siège, assurer les tâches administratives, produire des affiches, des tracts et du matériel militant, participer aux élections, équiper notre studio télé professionnel, vous proposer des vidéos et des analyses sans cesse améliorées, etc.

Parce que les 12 ans écoulés depuis sa création ont prouvé que l’UPR est un mouvement fiable, digne de confiance, qui ne varie jamais dans ses analyses et ses propositions, qui n’est empêtré dans aucun scandale financier, qui utilise les fonds qui lui sont versés avec parcimonie et justesse.

Parce que notre base de données est très sécurisée et que votre adhésion à l’UPR restera totalement confidentielle si tel est votre choix.

Parce que notre compteur d’adhérents, tenu à jour en temps réel, est extrêmement suivi, à la fois par nos adhérents et sympathisants, qui y trouvent un motif de réconfort, d’espoir et d’encouragement, et par nos adversaires qui en éprouvent de l’inquiétude et de l’angoisse.

Parce que l’UPR est le seul mouvement de libération nationale d’envergure sur la scène politique française, et qui œuvre en s’efforçant de rester au-dessus du clivage gauche-droite, à tel point qu’il est aujourd’hui le 3ᵉ parti de France en nombre d’adhérents payants, et le premier en matière de notoriété sur Internet (chaîne Youtube, nombre de consultations du site Internet officiel, capacité à répondre aux courriels dans des délais raisonnables, etc.).

Je n’ai toujours pas reçu mon reçu fiscal. Or, j’en ai besoin pour faire ma déclaration d’impôt sur le revenu. Que faîtes-vous, car je suis pressé ?

Nous regrettons que les reçus fiscaux soient envoyés tardivement. En effet ce délai est dû à la CNCCFP, qui les transmet tardivement. L’UPR les transmet dans les 24h suivant leur réception.

Toutefois, vous pouvez tout de même déclarer les versements avant de recevoir les reçus, puisque les reçus ne sont nécessaires qu’en cas de contrôle fiscal. En effet, n’attendez pas le reçu fiscal pour procéder à votre déclaration de revenus. Par ailleurs, vous n’avez pas à joindre votre ou vos reçu(s) fiscal(aux) à la déclaration. Pour vous remémorer le montant et la date de prise en compte de vos dons, connectez-vous à votre « espace adhérent » sur le site upr.fr, dans lequel vous trouverez l’historique de tous vos versements.

Aimez-vous la musique ?

Bien sûr ! Écoutez nos chansons militantes :

Frexit Reggae
Frexit, prouve que tu résistes !
UP’air

Et écoutez nos productions officielles :

La libération de la France
La libération de la France 2

2. RUMEURS OU MALVEILLANCES À L’ENCONTRE DE L’UPR

Quels ont été les liens de François Asselineau avec Charles Pasqua ?

  1. M. Charles Pasqua, président du Conseil Général des Hauts-de-Seine,
    a annoncé, en janvier 1999, qu’il avait décidé de créer sa propre liste
    aux élections européennes de juin. L’objectif de cette liste
    dissidente, tel qu’il fut officiellement annoncé et répercuté par tous
    les médias, était de protester contre la décision de Jacques Chirac de
    faire ratifier le nouveau traité européen d’Amsterdam par les
    parlementaires, sans le soumettre au référendum du peuple français.
  2. C’est parce qu’il lui semblait capital de se mobiliser,
    au-delà de toutes les divergences politiques, pour ce combat essentiel,
    que M. Asselineau a écrit à l’entourage de M. Pasqua dans les semaines
    suivant l’annonce de cette liste dissidente. Il l’a fait pour proposer
    ses services afin de contribuer à rédiger des argumentaires contre la
    construction européenne.Notons d’ailleurs que des personnalités de
    gauche furent tentées de faire liste commune avec M. Pasqua à cette
    époque-là. Des pourparlers en ce sens étaient notamment allés très loin
    avec M. Max Gallo, alors proche de M. Chevènement, jusqu’à ce que ce
    dernier finisse par y renoncer sous les pressions venues de ses
    partenaires de gauche.
  3. Après avoir en effet rédigé des argumentaires pour l’entourage de M. Pasqua sur les questions européennes,
    M. Asselineau s’est bien entendu félicité du succès remporté par cette
    liste dissidente puisqu’elle battit la liste RPR-UDF conduite par M.
    Sarkozy aux élections de juin 1999. Ce résultat fit sensation et eut
    pour effet d’affaiblir la légitimité du traité d’Amsterdam ratifié dans
    le dos des Français. M. Asselineau a logiquement adhéré au RPF, créé par
    M. Pasqua dans la foulée de ce succès en reprenant le nom du mouvement
    lancé par le général de Gaulle après guerre.
  4. Après avoir continué à servir de « plume »
    pour certains articles de presse, notamment sur l’euro, portés à la
    signature de l’ancien ministre, M. Asselineau a fini par rencontrer pour
    la première fois M. Pasqua en novembre 1999. Après plusieurs mois
    encore, ce dernier a décidé de l’embaucher comme fonctionnaire détaché
    au Conseil Général des Hauts-de-Seine, tout d’abord comme directeur dans
    les services (du 1er juin 2000 au 30 juin 2001), puis comme directeur
    de son cabinet du 1er juillet 2001 au 30 mars 2004, soit pendant 2 ans
    et 9 mois dans ces dernières fonctions.
  5. Insistons sur le point précédent : M.
    Asselineau a donc été directeur de cabinet de M. Pasqua, certes, mais
    lorsque celui-ci était président d’une collectivité locale, le Conseil
    Général des Hauts-de-Seine. À cette époque, M. Pasqua n’était plus
    ministre depuis déjà 6 ans (il avait quitté toute fonction
    gouvernementale en juin 1995). M. Asselineau n’a donc jamais été, ni
    directeur, ni même simplement membre du cabinet de M. Pasqua lorsque
    celui-ci fut ministre de l’Intérieur à plusieurs reprises (la dernière
    fois de 1993 à 1995). Il n’a jamais travaillé non plus pour celui-ci
    d’une quelconque façon, ni à ce titre ni à aucun autre, avant 1999.
  6. Cela signifie en particulier que M. Asselineau n’a jamais travaillé au ministère de l’Intérieur
    et qu’il n’a jamais été, ni de près ni de loin, mêlé aux « affaires
    politico-judiciaires » de M. Pasqua qui ont émaillé la chronique ces
    dernières années. À la différence de quelques hautes personnalités,
    travaillant à l’Élysée, qui ont été entendues par la justice sur ces
    affaires parce qu’elles travaillaient avec M. Pasqua lorsque celui-ci
    était ministre de l’Intérieur (c’est le cas de MM. Guéant et Guaino qui
    ont été convoqués par les juges), M. Asselineau n’a jamais été – et pour
    cause – entendu par la justice. Son nom n’a jamais été mêlé, ni de près
    ni de loin, à ces affaires, ni d’ailleurs à aucune autre.
  7. Quelques semaines avant les élections municipales de mars 2001, M. Pasqua a conclu un accord électoral avec M. Tibéri,
    maire sortant, pour s’opposer à la fois aux listes RPR-UDF et aux
    listes PS.Aux termes de cet accord, M. Tibéri se réservait, pour
    lui-même et ses proches, 14 listes sur les 20 arrondissements parisiens ;
    et il cédait les 6 listes restantes à M. Pasqua pour que celui-ci les
    confie à ses propres collaborateurs. C’est ainsi que M. Pasqua a demandé
    à M. Asselineau d’être son candidat tête de liste dans le XIXe
    arrondissement de Paris. Pour M. Pasqua, qui avait eu l’occasion de
    mesurer les capacités intellectuelles de M. Asselineau, il s’agissait de
    mettre désormais à l’épreuve ses capacités à mener une difficile
    campagne électorale de terrain et à se confronter au suffrage universel.
    Quoique n’ayant nullement été demandeur, M. Asselineau a donc accepté
    de relever ce défi, au nom du RPF dont il était membre. Il a bâti sa
    propre liste d’arrondissement de 36 candidats et a mené sa campagne en
    quelques semaines, en toute indépendance et sans concertation avec les
    équipes de M. Tibéri. Pour en financer les frais (notamment l’impression
    des affiches, tracts, bulletins de vote, professions de foi et réunion
    publiques), M. Asselineau a souscrit un emprunt personnel de 380 000 F
    (environ 60 000 €) auprès de sa banque, emprunt qui fut gagé sur une
    hypothèque de son appartement.M. Asselineau, ayant obtenu le très bon
    score de 11,3% des suffrages au premier tour a été entièrement remboursé
    des frais engagés, conformément à la législation en vigueur qui prévoit
    le remboursement des frais de campagne à tous les candidats qui
    franchissent 5% des suffrages au premier tour.L’ensemble de la
    comptabilité des frais de campagne, tenue comme il se doit par un
    mandataire financier, a été ensuite certifiée par un commissaire aux
    comptes, puis par la Commission des comptes de campagne qui l’a validée
    sans aucune remarque (ce qui n’est pas toujours le cas). Contrairement à
    ce qui a pu être dit par quelques adversaires politiques, M. Asselineau
    n’a jamais travaillé avec M. Tibéri à la mairie de Paris et n’a en
    aucun cas dirigé sa campagne électorale de 2001.Le directeur de campagne
    de M. Tibéri était M. Bernard Bled, secrétaire général de la Ville de
    Paris.M. Asselineau, ayant obtenu plus de 10% des suffrages au premier
    tour de ces élections, a pu se maintenir en triangulaire au second tour
    contre le candidat RPR-UDF et contre le candidat PS.À la surprise
    générale – et notamment à celle des Renseignements généraux qui avaient
    prévu que son score s’effondrerait au second tour du fait d’un réflexe
    de prétendu « vote utile » – M. Asselineau a réalisé une nouvelle percée
    en recueillant 15,8% des suffrages au second tour de scrutin.Ce score
    inattendu – et remarquable pour un candidat inconnu dans
    l’arrondissement , se confrontant à la fois au RPR-UDF et au PS, et dont
    c’était la toute première campagne électorale – a permis à M.
    Asselineau d’être élu Conseiller de Paris.
  8. À l’été 2013,
    cela fait 12 ans que ces événements électoraux se sont déroulés. Depuis
    lors, et comme cela est exposé ci-après, M. Asselineau s’est
    définitivement séparé de M. Pasqua et du RPF, puis a créé l’Union
    Populaire Républicaine le 25 mars 2007, justement pour rompre avec les
    ambiguïtés du « souverainisme » qu’il avait découvertes. C’est la raison
    pour laquelle il a décidé de ne pas se représenter aux élections
    municipales parisiennes, tenues en mars 2008, préférant perdre son
    mandat électoral plutôt que de transiger avec ses idées. Le cas est
    suffisamment rarissime pour qu’il mérite d’être souligné.
  9. M. Asselineau n’a plus travaillé avec M. Pasqua lorsque celui-ci a quitté la présidence du Conseil Général des Hauts-de-Seine le 30 mars 2004. Cela fait donc bientôt 10 ans que M. Asselineau n’a plus travaillé auprès de M. Pasqua. En
    comparaison, les 3 ans et 3 mois pendant lesquels M. Asselineau a été
    détaché au Conseil Général des Hauts-de-Seine auprès de son président
    apparaissent comme un simple épisode de sa vie professionnelle et
    l’élément d’une évolution personnelle, et non un engagement de longue
    durée.
  10. M. Asselineau a créé l’Union Populaire Républicaine le 25 mars 2007,
    seul et sans aucun soutien politique, financier ou médiatique. M.
    Pasqua, qui a formellement désapprouvé sa démarche, lui a refusé toute
    aide, mais a également tout fait pour le dissuader puis pour l’entraver.
  11. Par ailleurs, ceux qui n’apprécient pas que M. Asselineau ait été l’adjoint,
    au début des années 2000, d’un responsable politique dont l’image ou la
    réputation sont controversées, doivent faire preuve de la même
    vigilance, voire d’une sévérité plus grande encore, en examinant le
    pedigree des ténors de la politique française :
    • M. Philippe de Villiers a été beaucoup
      plus proche, politiquement, de M. Pasqua que M. Asselineau puisqu’il a
      fondé le RPF avec l’ancien ministre
    • M.Nicolas Dupont-Aignan a été, lui
      aussi, beaucoup plus proche de M. Pasqua que M. Asselineau, puisqu’il
      fut l’un des rares députés du RPR à rejoindre le RPF de MM. Pasqua et
      Villiers, parti où il occupait ainsi une position de choix.
    • MM. Alain Juppé, François Bayrou, etc.
      ont été des collègues au gouvernement de M. Pasqua. Du fait de la
      solidarité gouvernementale, ils ont donc été pleinement solidaires des
      actions ministérielles de M. Pasqua en tant que ministre de l’Intérieur.
    • Mesdames Ségolène Royal et Martine
      Aubry, ainsi que Messieurs Lionel Jospin, Jacques Delors, Dominique
      Strauss-Kahn, François Hollande, Jack Lang, Jean-Luc Mélenchon, etc.
      doivent tous leur carrière politique à François Mitterrand, dont ils ont
      été non seulement de très proches collaborateurs, mais aussi des
      ministres en vue pour la plupart. Or, l’image de François Mitterrand a
      énormément souffert des révélations survenues à la fin de sa vie.
      Rappelons en effet qu’au moment où M. Pasqua faisait de la Résistance (à
      l’âge de 16 ans, ce que nul ne conteste), M. Mitterrand se faisait
      remettre, en 1943, la francisque n°2202 par le maréchal Pétain en
      prêtant obligatoirement le serment suivant : « Je fais don de ma
      personne au maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la
      France. Je m’engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa
      personne et à son oeuvre.
      » Cf. la photo sur : http://www.fil-info-france.com/actualites-monde/mitterrand-petain-photo.htm
      Rappelons aussi que François Mitterrand a entretenu une amitié
      constante avec René Bousquet, et l’a protégé jusqu’au bout, même dans
      ses fonctions de président de la République. (cf. ici une photo de
      François Mitterrand déjeunant en famille avec René Bousquet dans les
      années 70 : http://mai68.org/spip/local/cache-vignettes/L367xH355/Mitterrand-Bousquet_repas-1205b.jpg)
    • Rappelons que René Bousquet avait été
      nommé par Pierre Laval, en avril 1942, au poste de secrétaire général à
      la police avec délégation générale et permanente de signature du chef du
      gouvernement et que cette délégation lui donnait rang de ministre.
      Qu’il exerça à ce titre un rôle principal dans la collaboration
      policière de Vichy avec l’occupant allemand et qu’il organisa en
      particulier la rafle des Juifs de l’été 1942 (dite « rafle du Vel d’Hiv
      »). Qu’il mit en œuvre l’initiative avec Laval de faire rafler et
      déporter également les enfants et qu’il suggéra lui-même aux Allemands
      de déporter non seulement des Juifs étrangers de la « Zone occupée »,
      mais encore de la « Zone libre ». Pour tous ces faits, René Bousquet fut
      inculpé de crime contre l’humanité en 1991. François Mitterrand, à
      l’époque à l’ Élysée, fit tout pour entraver la marche de la justice
      (jusqu’à l’assassinat de René Bousquet en 1993). Or, relevons qu’au même
      moment où François Mitterrand protégeait ainsi le responsable en chef
      de la rafle du Vel d’Hiv :
    • M. Lionel Jospin était son ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale
    • Mme Ségolène Royal était son ministre de l’Environnement
    • M. Strauss-Kahn était son ministre de
      l’Industrie et du Commerce extérieur.N’est-ce pas autrement plus
      compromettant que d’avoir été au cabinet du président du Conseil Général
      des Hauts-de-Seine ?
  12. Les exemples que nous venons de citer montrent, à notre sens, là où s’arrête l’enquête légitime sur une personnalité
    et là où commence le procès en sorcellerie, avec tous les
    sous-entendus, les amalgames et les raccourcis de raisonnement qui s’y
    rattachent dans le seul but de salir quelqu’un. De même qu’il serait
    controuvé et injuste de disqualifier M. Jospin, Mme Royal ou M.
    Strauss-Kahn au seul motif qu’ils furent les collaborateurs très proches
    d’un chef d’État ayant été pétainiste, ayant obtenu la francisque et
    usant de ses plus hautes fonctions pour protéger un homme inculpé de
    crimes contre l’humanité, de même il est controuvé et injuste de
    reprocher à M. Asselineau d’avoir été l’un des subordonnés, pendant 2
    ans et 9 mois, d’un homme auquel sont reprochés des griefs financiers
    pour des faits survenus de nombreuses années auparavant. À cette aune,
    du reste, il n’est sans doute pas un seul haut fonctionnaire ou
    responsable politique auquel, en fouillant un peu,on ne puisse chercher
    noise. À cette aune, également, il aurait aussi fallu disqualifier
    Charles de Gaulle lors de son Appel du 18 juin 1940. Car l’homme qui
    assura le début de carrière de De Gaulle fut Pétain lui-même. En 1925,
    Charles de Gaulle fut détaché à l’état-major du maréchal Pétain,
    vice-président du Conseil supérieur de la Guerre, dont il devint la «
    plume ». Et en 1927, c’est Pétain qui fit entrer de Gaulle à l’École de
    guerre, ce qui lui assura une promotion rapide. Les deux hommes
    restèrent d’ailleurs très liés et eurent une correspondance active
    jusque dans le milieu des années 30. Nous le demandons : le fait que le
    fondateur de la France Libre ait été l’un des proches collaborateurs du
    maréchal Pétain plusieurs années auparavant aurait-il été un motif
    légitime pour lui refuser son concours lorsqu’il lança son Appel du 18
    juin 1940, puis pour lui refuser de mener auprès de lui le combat pour
    la libération de la France ?

CONCLUSION

En réalité, ce qui importe, c’est de se faire une opinion sur l’ensemble d’un parcours biographique, sur les décisions prises, les déclarations prononcées, les actes réalisés, les faits avérés, les inflexions et les ruptures assumées.

Nous invitons le public intéressé à se renseigner : M. Asselineau n’a jamais prononcé un discours, répondu à une interview, écrit un document, qu’il ne puisse contresigner à tout moment et qui ne soit empreint de son sens éminent de l’État et des plus hautes valeurs républicaines.

M. Asselineau n’a jamais fait l’objet de la moindre enquête judiciaire, ni à titre privé, ni à titre professionnel. Son nom n’a jamais été simplement même évoqué dans des « affaires » d’une quelconque personnalité politique.

Quiconque l’a approché sait qu’il s’agit d’un homme absolument droit et intègre et son déroulement de carrière en fournit d’ailleurs la plus éclatante des démonstrations.

Alors que son parcours scolaire et universitaire, son appartenance au prestigieux corps de l’inspection générale des finances, et sa fréquentation des allées du pouvoir, lui auraient aisément permis d’obtenir un poste de ministre ou de directeur général d’une grande banque, avec les honneurs, le prestige et les rémunérations qui s’y attachent, M. Asselineau a préféré sacrifier ce type de carrière pour défendre ce en quoi il croit et pour convier tous ses concitoyens à se mobiliser pour sauver la France. Il n’y a là nul calcul et nulle rouerie mais simplement la réaction de refus d’un homme qui a vu de près l’état de la scène politique française et qui a décidé de se battre pour arrêter l’effondrement de son pays.

Certains peuvent certes lui reprocher de s’être rapproché de M. Pasqua lorsque celui-ci a créé le RPF en 1999.

Mais si François Asselineau l’a fait, c’est parce que, voici 15 ans, il a sincèrement cru que le but de ce parti politique était de libérer la France de la construction européenne. Et s’il s’est séparé définitivement de M. Pasqua voici 9 ans, c’est parce qu’il a constaté que ce n’était pas le cas.

On peut lui reprocher peut-être de la naïveté à cette occasion. Mais que celui qui n’a jamais placé ses espoirs à tort dans un parti politique vienne donc lui jeter la première pierre !

François Asselineau a créé l’UPR pour en finir justement avec tous ces partis leurres, « souverainistes » de gauche ou de droite, qui trompent les Français comme lui même a été dupé lors de son passage au RPF.

C’est parce que l’UPR est un parti droit et honnête, et parce que sa Charte fondatrice, rédigée par François Asselineau lui-même, est d’une clarté absolue sur les analyses et les propositions, qu’un nombre croissant de Français le rejoignent, et en particulier de nombreux citoyens électeurs de gauche. S’ils le font et s’ils y restent, c’est parce qu’ils ont pu constater, au jour le jour, que M. Asselineau mérite leur confiance.

Il a l’étoffe d’un homme d’État qui se situe au-dessus du clivage droite-gauche et il possède au plus haut point les valeurs d’écoute, de souci de l’autre, de courage et d’intégrité politique et morale dont la France a besoin.

En voulant se libérer de l’UE, l’UPR est donc un parti de réactionnaires et de nostalgiques.

L’UPR souhaite garantir de nouveaux droits civils et politiques aux Français : il s’inscrit donc davantage dans une logique de progrès.

À l’inverse, l’idée de « faire Europe » est encore plus ancienne que le programme du CNR de 1944. On en trouve des évocations ou des mentions explicites au Moyen Âge, durant l’époque carolingienne, dans les écrits et les discours de Victor Hugo, et dans des archives produites par les autorités allemandes nazies. Donc, si l’UPR devait être qualifiée de « réactionnaire », les partisans de la prétendue « construction européenne » doivent être qualifiés d’« archiréactionnaires ».

Pour obtenir des preuves quant aux origines sulfureuses et nauséabondes de l’idée d’Europe, vous pouvez visionner la conférence de François Asselineau sur les origines cachées de la construction européenne : https://www.upr.fr/conferences/les-origines-cachees-de-la-construction-europeenne-2/

Faire l’Europe, c’est regarder vers l’avenir et non pas vers le passé, contrairement au Frexit.

À l’UPR, on analyse beaucoup l’Histoire, pour éviter de répéter demain les erreurs du passé. En effet, l’Histoire ne se répète certes jamais, mais elle bégaye souvent. Les politiques actuels devraient se documenter, car la « construction européenne » répète bien des erreurs passées des sociétés humaines.

Pourquoi « construire l’Europe » serait-il plus un progrès que de préserver le cadre national ? Les empires ont toujours existé, et la mondialisation existe depuis l’Antiquité. Le monde n’a pas attendu le xxᵉ et le xxiᵉ siècles pour exister. La mondialisation est un fait politique que nous appelons la globalisation, stade suprême de l’uniformisation des peuples et des nations.

Pourquoi François Asselineau a-t-il refusé de débattre avec Jacques Cheminade durant la présidentielle de 2017 ?

Ce refus n’était pas motivé contre la personne de M. Cheminade, ou bien par un calcul politicien. Il s’agissait de dénoncer une dérive antidémocratique orchestrée par les grands médias en France.

La création d’un statut de « grands candidats » d’une part et de « petits candidats » d’autre part n’est pas honnête, sans compter que les « grands candidats » se complaisent la plupart du temps dans ce jeu médiatique. Cette pratique arbitraire de la part des médias oriente l’intérêt et pour finir le vote des électeurs sur certains candidats, les autres ayant été « préfiltrés », ce qui entrave donc le bon fonctionnement de la démocratie. Entendre certains médias tenter de justifier cette pratique est irrecevable et insupportable, d’autant plus lorsqu’ils se présentent en grands défenseurs de ladite démocratie et de la liberté d’expression.

Tous les candidats doivent être traités de façon équitable, ou bien les médias en question doivent se passer du bénéfice (notamment financier) de médiatiser des événements électoraux. Les élections ne sont pas un événement sportif, ou de divertissement, mais un événement qui engage l’avenir et la vie de millions de Français et de Françaises.

Source :

Être contre l’Europe, c’est être xénophobe et raciste.

Chercher à créer une entité supranationale continentale restreint le périmètre des coopérations, et fait pencher la politique des pays du continent européen vers une vision raciale et religieuse (Europe blanche et chrétienne). La théorie du « choc des civilisations » de Samuel Huntington est le fer de la lance de cette propagande pseudo-scientifique.

Cette vision caricaturale occulte des enjeux géostratégiques bien plus déterminants, comme les relations tendues entre Washington et Moscou, y compris sur le plan militaire. Elle occulte également l’amitié, parfois pluriséculaire, de la France avec les peuples du Moyen-Orient (alliance de la France avec l’Empire ottoman) ou des autres continents.

Contrairement à ce qui est relayé complaisamment par certains médias, la montée de gouvernements néonazis dans les pays frontaliers de la Russie converge avec la stratégie de l’OTAN visant à exacerber la tension avec la Russie, alors que l’OTAN est une organisation d’un autre âge, dont l’obsession est l’anéantissement des moyens militaires de la Russie. Aujourd’hui, en étant membre de l’Union européenne et étant ainsi soumise à l’article 42 du TUE, la France ne peut pas s’opposer à cette situation, car la plupart des pays de l’Est en Europe, frontaliers de la Russie, réclament cet appui de l’OTAN. Pire, la France est même obligée de contribuer à cette escalade dangereuse en stationnant ses propres troupes à proximité de la frontière russe, dans les pays baltes, du fait de son appartenance à l’OTAN. L’UPR réclame une position diplomatique plus prudente et une non-ingérence militaire. Cette position n’est possible au regard du droit international qu’en dehors de l’OTAN.

« Construire l’Europe » revient en définitive à faire fusionner des peuples qui n’ont pas les mêmes intérêts nationaux que la France ni la même vision du monde. Cette marche forcée, à la résonance militaire, risque de découler sur des conflits, des blocages et une montée des tensions identitaires, tout cela au plus grand profit des élites atlantistes.

Pour l’UPR, le dogme de la « construction européenne » se fait au détriment du maintien et du renforcement de l’amitié entre les peuples. La France aurait plutôt intérêt à renforcer ses partenariats avec des pays émergents comme la Chine, le Brésil, ou encore la Russie. Notamment, l’argument selon lequel la France serait « inexistante » au niveau mondial et menacée par des pays comme la Chine, constitue en réalité le véritable discours racialiste et xénophobe.

En se renfermant au sein du périmètre de l’UE, restreint à des États du continent européen, la France est en train de couper les liens qu’elle pourrait davantage développer avec des pays du monde entier, à commencer par ceux de la francophonie. En effet, entre l’Union européenne et la francophonie, il faut choisir ! Les deux sont fondamentalement incompatibles, car la moitié des locuteurs francophones sont répartis sur les autres continents, notamment en Afrique.

L’UPR est un parti anti-allemand, germanophobe !

L’UPR n’est pas germanophobe. Elle s’oppose avec fermeté aux discours visant à faire de l’Allemagne le bouc émissaire des dysfonctionnements de l’UE ou de l’euro. L’UPR considère l’Allemagne comme un pays partenaire, ceci au même titre que tous ses autres pays.

Néanmoins, nous soulignons l’asymétrie des bénéfices apportés par l’euro aux différents pays de la zone euro. Certains sont perdants : principalement les pays du Sud de l’Europe, et à moindre degré la France. D’autres pays sont gagnants, au premier rang desquels l’Allemagne. C’est une vérité désagréable mais factuelle. La conséquence en est que le gouvernement allemand est celui qui dirige la politique économique communautaire. Cela contredit le mythe d’une gouvernance économique qui serait partagée à égalité entre les États membres de la zone euro. Ce sont, à l’inverse, des fractures qui se forment entre les économies nationales.

Source : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/02/27/20002-20190227ARTFIG00101-selon-une-etude-allemande-l-euro-aurait-particulierement-nui-aux-francais.php

De plus, du fait de la crise financière de 2008, les pays du Sud de l’Europe sont entrés dans un cercle vicieux qui fait croître leur dette. L’Allemagne, de par son appartenance à l’euro et des créances qu’elle accumule vis-à-vis des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Italie ou encore l’Espagne, se retrouve à devoir se porter garante de la dette de ces pays. Les bienfaits de l’euro pour l’Allemagne conduisent paradoxalement celle-ci à une situation insupportable de créditeur continental dont elle prévoit qu’elle ne recevra jamais le remboursement des dettes dont elle dispose, puisqu’elles sont tellement importantes.

Cela fait autant de raisons pour lesquelles il n’est pas dans l’intérêt de la France, ni même de l’Allemagne, de reste dans l’euro. L’UPR reconnaît ainsi que le gouvernement allemand, tout à fait légitimement, défend ses intérêts nationaux. Nous estimons que la France n’a plus à subir cela et que, en sortant de l’UE et de l’euro, nous retrouverons les moyens de dialoguer, de commercer et de nouer des partenariats d’égal à égal avec l’Allemagne comme avec le reste des pays qui resteraient membres de l’UE.

Le traité d’Aix-la-Chapelle, signé le 22 janvier 2019 par le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, est pour l’UPR une preuve que l’UE, à 28 États, ne fonctionne pas, puisque l’Allemagne et la France se retrouvent pour s’accorder bilatéralement sur des problèmes pour lesquels l’UE est en incapacité de prendre des décisions. Sans compter que l’entretien de décisions bilatérales franco-allemandes sur des sujets aussi importants revient à considérer les autres États membres de l’Union comme des États de seconde zone. Ces accords sont donc pour la France un déshonneur sur la forme, puisqu’ils se font sans l’avis des partenaires européens qui se retrouvent surpris d’apprendre dans la presse le lendemain la signature de ce traité entre les seules France et Allemagne. Ils sont aussi une forfaiture sur le fond, puisque les Français sont très peu au courant des détails de ce traité, qui est présenté sous l’euphémisme de « Traité de coopération ». Ce traité s’inscrit dans la lignée de l’hypocrisie dangereuse du dogme euroatlantiste de la « construction européenne ».

Nous soulignons, dans ce contexte, que les intentions de l’Allemagne restent ambivalentes, voire contradictoires. En effet, le président américain George W. Bush et le Chancelier d’Allemagne Gerhard Schröder ont signé « l’Alliance germano-américaine pour le xxiᵉ siècle » en 2006. Il s’agit d’un traité bilatéral de coopération, dans lequel l’Allemagne réaffirme, notamment, sa volonté de coopération — certains diront de vassalisation, envers l’OTAN.

Pourquoi, dans ces conditions, la France devrait-elle signer un traité bilatéral de coopération avec une Allemagne déjà très engagée envers la politique internationale des États-Unis ?

Tout ceci, alors même que la France possède tous les atouts et les leviers d’action d’une grande puissance mondiale : arme nucléaire, armée conséquente, siège au Conseil de sécurité de l’ONU, diplomatie étendue et respectée, rayonnement culturel international, bonne réputation internationale, etc.

Pour en savoir plus sur l’analyse que fait l’UPR du traité d’Aix-la-Chapelle signé en janvier 2019 : https://www.youtube.com/watch?v=2F0Pe8nIM6I.

Sortir de l’Europe nous coûtera énormément d’argent !

Hélas, il s’agit d’une idée reçue, et entretenue par une vision catastrophiste à court terme dans le cadre de ce que l’on appelle en relations publiques le « Project Fear ». Le Projet peur est une technique de manipulation de masse importée des États-Unis.

À long terme, la France perdra plus d’argent du fait de la surévaluation de l’euro ou de la contribution à l’Union européenne, qu’elle n’en perdra pendant le processus de sortie de l’UE. De plus, un certain nombre d’économistes s’accordent à dire que l’euro se dirige inévitablement vers une désintégration structurelle. L’UPR dit qu’il faut agir maintenant, plutôt que d’attendre une crise monétaire dont le coût sera exorbitant.

Très exactement, la contribution actuelle de la France à l’Union européenne s’élève à 21 milliards d’euro par an, dont 14,2 milliards sont reversés à la France pour divers projets, dont la PAC, auxquels les bénéficiaires sont tenus de leur apposer le symbole du drapeau européen.

Avec le Brexit à venir, la contribution de la France augmenterait de 3 milliards d’euros en 2019, et de 4 milliards d’euros en 2020 (http://www.assemblee-nationale.fr/15/projets/pl0235.aspII). Il faut également compter les coûts indirects, qui se chiffrent à 9 milliards d’euros d’application des normes européennes pour les administrations publiques (État, collectivités territoriales, établissements publics), 30 milliards d’euros par an en application des normes européennes pour les entreprises, 5 milliards d’euros en cofinancements et condamnations pécuniaires, et 9 milliards d’euros en déficit fiscal budgétaire. Notre appartenance à l’Union européenne nous coûte donc déjà au moins 60 milliards d’euros par an. À ce chiffre, il faut ajouter ce que nous fait perdre l’article 63 du TFUE, article qui autorise les délocalisations (donc à terme la désindustrialisation), l’évasion fiscale, qui coûterait à la France plus de 100 milliards d’euros par an. L’euro, trop cher de 6 % pour la France, ruine notre économie, puisque cela nous empêche d’être compétitifs, avec un effet de casse sociale pour compenser l’impossibilité de dévaluer souverainement notre monnaie au gré des besoins.

Sortir de l’Union européenne et de l’euro nous permettrait donc de faire de grosses économies, et de récupérer notre souveraineté monétaire.

Sortir la France de l’UE et de l’euro ne risque-t-il pas d’isoler la France ?

196 pays du monde ne sont pas dans l’UE, et pour certains ni dans l’euro. Pour autant, ils survivent très bien de cette absence de contrainte supranationale, à commencer par la Suisse, la Norvège, l’Islande, Singapour, etc. Au contraire, l’influence et l’indépendance de la France (francophonie, diplomatie, culture, défense, etc.) regagneraient de l’ampleur avec un Frexit qui lui permettrait de se rouvrir sur le monde, sur l’universel. La France pourrait renouer des partenariats économiques stratégiques sous la forme de coopérations internationales avec les pays émergents, comme la Chine, l’Inde, le Brésil ou la Russie.

Par ailleurs, l’euro finira tôt ou tard par exploser : autant anticiper le plus tôt possible sa sortie par la France pour éviter diverses catastrophes.

Vous rendez-vous compte que mettre en œuvre le Frexit ce serait provoquer l’anarchie ?

Ne trouvez-vous pas que c’est déjà « l’anarchie » actuellement ? Des gilets jaunes descendent depuis novembre 2018 dans les rues, sur les places publiques, et les ronds-points tous les week-ends, et ce depuis plusieurs mois. Les institutions sont remises en question : la police, l’armée, les médias, la République, la Constitution, etc. La confiance des Français et des Françaises dans celles-ci s’effrite au fil du temps au point d’être devenue préoccupante.

La mise en œuvre de la sortie de la France de l’Union européenne n’est pas compliquée. Ce qui l’est, c’est le fait que les européistes ne reconnaissent pas l’expression souveraine et majoritaire du peuple en 2005 en France et aux Pays-Bas pour le référendum, et en 2016 pour le Brexit au Royaume-Uni. En effet, lors du référendum sur le traité de Lisbonne en France en 2005, les Français ont voté non à 55 %. Pourtant, ce vote a été bafoué deux ans plus tard par la ratification du traité de Lisbonne par la procédure réunissant le Parlement en Congrès.

La « construction européenne » est irréversible. Il est donc trop tard pour faire marche arrière. C’est le sens de l’Histoire.

Le fait même d’avoir rajouté l’article 50 au TUE, qui prévoit la possibilité juridique de rupture de la participation d’un État membre à l’Union européenne, est la preuve même du doute de l’irréversibilité de cette « construction ». Il en est de même pour les Allemands qui demandent à obtenir dans les traités une clause de retrait de l’euro.

Jamais aucun choix du peuple souverain ayant ratifié un traité, que ce soit par ses représentants ou par référendum, est irréversible. Le principe même de la vie, c’est que l’on peut changer d’avis. En démocratie, le peuple a le droit de changer d’avis et de se tromper : ce qu’un peuple a décidé de faire un jour, il peut décider de le défaire ultérieurement. Sinon, les mandats électifs seraient à vie et Valéry Giscard d’Estaing, ayant été élu en 1974, n’aurait pas pu être chassé de l’Élysée en 1981. Pourquoi donc les Français, ayant ratifié d’extrême justesse le traité de Maastricht en 1992, sur la foi de promesses qui ont été entièrement démenties par les événements ultérieurs, n’auraient-ils pas le droit d’en libérer la France deux décennies après ?

La « construction européenne » serait-elle un dogme religieux ? Demandez à tout contradicteur qui refuse avec arrogance et dérision de débattre de la sortie de l’Union européenne si elle est à ses yeux un dogme religieux. Cela représenterait-il un sacrilège que de remettre le dogme en cause ? Serait-ce un blasphème ? La remise en cause du principe même de la « construction européenne » constituerait-elle un délit d’opinion ? Faites-lui remarquer que la construction européenne n’est jamais qu’un choix politique, et demandez-lui s’il trouve normal, dans une démocratie, qu’un choix politique soit considéré de facto comme interdit de tout débat et de toute contradiction. Est-il normal de ne jamais comparer les résultats de la « construction européenne » aux promesses faites à son sujet ? Attirez son attention sur le fait que le traité de Maastricht, qui ne fut ratifié que par une majorité extrêmement faible de 51 % de votants (et seulement 34,4 % d’électeurs inscrits), n’a tenu aucune des promesses que ses partisans avaient fait miroiter aux Français pour les exhorter à voter Oui au référendum du 20 septembre 1992. Bien au contraire, alors que l’euro avait été présenté comme devant créer « plus de richesses, plus de croissance et plus d’emplois », la zone euro est la zone de plus faible croissance mondiale depuis plus de dix ans. De même, alors que l’Union européenne devait rendre la France « plus puissante », notre pays ne cesse de dégringoler et voit sa présence s’effacer à toute allure à travers le monde, notamment au profit d’une américanisation accélérée de tout le continent européen. Demandez donc à votre contradicteur qui refuse le débat s’il trouve normal de ne jamais comparer les résultats de la « construction européenne » aux promesses faites à son sujet.

Après 60 ans d’attente, quand la « construction européenne » sera-t-elle achevée et à quoi ressemblera l’édifice ? Demandez-lui encore quand cette « construction européenne », dont les fondations ont été posées par la déclaration dite « Déclaration Schuman » du 9 mai 1950, sera achevée ? Accepterait-il d’acheter un appartement dans un immeuble en « construction » qui ne serait toujours pas achevé au bout de 60 ans, qui prendrait l’eau de partout, dont le plan serait devenu incompréhensible, dont les architectes ne seraient d’accord sur rien et dont nul ne serait capable de dire, ni quand est-ce qu’il sera achevé, ni à quoi il ressemblera lors de la remise des clés ? Demandez-lui d’ailleurs s’il sait lui-même quels seront les États membres de cette « Europe », et quel est le résultat final recherché ? Demandez-lui s’il sait même quels sont les actuels États membres ?

Pourquoi faudrait-il conserver une stratégie fixée il y a 60 ans et qui ne marche manifestement pas ? Demandez-lui ce qu’il penserait d’une entreprise qui refuserait depuis plusieurs décennies de produire son compte d’exploitation et son bilan, dont les résultats iraient par ailleurs de mal en pis, dont toutes les parts de marché s’effondreraient, et dont la direction générale refuserait pourtant mordicus de changer sa stratégie fixée… en 1950 ! Demandez-lui ainsi pourquoi l’on n’aurait pas le droit de changer une stratégie dont les résultats sont aussi désastreux. Si votre interlocuteur vous assure que, les Français ayant voté Oui au traité de Maastricht en 1992, ils ne peuvent plus revenir sur leur vote, demandez-lui pourquoi, dans ce cas, le projet de traité devant donner une « Constitution pour l’Europe », rejetée par les Français par référendum en 2005, a quand même été adopté ensuite, par des artifices de présentation puis des ruses de procédure ayant abouti au traité de Lisbonne en 2007.

L’UPR parle beaucoup, mais ne fait rien pour agir.

L’UPR n’étant pas au pouvoir, il lui est compliqué de pouvoir agir à grande échelle pour mettre en œuvre les propositions contenues dans son programme. Elle ne peut que développer des analyses conformes au droit et à la légalité, développer sa notoriété auprès des Français, des médias, à l’international, et dénoncer les dérives des décisions des gouvernements français qui se soumettent les uns après les autres à la dictature de la « construction européenne ». L’UPR ne dispose pas encore d’élu au Parlement, ce qui ne lui permet pas d’apparaître comme une force représentative de propositions aux yeux de nos compatriotes.

Par ailleurs, l’UPR n’est financée que par les cotisations et les dons de ses adhérents et de ses sympathisants. Dans cette situation, il lui est compliqué de financer des actions de grande envergure, dont l’objectif serait d’atteindre un maximum de nos compatriotes. Notamment, il serait compliqué de financer des campagnes d’affichages par des sociétés privées de collages, ce que se permettent de faire d’autres forces politiques présentes actuellement sur la scène politique française.

Il faut savoir que les actions menées au nom de l’UPR (collages, tractages, peintures, porte-à-porte, etc.) le sont toutes grâce au dévouement bénévole de ses adhérents et de ses sympathisants, à tel point que l’UPR est certainement le parti politique de France comptant le plus grand nombre de militants actifs sur le terrain.

L’UPR est-elle une secte composée de fanatiques et dirigée par un gourou ?

D’après la Miviludes, une dérive sectaire correspond à « un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion qui porte atteinte à l’ordre public, aux lois ou aux règlements, aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l’intégrité des personnes. Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société ».

Un gourou est une personne qui dirige une secte. Il exige une obéissance absolue de ses membres, quoi qu’il puisse dire et faire, quitte à limiter la liberté de pensée et d’opinion, ainsi qu’une partie du libre arbitre de ses membres. Enfin, le gourou est attiré par l’argent

L’UPR ne s’inscrit dans aucun de ces éléments de définition, car :

— François Asselineau, président et fondateur du parti, est fonctionnaire. Depuis 2007, il est en position administrative de disponibilité. À ce titre, et en raison de son parcours professionnel interrompu en créant son mouvement politique, il pourrait toucher un traitement de haut fonctionnaire très confortable. Il n’est pas rémunéré en tant que haut fonctionnaire ni rémunéré tout court depuis décembre 2017, date à laquelle la révision des statuts de l’UPR, approuvée par le Bureau national, lui permet d’être rémunéré par l’association, avant que ne soient revus les statuts de l’UPR à l’automne 2017, lui permettant d’être rémunéré par un montant approuvé par le Bureau national (art. 16.4 des statuts de l’UPR). Bien qu’il dispose d’une certaine légitimité à apparaître en public et à s’exprimer, du fait de son titre de « président-fondateur », de ses compétences professionnelles et de son expérience, il n’est pas le seul cadre du parti à s’exprimer publiquement en son nom.

— L’UPR prétend se situer « au-dessus du clivage droite-gauche » : il accueille et il rassemble les Français a minima sur le fondement de sa Charte fondatrice (disponible en ligne depuis le 25 mars 2007 sans jamais avoir été modifiée), quels que soient leurs opinions politiques, leurs religions, leurs couleurs de peau, leur orientation sexuelle, etc. C’est donc l’opposé même d’une secte.

— Les adhérents de l’UPR ne sont d’accord a minima que sur le contenu de la Charte fondatrice du 25 mars 2007 rappelant les trois objectifs essentiels de l’UPR : libérer la France de l’UE, de l’euro et de l’OTAN pour rendre au peuple français sa démocratie. S’ils venaient à être en désaccord avec ces objectifs précis, ou si le président de l’UPR lui-même venait à en dévier, chacun serait libre de se retirer du mouvement (qui n’aurait plus de raison d’être).

— Pour construire son discours, l’UPR cite systématiquement ses sources, qui sont précises, publiques et irréfutables. Elle les analyse de manière à éveiller et à renforcer le sens critique de ses lecteurs.

Sources :

https://www.youtube.com/watch?v=-RcCfJMyBug

L’UPR étant contre l’UE, ce sera alors la fin d’Erasmus.

Erasmus s’étend au-delà du seul périmètre de l’UE. La sortie de la France de l’UE ne mettra pas fin à sa participation au programme Erasmus. La Suisse, par exemple, participe au programme Erasmus sans être dans l’UE.

L’UPR se propose de développer et d’institutionnaliser les échanges culturels avec le reste du monde, notamment pour les jeunes, en Russie, Inde, Chine, Japon, etc.

Vous n’arriverez à rien tant que vous restez uniquement sur Internet

L’UPR participe à la Fête du travail, le 1er mai. Nous avons inauguré notre première grande manifestation nationale à Paris le 1er mai 2018, en réunissant des adhérents et des sympathisants venant de toute la France.

1er mai 2019 à Paris
1er mai 2018 à Paris

Nous organisons également des Universités d’automne chaque année, à succès croissant !

La dernière en date a eu lieu à Vallers les 27 et 28 octobre 2018. Voici l’un des débats qui y a été présenté :

La France va-t-elle disparaître ? Emmanuel Todd – Aurélien Enthoven – François Asselineau

Par ailleurs, nos militants de terrain sont partout : sur les marchés à tracter, à coller des affiches sur les périphériques des grandes villes et jusque dans les coins les plus reculés de la ruralité, sur les places publiques à tenir des stands exposition, etc.

3. POSITIONNEMENT POLITIQUE DE L’UPR ET PROPAGANDE EUROPÉISTE

Qu’est-ce que l’UPR pense de l’énergie nucléaire ?

L’UPR n’a pris position ni pour le maintien de l’électricité nucléaire en France ni pour sa suppression à terme.

Centrale nucleaire de Saint-Laurent-des-Eaux.jpg

Pour l’UPR, cette question énergétique est certes très importante, mais elle l’est indubitablement moins que l’urgence absolue à faire sortir au plus vite la France du désastre économique, social, monétaire, financier, agricole, industriel, éducatif, scientifique, culturel, linguistique, diplomatique, géopolitique, militaire, démocratique, politique et moral dans lequel nous entraînent l’Union européenne, l’euro et l’OTAN.

 La priorité du moment est de rassembler les Français sur cet impératif de libération nationale et de rétablissement de la démocratie. D’ici là, l’évocation de la question du nucléaire introduit un clivage inutile parmi les Français (on en voit d’ailleurs les effets avec les négociations conflictuelles entre le PS et EELV), au moment même où nous devons au contraire les rassembler ; et l’affirmation d’une option anticipe indûment sur le débat démocratique à venir.

 Du reste, imagine-t-on que, le 18 juin 1940, le général de Gaulle ait assorti son appel à tous les Français pour poursuivre la Résistance d’un engagement à maintenir en activité les houillères du Bassin de Lorraine ?… Il y a une hiérarchie de priorités à respecter si l’on veut être efficace.

 Il n’en demeure pas moins que le choix de notre approvisionnement énergétique est une question très importante. Elle nous paraît même tellement importante que nous estimons qu’elle devra être tranchée directement par les Français eux-mêmes. Ce choix se fera à l’issue d’un débat public approfondi, éclairé par les enseignements de la recherche scientifique, dans lequel toutes les sensibilités de l’opinion et des experts pourront être loyalement représentées et confrontées, comme il sied dans une démocratie.

 Ajoutons que, si nous sommes tous très attachés à la nécessité que la France détermine elle-même ses choix en ce domaine comme dans tous les autres, la vérité oblige à dire qu’il serait illusoire de penser que l’on peut sortir soudainement du nucléaire. Aucun parti politique français, pas même EELV, ne propose d’ailleurs une sortie immédiate. Il faut en revanche certainement poursuivre et intensifier le développement des sources alternatives pour diminuer graduellement le poids du nucléaire. En particulier, le coût de revient de certaines énergies alternatives diminue tellement vite qu’il n’est pas exclu que l’une ou l’autre  finisse par être aussi rentable que l’énergie nucléaire à horizon d’une dizaine d’années. Le débat public que l’UPR proposera aux Français de trancher devra avoir lieu après un bilan complet de cette montée en puissance des énergies alternatives. Ce bilan sera engagé dès notre arrivée au pouvoir afin que les Français puissent rapidement se prononcer sur cette question.

L’UPR veut-elle rétablir des contrôles aux frontières ?

Pour contrer toute volonté de récupérer notre souveraineté nationale, la propagande européiste a l’habitude de pousser des cris d’indignation en demandant  avec une moue dégoûtée si l’on souhaite « en revenir aux contrôles aux frontières ». L’objectif qu’elle poursuit avec ces airs faussement effarés est de faire peur aux populations, en voulant faire croire que le rétablissement de contrôles aux frontières serait la marque d’un État policier et la preuve d’une volonté d’enfermer les Français dans un univers carcéral.

Cette manipulation est spécialement impudente de la part de gens qui n’ont par ailleurs de cesse que de violer les résultats des référendums qui ne leur conviennent pas et de mettre la population sous des contrôles de plus en plus serrés et attentatoires aux libertés publiques (progression exponentielle des caméras de vidéosurveillance, passeports biométriques, transfert de données transatlantiques, surveillance d’Internet, mise en place subreptice d’un parquet judiciaire européen et d’un budget européen, confusion des pouvoirs exécutifs et législatifs au sein de la Commission européenne, etc.).

Cette manipulation est d’autant plus impudente que le principe des contrôles des flux internationaux… demeure aujourd’hui la règle dans un nombre significatif de cas.

1) Le contrôle des flux internationaux demeure la règle dans un nombre significatif de cas

Les frontières françaises sont en effet toujours surveillées par des douanes (pour les flux de marchandises) et par la police de l’air et des frontières (pour les flux de personnes), dès lors que l’on part ou que l’on revient d’un État situé en dehors de l’UE ou de l’Espace Schengen selon les cas.

Il suffit ainsi de partir ou de revenir, en avion ou en bateau, de Londres (hors Espace Schengen), Dublin (idem), Marrakech, New York, Tunis, Istanbul, Saint Domingue, Oslo, Le Caire, Bangkok, Caracas ou Tokyo pour constater, aux aéroports de Roissy, Bordeaux, Nice, Lyon, comme aux ports du Havre ou de Marseille, que des policiers contrôlent les pièces d’identité et que des douaniers exercent un contrôle aléatoire des bagages. Aucun des européistes n’y trouve, que l’on sache, matière à s’évanouir d’indignation !

Par ailleurs, ce contrôle des flux internationaux ne se limite pas à la proximité géographique des frontières nationales. La police et les douanes françaises ont toujours été – et restent – habilitées à procéder à des contrôles sur tout le territoire de la République, et pas seulement au moment du franchissement des frontières.

C’est ainsi, par exemple, que la « cellule TRACFIN » (Traitement du Renseignement et Action contre les Circuits FINanciers clandestins) a été créée en France, en 1990, comme service administratif, relevant du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, afin de surveiller les flux financiers, notamment les flux internationaux, suspects de blanchiment d’argent sale.

2) Mais deux choses essentielles ont changé au cours des trente dernières années

En revanche, deux choses essentielles ont changé au cours des trente dernières années :

A- D’une part la disparition du contrôle de la police des frontières et des douanes aux frontières dites « intérieures » à l’Union européenne.

Il n’y a plus de poste de contrôle de police et de douanes à Tourcoing, Kehl, Menton, Hendaye, etc. C’est ce qui permet à des dizaines de millions de personnes d’entrer et de sortir du territoire national par la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, quelle que soit leur nationalité et sans aucun contrôle.

Notons que, si tous les États membres de l’UE ont abandonné le principe des douanes à l’intérieur de l’UE (c’est la base même du « Marché commun»), seuls 22 des 27 États membres ont également abandonné le principe du contrôle de police à l’intérieur de l’UE – ceux appartenant à « l’Espace Schengen ». 5 des 27 États, dont le Royaume-Uni et l’Irlande, maintiennent donc un contrôle du flux des personnes en provenance des autres pays de l’UE (d’où d’ailleurs la question récurrente des personnes refoulées par la police britannique et restant en attente à Calais).

B- D‘autre part le cadre réglementaire qui entoure tous ces contrôles.

La France n’est plus souveraine, ni sur le contrôle des flux de marchandises, ni sur celui des flux de personnes, ni sur celui des flux de capitaux. Les contrôles qu’elle continue d’exercer sont donc strictement encadrés par les traités européens et par les décisions prises par la Commission européenne en la matière.

Cette seconde remarque est capitale. Elle conduit à rappeler ici que l’UPR milite, non pas bien entendu pour isoler la France mais pour redonner aux Français leur  droit à décider par eux-mêmes de ce qu’ils veulent. C’est ce que l’on appelle la souveraineté, qui est un droit inaliénable.

3) Ce que veut l’UPR, c’est… ce qui existe dans la quasi-totalité des États du monde !

Nous estimons donc que c’est au peuple français – et à nulle autre entité – de déterminer les règles qui doivent s’appliquer à la circulation des capitaux, des marchandises, des services et des personnes.

Notre position n’a rien d’extravagant puisque c’est ce que font tous les pays du monde, à l’exception des États membres de l’Espace Schengen (et, pour certains domaines douaniers, les États membres de l’ASEAN en Asie du Sud-Est, de l’ALENA en Amérique du Nord et du Mercosur en Amérique latine).

Cette volonté de récupérer notre souveraineté nationale sur les conditions d’entrée et de sortie des capitaux, des marchandises, des services et des personnes, n’est en rien une idée irréfléchie. Elle est au contraire impérative si l’on veut commencer à s’attaquer sérieusement à la question des délocalisations et à la paupérisation tendancielle des salariés français qui en résultent, ainsi qu’au sort extrêmement précaire des générations futures.

C’est justement parce que le rétablissement des contrôles aux frontières et l’édiction de nouvelles règles, notamment en matière de transferts des capitaux et en flux de marchandises, se heurtent aux intérêts des détenteurs de capitaux et aux décisions de démantèlement appelées « mondialisation inévitable », que nos propositions font l’objet d’une caricature sans aucun débat.

La propagande euro-atlantiste habituelle en la matière consiste à tenter de faire peur aux populations, en lançant à la cantonade que reprendre sa souveraineté sur ces questions équivaudrait à « isoler » la France du reste du monde et à transformer notre pays en une espèce de Fort Chabrol ou de Corée du Nord autarcique.

C’est évidemment un mensonge éhonté, mais encore faut-il bien comprendre pourquoi c’est un mensonge, et comment il convient de répondre à ceux qui osent l’affirmer.

C’est un mensonge éhonté parce qu’il n’existe aucun rapport entre l’exercice de la souveraineté nationale et l’isolement. La France est depuis des siècles l’un des pays du monde les plus ouverts qui soit. C’était notamment le cas de la France des années 1960-1970, bien avant la politique de « mondialisation inévitable ». Il suffit de demander aux personnes ayant plus d’une cinquantaine d’années si la France de Charles de Gaulle ou de Pompidou était fermée sur le monde comme la Corée du Nord. Ils protesteront évidemment du contraire.

C’est aussi un mensonge éhonté parce que reprendre notre souveraineté ne préjuge pas des politiques qui seront ensuite déterminées de façon démocratique. La différence avec aujourd’hui, mais elle est essentielle, c’est que ce seront désormais de nouveau les Français qui décideront de ce qu’ils veulent.

Une fois que les Français auront récupéré leur souveraineté, il leur appartiendra de décider ce qu’ils veulent par des élections en matière de contrôles aux frontières, en matière de circulation des personnes, comme en matière de circulation des biens, des services et des capitaux, et d’y appliquer les lois de la République. Ces lois seront soit sévères, soit modérées, soit laxistes en fonction de ce qu’une majorité de Français aura librement décidé, au vu de la libre confrontation des programmes et des analyses. Et ces lois pourront être modifiées si la majorité des Français changent ensuite de point de vue.

Quelle est la position de l’UPR sur l’immigration ?

La question de l’immigration préoccupe nombre de nos concitoyens. Leurs avis sur la question sont d’ailleurs très partagés et très opposés, et souvent excessivement tranchés, selon des lignes de clivage complexes, qui correspondent pour partie au clivage droite-gauche, pour partie à l’histoire familiale de chacun, pour partie encore au milieu social et au lieu de résidence. C’est l’un des sujets qui divise le plus les électeurs et certains mouvements ou responsables politiques se sont fait un malin plaisir, dans tous les camps en présence, de jeter sciemment de l’huile sur le feu, avec pour arrière-pensée de détourner l’attention de sujets plus importants encore.

L’UPR estime quant à elle que tous les partis politiques français se moquent de nos concitoyens lorsqu’ils leur proposent des réponses à cette question de l’immigration sans la replacer dans le contexte de la construction européenne.

En effet, les questions stratégiques concernant l’immigration ont été, comme la quasi-totalité des choix stratégiques, retirés à la volonté souveraine du peuple français :

  • d’une part, les Accords créant l’Espace Schengen en 1985 ont abouti
    au démantèlement de tous les contrôles aux frontières terrestres. De
    telle sorte que des millions de personnes, quelle que soit leur
    nationalité, peuvent entrer sans vérification sur le sol français venant
    de Belgique, du Luxembourg, d’Allemagne, d’Italie ou d’Espagne.
  • d’autre part, la politique concernant l’immigration relève depuis plus d’une décennie du domaine dit des « compétences partagées » entre les États
    et l’Union européenne, en vertu du traité d’Amsterdam de 1997, ratifié
    en 1999 sans référendum. (Notons que ce traité a d’ailleurs
    institutionnalisé l’Espace Schengen à l’échelle européenne.) Depuis
    lors, les grands choix stratégiques en matière migratoire sont fixés par
    les institutions européennes, et en particulier par les services du «
    Commissaire européen pour la justice, la liberté et la sécurité » (c’est son titre), actuellement la Luxembourgeoise Viviane Reding.

C’est Mme Reding, par exemple, qui a condamné publiquement la France à l’automne 2010 pour les renvois groupés de Roms bulgares et roumains chez eux, en annonçant que la Commission européenne allait déclencher une procédure d’infraction en justice contre la France pour violation du droit européen dans cette affaire (Source).

C’est par ailleurs la Commission européenne qui a décidé qu’elle allait favoriser une immigration de travail en provenance des pays du sud, selon une procédure dite de « carte bleue » qui consiste à aller piller sans vergogne les ressources humaines des pays les plus pauvres, procédure reprise du « modèle » de la « carte verte » (green card) américaine (Source).

Ce cadre général ayant été rappelé, la position de l’UPR sur l’immigration est extrêmement claire :

1) – à la différence de tous les autres mouvements politiques français qui gardent le silence sur le diagnostic, l’UPR commence d’abord par expliquer aux Français l’état réel de la situation. Nous les informons qu’en matière d’immigration, comme pour la quasi-totalité des sujets fondamentaux, les grands choix stratégiques leur ont été dérobés pour être transférés aux institutions européennes, et cela sans qu’ils en aient conscience.

Nous souhaitons de la sorte éviter à nos compatriotes qu’ils perdent leur temps et leur énergie à se déchirer sur les « programmes en matière d’immigration » que leur lancent les autres partis politiques en pâture, puisque tous ces « programmes » sont de toute façon inapplicables dans le cadre de l’Union européenne. Un cadre duquel tous ces partis refusent par ailleurs de sortir pour de bon.

2)- en matière de philosophie politique, l’UPR estime par ailleurs qu’il est absurde de vouloir traiter les questions d’immigration en France en posant comme principe que notre politique doit être harmonisée avec celle de 26 autres États d’Europe, dont les intérêts et les contraintes en la matière sont extrêmement disparates.

Les politiques migratoires sont, partout, des sujets hautement sensibles. Elles touchent à la représentation mentale que chaque peuple se fait de son identité. Elles dépendent des liens historiques, économiques et sociaux que l’histoire a légués à chaque pays. Elles relèvent d’anticipations sur les besoins démographiques qui sont extrêmement variables entre pays européens et sur lesquels il n’y a d’ailleurs presque jamais consensus au sein même de chaque pays. Elles résultent ici ou là de la volonté de certains cercles dirigeants du monde économique d’utiliser cyniquement l’immigration pour peser à la baisse sur le niveau de salaires et de protection sociale des nationaux.

Dans ces conditions, en quoi est-il logique, utile, légitime et pertinent de forcer la France à harmoniser ses positions avec celles des gouvernements letton, finlandais, slovaque, danois, irlandais ou bulgare lorsqu’il s’agit de traiter des questions d’immigration en provenance des pays du Maghreb ou d’Afrique francophone ? Qui ne voit que le principal résultat à attendre d’une telle approche, outre créer des blocages bureaucratiques, est de donner aux questions d’immigration les dimensions d’une confrontation entre le monde blanc et riche de l’Europe et le reste du monde, alimentant ainsi la théorie funeste du Choc des Civilisations ?

3)- ces considérations générales étant faites, l’UPR se conforme strictement à sa Charte fondatrice et aux opinions extrêmement variées de ses adhérents et sympathisants en refusant de prendre une position plus tranchée sur les questions d’immigration et en appelant les Français à mettre ce débat provisoirement de côté.

Non pas, bien entendu, que nous considérions qu’il s’agit d’un sujet mineur. Mais parce que, comme l’ont prouvé les nombreuses années écoulées, un tel débat ne sert à rien d’autre, pour l’instant, qu’à diviser inutilement les Français sur un sujet sur lequel ils n’ont plus prise, tout en les empêchant de comprendre ce qui se passe vraiment.

Or tout ce qui divise les Français inutilement a une conséquence terrible : cela les empêche de se rassembler pour empêcher les européistes de poursuivre le démantèlement de notre démocratie et la mise sous tutelle de la France sous couvert de « construction européenne ».

4)- conformément à sa Charte fondatrice, l’UPR appelle en revanche tous les Français à se réunir provisoirement, au-delà du clivage droite-gauche, dans l’objectif fondamental de faire sortir la France de l’Union européenne AFIN DE REDONNER AUX FRANÇAIS LE CHOIX DE LEURS POLITIQUES, en matière d’immigration comme en matière économique, monétaire, sociale, diplomatique, militaire, etc.

5)- une fois que la France aura quitté l’UE et aura récupéré la plénitude de sa démocratie, l’UPR appellera alors les Français, à l’issue de débats vraiment démocratiques, à décider par leurs votes de la politique qu’ils entendent adopter collectivement, en matière migratoire.

Tout cela est clairement précisé dans notre Charte fondatrice, que nous suggérons de lire attentivement, en particulier ce passage :

Le programme de l’UPR n’est en réalité rien d’autre qu’un programme de libération nationale. Il ignore donc, logiquement et délibérément, le traditionnel clivage droite-gauche.

L’UPR ne prétend pas que le clivage droite-gauche n’existe pas. Mais elle affirme que, comme à chaque fois que la France est en réel danger, ce clivage doit provisoirement s’effacer devant l’urgence. Il existe donc, parmi les membres de l’UPR, des Françaises et des Français venus de tous les horizons politiques, qui sont probablement en désaccord sur des questions économiques ou sociales, ou encore sur des sujets dits de société. Mais tous sont d’accord sur le fait qu’il ne sert à rien de débattre de ces sujets si les décisions stratégiques les concernant ont déjà été tranchées sans que les Français en soient conscients ni avertis. À quoi sert-il, par exemple, de débattre sans fin, voire de se déchirer, sur la fiscalité, la lutte contre les délocalisations, le financement des retraites, l’immigration, l’environnement, etc., puisque les grandes décisions stratégiques en la matière, qui ont été dérobées au peuple français, sont déjà prises par les dirigeants non élus de la BCE et les Commissaires européens, également non élus ?
L’UPR insiste d’ailleurs sur le fait que la prolifération des sujets subalternes est, avec la thématique de « l’Autre Europe », l’un des leurres essentiels mis en avant par les partisans de la construction européenne pour empêcher les Français de s’intéresser au seul sujet qui compte : qui a le pouvoir de décider de quoi ?

Il en découle que l’UPR est le parti qui a décidé de ne pas se laisser entraîner dans des débats accessoires lorsque l’essentiel est en jeu. Les adhérents de l’UPR restent ainsi libres, s’ils le souhaitent, de se déclarer – en dehors des instances du mouvement – en faveur de telle ou telle option économique, fiscale ou sociale, ou de telle ou telle philosophie sur les sujets de société. Mais, pour rester cohérents avec la présente Charte, ils se font un devoir constant de rechercher, préciser et exposer quelles sont les instances françaises ou étrangères qui décident des sujets qu’ils abordent et quelles sont en conséquence les possibilités réelles, pour eux-mêmes et leurs interlocuteurs, d’influer sur ces sujets. En outre, les adhérents de l’UPR admettent comme un principe essentiel que l’UPR n’est pas le lieu où ces questions accessoires doivent être abordées, sauf lorsqu’il s’agit de démontrer l’impuissance des instances nationales. Ils veillent ainsi à ne pas introduire au sein du mouvement de motifs de division aussi nuisibles que sans objet.

L’euro est-il une « monnaie commune » ou une « monnaie unique » ?

La plupart des Français pensent que l’euro est une monnaie unique. Or, ce n’est pas le cas. C’est ce que nous allons voir ci-dessous.

Il n’y a pas qu’en France que l’opinion publique se trompe sur ce sujet. Quel que soit le pays, pratiquement tout le monde – y compris les dirigeants politiques et économiques au pouvoir ou prétendant vouloir y parvenir – est persuadé que l’euro est une monnaie unique. Pourquoi n’est-ce pas exact ?

Les lettres figurant sur chacun des billets en euro témoignent de leur lieu de fabrication, c’est-à-dire du pays d’origine. Pour autant, elles ne correspondent pas à des créances sur chacun des pays en question. Cela tendrait alors à accréditer l’idée selon laquelle l’euro serait une monnaie unique. Mais la situation est plus compliquée : il faut regarder les choses dans le détail.

Les billets en euro – pris dans leur globalité – sont des créances sur chacune des banques faisant partie de l’Eurosystème (« zone euro »), et cela au prorata de leur part dans celui-ci. Les billets sont donc des créances sur la Banque centrale européenne (BCE) à hauteur de 8 % de leur masse. Les 92 % restants sont ventilés en créances sur les 17 banques centrales nationales.

Ce qui est vrai au niveau global est cependant faux au niveau particulier : nonobstant le point précédent, chaque billet pris individuellement n’est pas attribuable à une banque centrale nationale en particulier.

Le système européen force toute banque centrale nationale (BCN) à accepter tout billet comme si c’était « les siens ». Chaque billet est donc une créance sur la BCN à laquelle il est présenté.

Les documents précis sur ces questions sont très difficiles à trouver. C’est dû au fait qu’il s’agit de sujets très techniques, et sur lesquels règne une volonté de confidentialité pesante. Tout est fait pour que 99,999 % des gens n’y comprennent rien, y compris des spécialistes. Le point que nous venons d’aborder est néanmoins clarifié sans ambiguïté dans le paragraphe 5 du document suivant ( disponible uniquement en anglais) :

« All euro banknotes should be subject to identical acceptance and processing requirements by the Euro­ system members irrespective of which member put them into circulation. »

source: https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?qid=1414155616307&uri=CELEX:32010D0029%2801%29

Traduction en français :

« Tous les billets en euro doivent être soumis aux mêmes critères de recevabilité et de traitement par les membres de l’Eurosystème, quel que soit le membre qui les a mis en circulation. »

Par conséquent, un billet présenté à la Bundesbank, quelle que soit sa provenance, est accepté et donne lieu à un crédit sur un compte à la Bundesbank, qui est une créance sur la Bundesbank et sur elle seule.

Par ailleurs, les billets ne représentent qu’une partie des euros en circulation. Les euros qui ne sont pas sous forme de billets ou de pièces sont également des créances sur chacune des banques centrales nationales, au prorata de leur part dans la « zone euro », et ne sont donc pas des créances sur la BCE. Si nous parlons d’euro en tant que monnaie centrale, on a environ 900 milliards d’euros de billets, environ 200 milliards d’euros de comptes courants, qui correspondent aux réserves obligatoires et peut-être 500 milliards d’euros en surplus.

Il faut donc insister sur un point aussi important que méconnu : les billets en euro ne sont pas des créances sur la BCE mais sur la « zone euro ».

Remarque annexe : les billets en euro portent la signature du Président de la BCE. Mais cette signature est seulement décorative, tout comme l’étrange signe du copyright (©) qui figure juste avant la mention « BCE ECB EZB EKT EKP », qui désigne la BCE. Cette mention du copyright n’est pas un hasard : elle témoigne d’une prise de distance juridique. Elle ne figurait pas du tout sur les billets de francs, sur lesquels la mention « Banque de France » signifiait bien que le billet était une créance sur la Banque de France.

L’euro est donc bel et bien une « monnaie commune » et non pas une « monnaie unique » car il n’y a pas de « Banque centrale unique ». C’est d’ailleurs le distinguo que font les Allemands entre « Gemeinsame Währung » (utilisé pour désigner l’euro) et « Einheitliche Währung » (utilisé pour désigner le mark après la fusion du mark est-allemand avec le mark ouest-allemand).

Cependant, le terme de « monnaie commune » lui-même est doublement ambigu car :
– d’une part, la plupart des gens le confondent avec le terme de « monnaie unique » ,
– d’autre part, certains faux experts (Mme Le Pen, M. Mélenchon et M. Dupont-Aignan, par exemple) le confondent avec le système de changes variables autour d’un cours pivot, comme l’était le « serpent monétaire européen » (SME) de naguère.

Pour être plus précis, nous devrions utiliser une autre expression, plus longue et plus lourde mais dénuée d’ambiguïté : l’euro est un système de monnaies homonymes liées entre elles par un taux de change fixe de 1 pour 1 (« peg »).

S’agissant de la fuite des capitaux entre les États de la zone euro, nous vous renvoyons au système Target 2, qui est bien expliqué sur la notice Wikipedia en allemand, avec un superbe graphique divergent qui signe l’explosion de l’euro (cette notice n’est curieusement pas du tout aussi précise et claire sur Wikipédia en français…). Pour faire simple, Target 2 est le système de paiement qui permet actuellement aux banques de l’Union européenne de transférer des fonds en temps réel par delà les frontières des États membres de l’Union européenne, et cela de façon illimitée et au taux de change de « 1 pour 1 ».

En conclusion générale, il est vrai de dire que la marque distinctive par pays que l’on trouve sur les billets en euro et la qualification juridique de la créance ne sont pas corrélées. En revanche, il est faux de dire qu’un euro est une « créance sur la BCE ». Il convient plutôt de dire que l’euro est une « créance sur la zone euro », laquelle compte la BCE et 17 banques centrales nationales (BCN).

Ce point est décisif car si l’on confond l’un et l’autre, on ne peut pas comprendre ce qui se passe en ce moment, notamment en Allemagne (voir notamment notre texte « Pourquoi l’Allemagne envisage de sortir de l’euro ? »), de même qu’on ne peut pas non plus comprendre l’entrée en divergence de Target 2.

Pourquoi l’Allemagne envisage de sortir de l’euro ?

L’euro présente pour l’Allemagne des aspects positifs et des aspects négatifs.

Conséquences positives de l’euro pour l’Allemagne

L’euro n’est pas un facteur de compétitivité en tant que tel pour les exportateurs allemands. Mais il se trouve que son taux de change, très élevé par rapport au dollar depuis 2004, a eu un double effet :

  1. permettre aux grands groupes allemands de dégager des marges considérables, tandis que le commerce extérieur allemand engrangeait des excédents considérables. Cette relative insensibilité des exportations allemandes au cours de change de l’euro résulte du fait que l’industrie allemande est en situation de quasi-monopole mondial sur de nombreux biens d’équipement (mécanique, optique, etc.). Les pays étrangers continuent donc à acheter certains produits allemands quels qu’en soient les prix.
  2. laminer les marges à l’exportation des industriels français, italiens, etc. dont la compétitivité extérieure est moindre que celle des produits allemands.

En d’autres termes, le taux de change très élevé de l’euro a permis à l’Allemagne d’engranger des excédents géants tout en affaiblissant les concurrents européens des industries allemandes.

On comprend, dans ces conditions, pourquoi l’Allemagne n’a pas protesté contre le taux de change très élevé de l’euro… , sauf lorsque l’euro a atteint 1,6 USD ; l’Allemagne y a alors mis bon ordre, en exigeant de la BCE qu’elle ne dépasse pas cette limite et qu’elle intervienne pour faire redescendre l’euro aux alentours de 1,40-1,45 USD.

Conséquences négatives de l’euro pour l’Allemagne

Mais les conséquences de l’euro ne se limitent pas aux seuls domaines du commerce extérieur et de la compétitivité des entreprises. L’euro pose en effet de redoutables problèmes à l’Allemagne, notamment le taux de refinancement fixé par la BCE qui influe sur le dynamisme de l’économie, et plus encore le problème fondamental de la divergence des compétitivités des économies de la zone euro.

Avec l’euro, il n’y a plus de taux de change distincts entre les monnaies de l’Allemagne, de la France, de l’Italie ou de la Grèce.

À court terme, cela peut même sembler une bonne chose : les entreprises peuvent tabler sur une certaine stabilité des prix à l’intérieur de la zone euro et les touristes n’ont plus à faire de calculs pour convertir leur monnaie mais ces maigres avantages de court terme ne pèsent rien face à l’immensité du problème qui apparaît sur le moyen et long terme.

Ce problème colossal est celui de la divergence de compétitivité entre les économies de la même zone monétaire. Lorsque les pays sont entrés dans la zone euro, les responsables du système ont fixé un « taux irrévocable » de conversion entre toutes les monnaies nationales et l’euro. Par exemple, on a fixé que 1 euro vaudrait 6,55957 francs français, 1,95583 deutsche marks, 40,3399 francs belges, 1936,27 lires italiennes, 340,750 drachmes grecques, etc. Ces taux irrévocables furent fixés en fonction des taux de change entre ces monnaies et en fonction de la compétitivité de leurs économies respectives. Il s’agissait d’une sorte de photographie instantanée de la compétitivité, prise exactement le 31 décembre 1998 à 12H30 GMT.

Comme on le comprend aisément, un tel système n’est viable à long terme que si la compétitivité des économies évolue de façon strictement identique. Cela signifie que les hausses de salaires, les cotisations sociales, les taux d’inflation, les gains de productivité techniques, etc. doivent absolument tous converger vers les mêmes valeurs au sein des 17 économies partageant la même monnaie.

Mais, comme le bon sens le suggère – et c’est hélas l’une des qualités dont sont le plus dépourvus les européistes – il est chimérique d’imaginer que la Grèce, l’Italie, la France, le Portugal, la Finlande, les Pays-Bas, l’Allemagne, etc. vont afficher année après année des hausses de salaires et de cotisations sociales, des taux d’inflation et des gains de productivité égaux. Cela n’a d’ailleurs pas été du tout le cas depuis treize ans. Le résultat s’étale donc sous nos yeux : la compétitivité de la France, de la Grèce ou de l’Italie n’ont pas cessé de se dégrader par rapport à celle de l’Allemagne, provoquant des déficits commerciaux de plus en plus importants de ceux-là vers celle-ci.

D’où un gonflement continuel des créances de la Bundesbank sur les banques centrales de ces États. Ce qui a pour effet à la fois de créer des tendances inflationnistes en Allemagne et de dégrader rapidement la solidité de la banque centrale allemande. En 2011, 550 milliards d’euros de créances douteuses sont ainsi venues plomber la Bundesbank dont le bilan a triplé. Et les Allemands ont préparé un plan de sortie secret de l’euro.

Cette situation pose la question de la « solidarité » exigée par l’euro en cas de faillite de l’un des États de la zone euro. La logique de la monnaie commune européenne implique que les États en bonne santé financière viennent au secours de ceux en mauvaise santé (en fait, il s’agit surtout d’exiger que les contribuables des uns s’endettent auprès des bailleurs de fonds des autres…).

Le problème de toute cette architecture tient à l’effet « château de cartes » : de plus en plus de pays ont besoin d’aides financières de plus en plus imparables… qui pèsent sur de moins en moins de pays. Et le dernier État sur lequel l’endettement global risque de reposer en totalité est… l’Allemagne !

Il s’agit cette fois d’un risque d’appauvrissement colossal de l’Allemagne. Cet enjeu est d’une importance historique. Le risque est beaucoup plus grave que la conséquence positive sur le commerce extérieur décrite précédemment.

Conclusion

Entre les conséquences positives et les conséquences négatives de l’euro pour l’Allemagne, il n’y a plus vraiment débat : les secondes l’emportent désormais de très loin. Il faut bien comprendre que ce qui est impossible sur long terme, ce n’est pas de revenir au mark ou au franc, c’est d’assurer la pérennité de l’euro.

Étant pragmatiques, les Allemands font donc le bilan : il est temps pour eux d’arrêter les frais et de sortir de l’euro. Ne voulant pas être tenus responsables de l’explosion de la zone euro, nous pensons qu’ils attendent une occasion favorable pour le faire.

Si nous sortions de l’euro, notre nouveau franc ne serait-il pas attaqué de toutes parts ?

La menace d’une « attaque  spéculative » contre le franc est bien entendu déjà mise en avant par tous les partisans de l’euro, relayée par tous les partis et les médias installés, pour faire peur aux Français.

Allons-nous nous laisser impressionner ?

Le peuple français va-t-il se laisser intimider au point de croire que la France, 5e ou 6e puissance économique mondiale parmi 195 États, ne pourrait plus disposer de sa propre monnaie nationale, alors que des États plus petits et plus pauvres disposent sans difficultés de la leur ? Faut-il rappeler ici que presque tous les États du monde ont leur monnaie et n’envisagent pas de l’abandonner : le Danemark et la Suède ont chacun conservé leur couronne, le Royaume-Uni a conservé sa livre sterling, la Suisse a son franc, le Vietnam a son dong, l’Algérie a son dinar, l’Afrique du Sud a son rand, l’Albanie a son lek, l’Île Maurice a sa roupie, le Bangla Desh a son taka, l’Ukraine a sa hryvnia, Singapour a son dollar, le Bhoutan a son ngultrum, l’Argentine a son peso, le Paraguay a son guarani, la Nouvelle-Zélande a son dollar, le Kirghizistan a son som, l’Arménie a son dram, les Samoa ont leur tala, la Papouasie-Nouvelle Guinée a sa kina, le Swaziland a son lilangeni, la Corée du sud a son won, la Mongolie a son tugrik, la Thaïlande a son baht, le Venezuela a son bolivar, etc.

Sans entrer ici dans des explications techniques, les Français doivent conserver au moins deux éléments de réflexion de bon sens à l’esprit :

  • d’une part il serait absurde que les Français accordent encore la moindre attention et le moindre crédit aux prophéties alarmistes sur une sortie de l’euro formulées par ces mêmes experts qui leur avaient promis monts et merveilles sur ce qu’allait nous apporter l’euro ! Quelle crédibilité, à part le fait d’être omniprésents à la télé et à la radio, peuvent encore avoir les Jacques Attali, Christian de Boissieu, Nicolas Baverez, Alain Minc, Thierry de Montbrial, Yves-Thibault de Silguy, Nicole Fontaine, etc…, qui avaient assuré que l’euro rendrait la France plus compétitive et plus prospère, supprimerait le chômage et les attaques spéculatives ?
  • d’autre part, comme le montre François Asselineau dans sa conférence « Faut-il avoir peur de sortir de l’euro ? », la menace de « l’attaque contre la monnaie nationale » a été martelée pendant plus de neuf mois aux Suédois avant le référendum du 14 septembre 2003 pour ou contre l’adoption de l’euro par la Suède. Tout y est passé jusqu’aux prophéties apocalyptiques assurant que la Suède serait au ban des nations, que les investisseurs internationaux s’enfuiraient en courant, les industriels suédois aussi, etc. En réalité, refusant de se laisser conduire comme des veaux à l’abattoir, les Suédois ont refusé à 57 % d’adopter l’euro. Or, qu’est-il arrivé ? La couronne suédoise, loin de s’effondrer, s’est légèrement appréciée sur les marchés des changes ! Sur une longue période, le taux de croissance de la Suède apparaît comme ayant été en moyenne 85 % plus rapide que celui de la zone euro. (Découvrez la suite dans la conférence « Faut-il avoir peur de sortir de l’euro ? »)

En fait, nul ne sait exactement ce qu’il adviendra précisément du taux de change euro-franc à très court terme, à court terme, à moyen terme et à long terme. Mais ce qui est sûr c’est que, comme d’habitude, les promesses d’Apocalypse des européistes seront démenties par les faits et que les « fondamentaux » de l’économie française imposeront très vite une juste appréciation de la valeur de sa monnaie nationale sur les marchés mondiaux. Les fantasmes de mesures de rétorsion concertées ne tiennent jamais sur une longue période. Plus que jamais, ne cédons pas aux stratégies d’intimidation des européistes, leurs armes rhétoriques sont maintenant émoussées et ils sont à court de munitions.

Le risque est infiniment plus grave pour la France de rester dans l’euro que d’en sortir. Et d’ailleurs, les Suédois se félicitent tous les jours d’avoir refusé de céder au matraquage de la propagande.

Comment osez-vous moralement vous opposer à une solidarité continentale au profit des pays de l’Est, qui sont bien plus pauvres que nous !?

Cet argument, habituel dans la panoplie de la propagande européiste, vise à intimider les opposants à la prétendue « construction européenne » en laissant entendre que ceux qui voudraient sortir de l’UE seraient en fait des égoïstes, teintés de xénophobes. Il doit être réfuté avec vigueur, de 4 points de vue.

Les Français doivent avoir le droit de savoir et de choisir à quelles dépenses ils consacrent les impôts qu’ils payent

Savoir et décider à quelles dépenses sont consacrés leurs impôts fut l’une des raisons essentielles qui conduisit les Français à provoquer la révolution de 1789. Or, en matière européenne plus que dans toute autre, l’opacité des dépenses réellement supportées par les Français est extrême. La grande majorité de nos concitoyens ignorent ainsi que la France verse, bon an mal an, 19 milliards d’euros à l’Union européenne et n’en récupère qu’environ 12 milliards rien qu’en coûts directs. Soit une perte sèche d’au moins 7 milliards d’euros par an, en seuls coûts directs. Il s’agit d’ailleurs là d’une estimation très basse de ce que coûte réellement l’UE à la France. La première chose qu’entend faire l’UPR en la matière, c’est déjà d’informer les Français de cette réalité.

Cette « générosité » faite dans le dos des Français est à mettre en regard de la paupérisation qui gagne en France

Comme le dit le proverbe, « charité bien ordonnée commence par soi-même ». À cet égard, les 7 milliards d’euros nets que la France verse chaque année à l’Union européenne sans que quiconque ne demande leur avis aux Français – ni d’ailleurs ne les en remercie – pourraient être utilisés à bien autre chose. Par exemple :
a) à construire environ 60.000 logements sociaux de plus par an. Alors que des centaines et des centaines de milliers de Français éprouvent les pires difficultés à se loger et que la France enregistre un nombre croissant de sans domicile fixe et de travailleurs pauvres, parce que, justement, l’État n’a pas cessé de diminuer la construction de logements sociaux afin de faire des économies budgétaires, une telle réorientation des dépenses de l’État serait extrêmement souhaitable. C’est ce que propose l’UPR.
b) ou bien à maintenir des services sociaux, des écoles, des hôpitaux, en zone rurale. Qui peut oser affirmer qu’un tel débat n’a pas lieu d’être ?
c) ou encore à équilibrer les systèmes de retraite. Est-il inconvenant d’en parler ? Cette remise en perspective justifie pleinement que l’UPR non seulement refuse toute intimidation mais souligne bien au contraire le caractère insupportable des leçons de morale et de générosité que dispensent volontiers – et bien souvent cyniquement – les européistes. Car les transferts massifs que la France consent à l’Union européenne ont un impact très immédiat et très tangible, non pas sur les catégories aisées de la population, mais sur les plus défavorisés des Français. Est-ce être « égoïste » que de s’en émouvoir ?

Les pays bénéficiaires de la manne que nous leur versons, via l’Europe, nous en sont-ils au moins reconnaissants et jouent-ils le jeu de cette solidarité européenne ?

Il faut aller poser cette intéressante question aux industriels français qui ont vu, très souvent, les États d’Europe bénéficiaires de notre générosité, ne nous en savoir aucun gré et passer des marchés publics, comme si de rien n’était, chez des fournisseurs extra-européens, et notamment américains. On songe ainsi à Dassault, qui a vu la Pologne acheter des F-16 américains contre les avions fabriqués en France, ce qui avait d’ailleurs provoqué la colère – sans lendemain – du président Chirac. On songe aussi aux entreprises françaises qui ont souvent constaté avec amertume que la guerre illégale euro-américaine en Irak avait eu pour effet de chasser nombre d’entre elles du marché irakien au seul profit d’entreprises américaines. Les pays de l’Est, que nous subventionnons tant par ailleurs, jouant ainsi le plus souvent le jeu des intérêts stratégiques américains contre les intérêts français.

La « solidarité européenne » est fondée sur des présupposés racialistes

Enfin, ce qui dérange l’UPR, ce n’est nullement la solidarité et l’ouverture sur le monde, c’est tout au contraire que cette solidarité et cette ouverture soient fondées sur un principe prétendument « continental », qui n’est en réalité qu’un principe racialiste ou crypto-religieux. Nous l’avons précisé noir sur blanc dans notre Charte (https://www.upr.fr/charte-fondatrice). Ainsi, lorsque l’UPR propose que la France sorte de l’UE, elle n’entend évidemment pas rompre toute relation avec les pays de l’Est. Ce serait absurde, impraticable, non souhaitable et profondément handicapant. La France sortie de l’Union européenne poursuivra bien entendu des relations de coopération avec les pays de l’Est, que ce soit la Pologne, la République tchèque ou d’autres. Mais il faut bien comprendre les conséquences ultimes de ce principe de « solidarité européenne » dont les européistes se parent comme s’ils avaient le monopole de la conscience morale : les sommes considérables que la France verse à l’UE, et que celle-ci rétrocède pour partie aux pays de l’Est en s’en appropriant le bénéfice moral au passage, sont autant de moins que la France ne verse pas à des pays beaucoup plus pauvres, et qui lui sont bien plus proches à tous les égards. Ceux qui trouvent « normal » que la France verse des fonds substantiels aux Lettons, aux Slovaques ou aux Bulgares seraient donc bien avisés, avant de donner des leçons de morale à l’UPR, de comprendre que nous versons à ces pays, via les fonds structurels dits « européens », des sommes qui sont de 80 à 200 fois plus importantes, par habitant, à celles que nous versons aux Marocains, Sénégalais, Maliens ou autres habitants des États francophones du Sud. En vertu de quel principe procédons-nous à ce « 2 poids – 2 mesures » qui est contraire à la fois à la justice et à nos intérêts géopolitiques bien compris ? Du reste, lorsque l’on sait que les fonds que nous versons à Bruxelles proviennent pour une large part des revenus de la TVA, payés par tous les résidents en France, donc aussi par les immigrés en provenance des pays du Sud, le tour de passe-passe de la « solidarité européenne » nous paraît spécialement immoral et indigne. Il revient en effet à verser des tombereaux d’argent à des pays européens déjà riches et à donner moins aux pays les plus pauvres d’Afrique et du Maghreb, et cela en mettant à contribution les ressources des ressortissants de ces pays du Sud. C’est pourquoi l’UPR propose de procéder à un réexamen et à une réorientation profonde de son aide extérieure. En sortant de l’UE, elle pourra réduire ce qu’elle verse aux pays de l’Est déjà riches et accroître son aide au développement aux pays du Sud, tout spécialement aux pays francophones d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique avec lesquels elle entretient encore tant de liens. Là comme ailleurs, quiconque veut bien aller avec honnêteté intellectuelle jusqu’au fond de la logique de la prétendue « construction européenne », découvre qu’elle est fondée sur des présupposés très troubles, qu’elle nous impose des solidarités artificielles au détriment des solidarités existantes, et qu’elle ne s’inscrit hélas que trop bien dans la théorie du « Choc des civilisations » élaborée et promue par les think tank du lobby militaro-industriel étatsunien et atlantiste.

Comment osez-vous être contre l’Europe, puisque l’Europe c’est la paix !?

L’affirmation selon laquelle la construction européenne aurait installé la paix sur le continent européen doit être étudiée avec beaucoup de précision car il s’agit de l’un des arguments les plus efficaces de la propagande européiste.

Tirant parti de ce qu’il n’y a pas eu de conflit armé, en effet, entre la France et l’Allemagne depuis 1945, la propagande européiste nous assure que cette situation heureuse découle indubitablement de la construction européenne et que celle-ci ne saurait donc être remise en question, sauf par de dangereux va-t-en guerre.

Pour beaucoup de Français, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la paix » est d’autant plus intimidant qu’il semble incontestable. Il joue même un rôle décisif pour les Français qui ont personnellement des souvenirs d’enfance de la Seconde Guerre mondiale. Comme l’ont révélé les sondages post-électoraux effectués par tranche d’âge après le référendum de 2005, l’argument de la paix explique principalement pourquoi ce sont les électeurs de plus de 60 ans – et davantage encore ceux âgés de plus de 70 ans – qui ont été les seuls à voter majoritairement en faveur de la Constitution européenne.

Pourtant, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la Paix » est à la fois faux et très dangereux. Et l’UPR tient non seulement à ne pas le passer sous silence mais elle tient par-dessus tout à en expliquer la fausseté. Car, comme bien souvent dans l’histoire des hommes, une construction politique prétendument porteuse de paix est en train de nous conduire à la guerre.

La construction européenne n’a été pour rien dans le maintien de la paix en Europe depuis 1945

Contrairement à ce qu’assène la propagande, la construction européenne n’a été pour rien dans le maintien de la paix sur le continent européen depuis 1945 (plus exactement dans sa partie occidentale, car le continent a connu plusieurs conflits très meurtriers dans l’ancienne Yougoslavie).

Qu’est-ce qui permet de l’affirmer ?

Tout d’abord la simple chronologie des faits.

En effet, si la fameuse Déclaration Schuman date du 9 mai 1950, le Traité de Rome n’a été signé quant à lui que le 25 mars 1957 et les institutions communautaires ne se sont mises en place que très progressivement ensuite. Ce simple rappel des dates a une conséquence logique immédiate : si la paix a prévalu entre 1945 et, disons, le début des années 1960, il est tout simplement impossible d’en attribuer le bénéfice à quelque chose qui n’existait pas.

Ainsi, ce n’est pas grâce à la CECA balbutiante ou au Traité de Rome, puisqu’il n’existait pas, que le blocus de Berlin de 1953 ou que l’insurrection hongroise de 1956 n’ont pas dégénéré en conflit mondial. Si la France et l’Allemagne ne sont pas entrées en guerre l’une contre l’autre pendant les années 50, c’est parce que ce n’était tout simplement pas le sujet du moment, loin s’en faut. La guerre qui menaçait d’ensanglanter l’Europe ne risquait pas d’opposer les deux rives du Rhin mais le camp occidental sous influence américaine et le camp socialiste sous influence soviétique.

Or, ce qui a préservé la paix porte un nom : l’équilibre de la terreur. C’est-à-dire la perspective d’une « destruction mutuelle assurée » – c’était le nom même du concept stratégique (« MAD » pour « Mutual Assured Destruction » en anglais) entre les troupes de l’OTAN et celles du Pacte de Varsovie -, à l’issue d’une apocalypse nucléaire qui aurait anéanti le continent et sans doute même la planète entière.

Ainsi donc, et l’on se sent presque gêné de devoir le rappeler tant la propagande européiste a occulté la réalité des faits, si la paix a prévalu entre 1945 et la chute du Mur de Berlin en 1991, c’est parce que l’Europe était, de part et d’autre du rideau de fer, armée jusqu’aux dents. C’est une triste réalité mais elle est indéniable : ce sont les bombes thermonucléaires, les sous-marins lanceurs d’engins, les forces aériennes stratégiques et les missiles balistiques ou de croisière, qui ont assuré la paix en Europe. Ce ne sont pas les montagnes de paperasses des technocrates de la Commission de Bruxelles visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao…

D’accord. Mais maintenant ? Eh bien maintenant, il faut regarder le monde tel qu’il est en 2010 et non pas le monde tel qu’il était il y a cinquante ou cent ans.

Les trois évolutions majeures de l’Occident depuis 1945

Trois évolutions structurelles extrêmement puissantes se sont imposées en Europe occidentale depuis la fin du second conflit mondial.

2.1. – Première évolution majeure : la fin des guerres classiques entre pays développés

La première de ces évolutions concerne la fin des guerres classiques entre pays développés.

L’histoire européenne a été marquée, depuis la Renaissance, et surtout depuis la Guerre de Trente Ans et le Traité de Westphalie de 1648, jusqu’en 1945, par la guerre classique, c’est-à-dire des conflits opposant les armées d’État à État (armées de mercenaires d’abord, régulières ensuite).

Or ce type de conflits classiques tend désormais à disparaître, sinon de toute la surface de la planète, du moins de tous les pays très développés.

Pourquoi ? Pas du tout sous l’effet des institutions communautaires. D’ailleurs, les Français envisagent-ils davantage de faire la guerre à la Norvège qu’à la Finlande parce que la première n’est pas dans l’Union alors que la seconde l’est ? Evidemment non.

Autre exemple : un coup de chasse-mouche du dey d’Alger contre l’envoyé de Charles X avait été un motif jugé suffisant pour que la France intervienne militairement en Algérie en 1830. Mais, un siècle et demi après, le gouvernement français n’a jamais même simplement envisagé d’envoyer des soldats français en Algérie pour empêcher qu’un nombre significatif de nos compatriotes s’y fassent assassiner pendant les années 1980 et 1990. L’Algérie n’étant pas dans l’Union européenne, ce refus français d’entrer en guerre, si exactement contraire à ce que fut l’attitude française en 1830, tient donc à des causes qui n’ont rien à voir avec la construction européenne.

Quelles sont ces causes ?

Si la guerre classique d’État à État tend à s’éteindre dans l’ensemble des pays développés, c’est essentiellement sous le double effet :

* – d’une part d’un profond changement des mœurs, découlant de la hausse des niveaux de vie et de la généralisation de l’éducation, * – d’autre part de la généralisation des moyens de communication visuels et instantanés : la télévision, puissamment relayée désormais par Internet.

Les Etats-Unis ont perdu la Guerre du Vietnam en 1975, d’abord et avant tout parce que le peuple américain ne supportait plus de voir les appelés du contingent mourir en direct sur le petit écran jour après jour, et que la conscience universelle n’aurait pas toléré que Washington usât de l’arme nucléaire dans ce cas.

C’est l’instantanéité et l’omniprésence de l’information qui rend la guerre classique de plus en plus inacceptable aux yeux des opinions publiques des pays développés, et nullement les institutions bureaucratiques de Bruxelles.

Cet état de fait entraîne deux conséquences majeures :

a) l’apparition de guerres nouvelles et d’un type inconnu entre les pays développés

La première conséquence, c’est que les États développés ne peuvent plus réellement se faire de guerre classique entre eux. Cela ne signifie hélas pas qu’ils ne se font plus la guerre du tout ! Cela signifie seulement que les guerres qu’ils se livrent sont d’une toute autre nature que les guerres classiques.

Désormais, les guerres entre pays développés sont beaucoup plus sournoises. Elles se font de façon invisible pour l’homme de la rue : il n’y a plus de déclarations de guerre, les armements classiques n’apparaissent plus, les destructions matérielles et humaines sont devenues très faibles.

Les guerres du XXIe siècle usent d’autres moyens, beaucoup plus perfides et sophistiqués :

– leurs armes sont les médias, les campagnes de propagande, les opérations de désinformation, les manipulations psychologiques, les actes terroristes à la paternité douteuse ;

– leurs cibles sont les cerveaux de chaque individu, leur mise en conditionnement pour accepter des évolutions et des prises de contrôle souvent bien plus totales que ce à quoi parvenaient les guerres classiques d’autrefois.

C’est en pensant à ce nouveau type de « guerre inconnue », de guerre du XXIe siècle, que François Mitterrand a livré, dans le testament politique qu’il a confié au journaliste George Marc Benamou quelques semaines avant sa mort, ces terribles phrases que j’évoque dans certaines de mes conférences : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » (Source : BENAMOU Jean-Marc, Le dernier Mitterrand, Plon,, 1997).

b) – la relégation des guerres classiques dans des zones périphériques et hors du champ des médias

La seconde conséquence, c’est que lorsque les pays très développés ont encore recours à des interventions militaires, ils ne le font désormais que dans des zones périphériques du monde, éloignées et difficiles d’accès pour les médias, et sous des contraintes très fortes : en n’utilisant plus de conscrits mais une armée de métier, en ayant pour objectif le « zéro mort » pour leurs propres soldats, donc en privilégiant les bombardements aériens aux opérations terrestres, en visant à ce que le conflit soit le plus bref possible, et enfin en verrouillant le plus possible la couverture de presse.

C’est ce type de guerre qui se déroule dans plusieurs régions du monde, et notamment en Afghanistan ou en Irak, où les armées des pays membres de l’Union européenne sont d’ailleurs très largement engagés, sous couvert d’opérations de l’OTAN.

2.2. – Deuxième évolution majeure : le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe

La deuxième évolution structurelle concerne le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe, qui entraîne depuis des années un vieillissement accéléré des populations.

Cette évolution est tout spécialement spectaculaire en Allemagne puisque l’un des scénarios démographiques probables envisage que l’Allemagne perde 13,7 millions d’habitants d’ici à 2050, et cela malgré l’immigration annuelle massive de 100 000 personnes. En 2050, les personnes de plus de 60 ans représenteraient plus de 40 % de la population allemande et seraient presque trois fois plus nombreuses que les moins de 20 ans. (source : article « Démographie de l’Allemagne » dans Wikipédia).

Ces données démographiques sont capitales car tous les historiens savent que les guerres naissent très généralement entre des zones pauvres enregistrant une forte croissance de leur population et des zones riches de faible pression démographique. De ce point de vue, quel historien ou spécialiste des conflits peut sérieusement croire que la guerre est plausible entre les pays de l’ouest européen, alors que ceux-ci sont menacés de dénatalité et que les personnes âgées y sont d’année en année plus nombreuses ?

2.3. – Troisième évolution majeure : la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique)

Enfin, la troisième évolution structurelle concerne justement la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique), ainsi que, de façon plus éloignée géographiquement, celle du sous-continent indien.

Pour les raisons que l’on vient de rappeler, tout spécialiste sérieux ne peut pas ignorer que la disparité des situations démographiques et économiques entre les deux rives de la Méditerranée constitue le principal risque de guerre pour l’Europe dans les décennies qui viennent.

Or, et c’est là la tragique ruse de l’Histoire, le principe même de la construction européenne consiste précisément à repousser les pays du Maghreb et d’Afrique à l’extérieur du périmètre de prospérité européen (la candidature du Maroc à l’entrée dans l’Union européenne ayant d’ailleurs été officiellement rejetée).

Les européistes peuvent évidemment rétorquer que les pays du Maghreb ou d’Afrique n’ont pas leur place dans une « construction européenne », comme si la définition purement conventionnelle de ce que sont des continents devait primer sur une réflexion sage sur ce qu’il convient de faire pour préserver la paix des futures générations des deux côtés de la Méditerranée.

En réalité, ce raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre. Si les européistes croyaient sincèrement que ce sont les dizaines de milliers de pages de directives d’harmonisation émanant de la Commission de Bruxelles qui ont empêché une nouvelle guerre en Europe depuis un demi-siècle, alors ils devraient logiquement proposer d’intégrer au plus vite les pays du sud dans cette construction politique censée garantir la paix.

En rejetant au contraire ces pays, ils font la preuve de leur terrible inconséquence et ils révèlent à leur corps défendant que la construction européenne n’est bien qu’une opération conçue depuis des années à Washington pour faire de l’Europe un glacis géostratégique américain.

Ainsi, cet asservissement politique nous conduit tout droit au « Choc des civilisations », théorisé précisément par Samuel Huntington.

Pourquoi l’UPR ne fait-elle pas alliance avec d’autres forces politiques en France ?

Actuellement, aucune autre force politique en France, de l’envergure de l’UPR, ne propose clairement la sortie unilatérale de l’UE et de l’euro par application de l’article 50 du TUE, ainsi que de l’OTAN par l’application de l’article 13 du traité de l’Atlantique nord (TAN). Ces mesures sont des conditions non discutables. Toute force politique doit les défendre pour que l’UPR puisse envisager de faire alliance avec elle, ou pour que celle-ci rejoigne l’UPR.

D’autre part, il est indispensable de garder la possibilité de rassembler une majorité de Français. Cela implique que l’UPR doit garder une étiquette “divers”.

Pourquoi François Asselineau et l’UPR ont-ils refusé toute alliance avec Florian Philippot, qui prône désormais le Frexit, pour faire liste commune aux élections européennes de 2019 ?

Avant de proposer 300 000 € à l’UPR pour figurer en 3ᵉ position sur notre liste pour les élections européennes de 2019 (et ainsi prendre la place de Vincent Brousseau !), M. Philippot avait proposé 400 000 € à DLF, le parti souverainiste et anti-Frexit de Nicolas Dupont-Aignan, pour figurer en place éligible sur sa liste, alors que DLF a toujours refusé l’idée même de sortir de l’UE et de l’euro !

Ce n’est que lorsque M. Dupont-Aignan lui a fermé la porte au nez que M. Philippot a proposé un marché comparable à l’UPR, mais avec une somme abaissée à 300 000 €.

Pour accompagner cette demande, M. Philippot a eu le culot supplémentaire de se répandre à ce moment-là dans les médias et les réseaux sociaux pour critiquer l’UPR au motif que la « situation était trop grave » pour que les partisans du Frexit ne s’unissent pas, alors qu’il était prêt à s’unir avec un anti-Frexit une semaine avant !

L’UPR ayant rejeté sa proposition (par un vote du Bureau national à l’unanimité fin avril 2019), M. Philippot est ensuite allé nouer une alliance avec M. Barnaba, le pseudo — « gilet-jaune » alter-européiste :

— qui gagne 2 600 € par mois sur fonds publics depuis 10 ans à ne rien faire

— qui affirmait vouloir combattre le RN

— et qui s’était toujours exprimé auparavant en faveur d’une « Autre Europe »

Ainsi, pour répondre à la révélation faite par M. Dupont-Aignan dans le journal l’Opinion du 6 mai 2019, M. Philippot se permet d’attaquer de nouveau… l’UPR, en indiquant que nous ne serions qu’une « petite boutique » souffrant de « sectarisme » !

Lorsque l’UPR a près de 37 000 adhérents à ce jour, Les Patriotes n’en auraient, selon des sources officieuses, qu’environ 3 500, soit 10 fois moins que l’UPR. Pour notre part, nous ne souhaitons pas attaquer Les Patriotes ni les qualifier de « petite boutique ». Mais nous tenons à marquer notre profond dégoût devant toute la tambouille politicarde nauséabonde de M. Philippot, destinée à sauver son seul siège et son immunité parlementaire. M. Philippot a ainsi voulu faire alliance avec un parti anti-Frexit, puis une semaine après avec le parti du Frexit, puis une semaine encore après avec un faux gilet-jaune militant pour une « Autre Europe »… Le tout sans jamais consulter ses militants ni les rares élus qui lui ont fait confiance ! Ce genre de comportement est le type même de ce que rejettent les Français et se situe aux antipodes exacts de l’UPR, qui met un point d’honneur à la rectitude de comportement politique qu’elle doit à ceux qui lui font confiance.

Sources :

https://www.lepoint.fr/politique/europeennes-2019-philippot-aurait-propose-une-alliance-a-dupont-aignan-06-05-2019-2311099_20.php
https://www.lopinion.fr/edition/politique/europeennes-2019-philippot-a-propose-deal-a-dupont-aignan-liste-186092
https://www.huffingtonpost.fr/entry/philippot-a-propose-a-asselineau-une-alliance-aux-europeennes-contre-300000-euros_fr_5cd0acdfe4b0e4d75736f4cf
https://www.nouvelobs.com/politique/20190430.OBS12292/jean-francois-barnaba-gilet-jaune-et-fonctionnaire-sans-mission-depuis-10-ans.html
https://www.youtube.com/watch?v=xfxH5zplxVI
https://oeilsurlefront.liberation.fr/actualites/2018/09/02/extreme-droite-les-patriotes-le-parti-yoyote_1676167

Pourquoi l’UPR critique tout le temps les forces politiques eurocritiques que l’on peut qualifier d’« alter-européistes » ? Elles semblent pourtant être plus ses alliés que ses ennemis.

Par leurs analyses et leurs propositions, les alter-européistes sont des leurres. Ils font le jeu des européistes pour trois raisons essentielles :

1. Ils laissent penser qu’il est possible d’obtenir une « Autre Europe », donc de modifier l’Union européenne, en omettant que les traités se modifient à l’unanimité des États membres. Ils occultent également le fait que si l’Union européenne est telle qu’elle est, ce n’est pas le fruit du hasard. Ce n’est pas non plus une erreur. Les traités ont été écrits de façon à rendre impuissants les États face à l’oligarchie et à la mondialisation à outrance. Ils sont donc néfastes dans le combat d’idées en confortant la population dans le mythe de l’« Autre Europe » et de sa nécessité (donc qu’à l’inverse la France ne serait rien sans).

2. Ils ne hiérarchisent pas leur programme et ne mettent pas le recouvrement de l’indépendance de la France au sommet de leurs priorités. Ils stérilisent ainsi aux deux extrêmes une forte portion de l’électorat pour une force sincère qui propose le Frexit et fait le vrai travail pédagogique d’éducation populaire auprès de la population : oui, l’UE est néfaste ; non, elle n’est pas réformable (unanimité) ; oui, il faut s’en libérer (Frexit) !

3. Ces forces politiques existent depuis des années, voire des décennies pour certaines. Elles n’ont pourtant jamais profité de leur exposition médiatique pour faire un travail d’éducation populaire afin d’expliquer aux Français l’origine précise, sourcée et concrète des bouleversements que notre pays connaît (désindustrialisation, privatisations, casse du modèle social, austérité…).

Pourquoi ne pas désobéir aux traités européens, comme ce que propose notamment La France insoumise ou Debout la France ?

L’Union européenne n’est pas uniquement un engagement moral, c’est aussi un engagement législatif et donc juridiquement contraignant. Désobéir serait une attitude politiquement risquée, ainsi qu’une potentielle source de conflits. Désobéir aux traités relève d’une attitude nationaliste vis-à-vis de nos partenaires européens. Or, le nationalisme exacerbe les tensions entre peuples et les divise. L’UPR estime que respecter les engagements passés pris par la France avec les autres États membres de l’Union européenne ouvre la porte à de futures coopérations.

L’article 3 du TFUE prévoit le transfert de pans entiers de souveraineté des États membres vers les institutions de l’UE. Parmi ces transferts, on trouve par exemple l’union douanière, qui fixe les droits de douanes aux frontières de l’UE ainsi que la signature des accords commerciaux. Si la France venait par exemple à prendre des mesures de protectionnisme, ayant pour but de protéger certains de ses secteurs agricoles, les autres États membres de l’UE pourraient saisir la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour déviance aux engagements communs auxquels avait souscrit la France. La France serait alors condamnée pour non-respect des traités. En effet, en cas de non-respect par la France des dispositions contenues dans les traités européens, une amende à hauteur de 0,2 % du PIB peut lui être infligée légalement par la CJUE, en vertu des mesures coercitives et rectificatives prévues par ces mêmes traités européens et renforcées depuis le traité de Lisbonne :

— Dans le cadre du Six Pack : La France serait astreinte à des amendes pouvant s’élever jusqu’à hauteur de 0,2 % du PIB.

Voici quelques sources pour approfondir l’arnaque que représente la « désobéissance aux traités » :

— http://www.senat.fr/rap/l11-390-1/l11-390-110.html

« Lorsque le Conseil constate qu’un État n’a pas pris de mesures à la suite de sa recommandation, décision à la majorité qualifiée inversée de lui imposer un dépôt portant intérêt de 0,2 point de PIB. »

— https://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/7124614a-42f3-4ced-add8-a5fb3428f21c/a84854b0-f7e6-44cb-81b0-3c9652b60054

Paragraphe « La surveillance des GOPE » :

« Depuis les réformes de 2010, un régime de sanction administrative s’applique à l’égard des États membres de la zone euro qui ne réalisent pas les corrections demandées en application de la surveillance multilatérale. Les sanctions administratives prennent la forme d’un dépôt portant intérêt d’un montant maximum égal à 0,2 % du PIB enregistré l’année précédente. »

— https://www.cvce.eu/education/unit-content/-/unit/7124614a-42f3-4ced-add8-a5fb3428f21c/a84854b0-f7e6-44cb-81b0-3c9652b60054

Paragraphe (22) : « Le montant des dépôts portant intérêt, des dépôts ne portant pas intérêt et des amendes prévues par le présent règlement devrait être fixé de telle manière qu’il permette une juste gradation des sanctions dans le cadre des volets préventif et correctif du PSC, et qu’il incite de manière suffisante les États membres dont la monnaie est l’euro à respecter le cadre budgétaire de l’Union. Les amendes imposées en vertu de l’article 126, paragraphe 11, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et précisées par l’article 12 du règlement (CE) no 1467/97, sont constituées d’une composante fixe égale à 0,2 % du PIB et d’une composante variable. Ainsi, la gradation et le traitement égal des États membres sont assurés si le dépôt portant intérêt, le dépôt ne portant pas intérêt et l’amende prévus dans le présent règlement sont de 0,2 % du PIB, soit le montant de la composante fixe de l’amende imposée en vertu de l’article 126, paragraphe 11, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. »

Paragraphe (25) : « Il convient de conférer au Conseil le pouvoir d’adopter des décisions cas par cas pour l’application des sanctions prévues par le présent règlement. Relevant de la coordination des politiques économiques des États membres menée au sein du Conseil prévue par l’article 121, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, lesdites décisions s’inscrivent entièrement dans la continuité des mesures adoptées par le Conseil conformément aux articles 121 et 126 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et aux règlements (CE) no 1466/97 et (CE) no 1467/97. »

Par ailleurs, notre Constitution précise dans son article 5 que « [Le président de la République] est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités. » Comment peut-on imaginer un président bafouer les règles que la France s’est engagée à respecter ? Une désobéissance aux traités serait une violation de la parole de la France, cela reviendrait à briser la confiance que nous portent les autres pays. Seule l’absence de solution juridique à la sortie de la France de l’UE légitimerait cette option, ce qui n’est pas le cas.

Pour en savoir plus :

En réalité, ce que cachent délibérément le FN et DLR, c’est que leur proposition de « sortie de l’euro tout en restant dans l’UE » n’est qu’un attrape-gogos.

Puisqu’ils refusent de mettre la sortie de l’UE en priorité n°1 de leur programme, puisqu’ils refusent d’ailleurs d’expliquer tout ce que j’explique sur le rôle des États-Unis dans la « construction européenne » et sur le caractère autobloquant, tyrannique et racialiste par nature du concept même de « construction européenne », c’est qu’ils poursuivent un autre objectif : enfumer les Français et leur concocter une tactique « à la Jospin ».

De quoi s’agit-il ?

Je rappelle que Lionel Jospin avait fait élire une majorité PS à l’Assemblée Nationale en 1997 sur la promesse de « modifier les critères de Maastricht tout en restant dans l’UE ».

Après une seule entrevue avec le Chancelier allemand, M. Jospin était revenu voir les Français pour leur dire ce que toutes les personnes compétentes savaient parfaitement (et M. Jospin le premier) depuis des années, à savoir : « désolé, les Allemands ne veulent pas. On est donc obligés de continuer comme avant ».

Si le RN, la FI et DLR, notamment, proposent des solutions tarabiscotées, tordues, conflictuelles et illégales, alors qu’il y a une solution simple, droite, consensuelle et légale, ce n’est pas par hasard. C’est bien qu’il y a une embrouille derrière.

Que pense l’UPR du discours très critique de Dominique de Villepin envers l’UE et les États-Unis ?

Dominique de Villepin et son mouvement « République solidaire »

1) – M. de Villepin est membre de l’UMP et son nouveau mouvement aussi

L’UPR est un parti politique qui a ses propres analyses et son propre programme.

M. de Villepin, quant à lui, est membre d’un autre parti : l’UMP.

M. de Villepin a également indiqué que le nouveau “mouvement” qu’il a décidé de créer resterait membre de l’UMP.

Pas plus qu’il ne viendrait à l’esprit de l’UMP de faire la promotion de l’UPR, il n’y a aucune raison pour que nous fassions la promotion de l’UMP, comme de tout autre mouvement ou responsable politique, quel qu’il soit.

Ce serait d’ailleurs contraire à notre Charte fondatrice qui prévoit expressément que l’UPR se situe au-dessus du clivage droite gauche, et donc au-dessus des partis. C’est une condition sine qua non pour rassembler tous les Français de bonne volonté, d’où qu’ils viennent, afin de faire sortir au plus vite la France du piège européen, qui est et qui demeure notre objectif essentiel.

2) – M. de Villepin ne propose en rien un projet substantiellement différent des autres

M. de Villepin a eu, il est vrai, le mérite immense de prononcer à l’ONU, en 2003, un discours mémorable contre le projet américano-atlantiste de guerre en Irak. Ce discours, conforme au droit international et à la justice, a valu instantanément à la France un immense regain de popularité et de sympathie à travers le monde. Nous ne l’avons pas oublié et nous estimons toujours, sept ans après les faits, que M. de Villepin avait défendu haut et fort la grandeur de la France, en en faisant le porte parole de la liberté et de la dignité des peuples face à l’hégémonie américano-atlantiste.

Détail fondamental, jamais souligné ni à l’époque ni depuis, la position française développée à l’ONU par M. de Villepin a violé les dispositions du traité sur l’Union européenne, dit traité de Maastricht. Celui-ci prévoit en effet, dans la partie V concernant “la Politique Etrangère et de Sécurité Commune” (PESC), que “Les États membres qui sont membres permanents du Conseil de sécurité [clause visant expressément la Grande Bretagne et la France]  veilleront, dans l’exercice de leurs fonctions, à défendre les positions et l’intérêt de l’Union.” (article J5, alinea 4). Or, en 2003, à part la Belgique et l’Allemagne qui avaient gardé une attitude d’apparente neutralité, tous les autres Etats membres de l’Union européenne soutenaient ardemment la position américaine. La position française a donc violé cet article J5. Cela a fourni au passage la preuve que la construction européenne, loin de nous assurer la paix, nous pousse tout au contraire dans la voie de guerres néo-coloniales injustes et contraires au droit international public.

Nonobstant cet exemple grandeur nature, M. de Villepin a cependant appelé ensuite à voter OUI à la Constitution européenne en 2005, et ne s’est jamais déclaré publiquement contre le traité de Lisbonne qui l’a remplacée après le référendum de 2005.

Or, en créant un poste de président de l’Union européenne et un poste de ministre des affaires étrangères de l’Union européenne, et en prévoyant la création d’un véritable service diplomatique “européen”, le traité de Lisbonne a verrouillé encore un peu plus la liberté de manoeuvre et de stratégie de la France, en enfermant la patrie de Jaurès et de De Gaulle dans cette camisole belliciste euro-atlantique qu’est l’UE.

Comment M. de Villepin peut-il appeler à voter OUI au référendum de 2005 et soutenir ce type d’évolutions dont la conséquence concrète est de rendre définitivement impossible un nouveau discours comparable à celui qu’il fit en 2003 sur l’Irak ?

Notons d’ailleurs que M. de Villepin reste tout aussi silencieux sur ce qu’il convient de faire concrètement :

  • quant à la réintégration de la France dans le commandement militaire de l’OTAN,
  • quant à la présence de troupes françaises en Afghanistan, et sur les massacres hebdomadaires de civils que celle-ci occasionne,
  • quant aux dégâts que cause chaque jour l’Union européenne dans tous les domaines,
  • quant au rôle décisif joué par la Commission européenne à
    l’Organisation Mondiale du Commerce pour accélérer les délocalisations
    industrielles qui sont en train de vider la France de sa richesse et de
    ses savoir-faire,
  • quant à la mise en concurrence frontale des salariés français avec
    les centaines de millions de salariés de pays en voie de développement,
    chinois ou indiens notamment, concurrence insoutenable du point de vue
    des coûts, dont il ne peut résulter qu’une paupérisation accélérée des
    Français et un chômage croissant,
  • quant au démantèlement constant du droit du travail exigé par la
    Commission européenne (M. de Villepin s’étant d’ailleurs illustré,
    lorsqu’il était Premier ministre, par le projet de CPE qui fit descendre
    des millions de Français dans les rues),
  • quant aux effets désastreux de l’euro sur le niveau de vie des Français et sur la compétitivité de nos entreprises,
  • quant au rôle fondamental qu’ont joué les dispositions interdisant à
    la Banque de France de consentir des avances à l’État, dans le
    gonflement exponentiel et sans fin des déficits publics,
  • quant à la stratégie américaine constante depuis 60 ans, qui a visé à
    engluer la France dans une “construction européenne” de plus en plus
    ingérable dont Washington seul peut tirer les ficelles,
  • etc.

Conclusion : l’UPR est le seul parti dont l’audience croissante démontre la nocivité des ambiguïtés politiciennes

L’UPR étant le parti qui a décidé de dire la vérité aux Français, nous nous refusons évidemment à entrer dans le jeu de tels silences et de telles ambiguïtés.

Nous récusons d’ailleurs le raisonnement roublard, continuellement susurré par certains “souverainistes” ou pseudo « gaullistes » depuis 40 ans, selon lequel il serait bien “plus habile” de se complaire dans ces clairs-obscurs.

Car, comme l’a prouvé toute l’histoire depuis le départ de Charles de Gaulle du pouvoir en 1969, tous ces non-dits et toutes ces ambiguïtés n’ont JAMAIS profité à la cause de la liberté et de la souveraineté de la France.

Toutes ces ambiguïtés et toutes ces contorsions n’ont au contraire toujours eu pour résultat que de tromper et décourager l’opinion publique, et donc de laisser la voie libre à cette construction européenne qui est en train de détruire la France.

L’UPR n’entrera pas dans ce jeu. C’est pour cela que l’UPR est un parti sans équivalent sur la scène politique française.

Pourquoi affirmez-vous que l’Union européenne est subordonnée à l’OTAN ?

1°) Les mots « OTAN » et « Alliance atlantique » sont apparus dans les traités européens à partir du traité de Maastricht créant l’Union européenne

Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) le 18 avril 1951 ne mentionnait nulle part les mots « OTAN » ou « Alliance atlantique ».

Le traité de Rome du 25 mars 1957, instituant la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique, ne mentionnait lui non plus, nulle part, ces mots « OTAN » ou « Alliance atlantique ».

Les mots « OTAN » et « Alliance atlantique » sont apparus dans le traité de Maastricht, décidé lors du Conseil européen du 9 décembre 1991 (signé formellement le 7 février 1992 et entré en vigueur le 1er novembre 1993). Ce traité décisif, qui a créé une « Union européenne », une « monnaie unique » européenne et une « Politique étrangère et de sécurité commune » européenne, évoque expressément l’alliance militaire atlantique avec les États-Unis d’Amérique dans sa partie intitulée « Déclaration relative à l’Union de l’Europe Occidentale » (UEO).

Depuis lors, l’OTAN et l’Alliance atlantique ont été expressément mentionnées dans tous les traités régissant les institutions européennes, qui ont progressivement élargi le champ d’application du traité de Maastricht : traité d’Amsterdam (signé le 2 octobre 1997, entré en vigueur le 1er mai 1999), traité de Nice (signé le 26 février 2001, entré en vigueur le 1er février 2003), projet de « Constitution européenne » (signé le 29 octobre 2004, abandonné le 23 juin 2007), traité de Lisbonne (signé le 13 décembre 2007, entré en vigueur le 1er décembre 2009).

Le traité actuellement en vigueur – le traité de Lisbonne -, qui reprend tous les traités antérieurs et qui les scinde en deux (traité sur l’Union européenne appelé « TUE » d’une part, traité sur le fonctionnement de l’Union européenne appelé « TFUE » d’autre part), mentionne expressément l’OTAN et l’Alliance atlantique dans l’article 42 du TUE (ex article 17 de la version précédente du TUE).

2°) Que prévoit l’article 42 du traité sur l’Union européenne (TUE) ?

Cet article 42 porte en réalité sur la « politique de sécurité et de défense commune » de l’Union européenne et précise qu’elle « fait partie intégrante de la politique étrangère et de sécurité commune » de l’UE.

Le début de l’article est ainsi rédigé :

« 1. La politique de sécurité et de défense commune fait partie intégrante de la politique étrangère et de sécurité commune. Elle assure à l’Union une capacité opérationnelle s’appuyant sur des moyens civils et militaires. L’Union peut y avoir recours dans des missions en dehors de l’Union afin d’assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale conformément aux principes de la charte des Nations unies. L’exécution de ces tâches repose sur les capacités fournies par les États membres.

2. La politique de sécurité et de défense commune inclut la définition progressive d’une politique de défense commune de l’Union. Elle conduira à une défense commune, dès lors que le Conseil européen, statuant à l’unanimité, en aura décidé ainsi. Il recommande, dans ce cas, aux États membres d’adopter une décision dans ce sens conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

La politique de l’Union au sens de la présente section n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »

3°) La marque honteuse d’une vassalisation

Il faut souligner d’emblée à quel point il est anormal que des traités internationaux – a fortiori un traité prétendant au titre de « Constitution européenne » d’une entité fédérale en gestation – mentionnent l’existence et la soumission de certains de ses membres à des alliances militaires avec des États tiers non parties au traité.

Pour comprendre l’extraordinaire anomalie de cette situation, il suffit de changer de point de vue et d’imaginer l’effet qu’elle nous inspirerait si nous la constations ailleurs.

Que penserions-nous des États-Unis d’Amérique et des Américains si la Constitution américaine, établie en 1776, avait expressément prévu de respecter les alliances nouées par certains des États américains nouvellement fédérés (la Virginie, le Maine, la Nouvelle Angleterre, la Floride, les deux Carolines, etc.) avec le Royaume-Uni ?

Que penserions-nous de l’Inde et des Indiens si la Constitution de l’Union indienne adoptée en janvier 1950 avait prévu que les États du Rajahstan, de l’Uttar Pradesh, du Gujerat, du Maharashtra, du Karnataka et du Tamil Nadu devaient organiser leur défense et leur alliance militaire avec celle du Royaume-Uni, alliance qui s’imposerait et primerait sur toutes les décisions de l’Union indienne en la matière ?

Que penserions-nous du Brésil si sa récente Constitution de 1988 stipulait que les États de Baia, du Mato Grosso, du Minas Gerais, du Parana, du Pernambuco, de Rio de Janeiro et du Rio Grande do Sul devaient se plier d’abord à une alliance militaire avec les États-Unis d’Amérique ?

Nous estimerions bien entendu que ces regroupements d’États seraient des unions fantoches, complètement vassales d’une grande puissance étrangère tierce. Nous en ririons ou nous nous en indignerions, selon notre humeur ou la sympathie que nous éprouvons pour ces peuples.

Telle est pourtant exactement la situation de la prétendue « Union européenne ».

4°) Que signifie précisément le charabia de l’article 42 ?

Il faut bien lire et relire l’article 42 du TUE à tête reposée car, quoique rédigé d’une façon peu compréhensible, il est d’une importance fondamentale. Il pose en effet 4 principes essentiels :

  • 1er principe : l’UE doit se doter à terme d’une seule et même politique de défense

La « PESD » (« politique de sécurité et de défense commune » de l’UE) doit en effet « inclure la définition progressive d’une politique de défense commune » et celle-ci verra le jour lorsque le Conseil statuant à l’unanimité en aura ainsi décidé.

  • 2e principe : l’UE doit mettre sur pied une armée européenne commune

La PESD doit en effet comprendre des « missions » de nature « civile et militaire » : il s’agit donc bien de bâtir à terme une armée européenne commune.

  • 3e principe : l’UE doit se livrer à des opérations de police internationale définie par l’OTAN, même sans mandat de l’ONU

Les « missions » de l’Union européenne ont vocation à s’étendre « en dehors de l’Union [européenne] », et cela « afin d’assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale ». En clair, cela signifie que l’UE doit se livrer à des opérations de police internationale.

Il est certes précisé que ces actions doivent se faire « conformément aux principes de la charte des Nations unies ». Mais ce garde-fou est un trompe-l’œil car le respect des « principes » de la charte de l’ONU est une contrainte très vague et sujette à mille interprétations. Il eût été bien plus précis, bien plus contraignant, et plus encore conforme au droit international, de préciser que ces actions de l’UE devraient se faire « conformément aux décisions prises par l’Assemblée Générale ou par le Conseil de Sécurité des Nations unies ».

En ne précisant pas ce point fondamental, l’article 42 du TUE témoigne de l’extrême perversité de ses rédacteurs : il fait référence à la charte de l’Organisation des Nations unies pour mieux en trahir la finalité puisqu’il ouvre la voie à des opérations de police internationale, réalisées dans le cadre de l’UE et de l’OTAN, même sans avoir obtenu le moindre mandat de l’ONU et en particulier du Conseil de Sécurité, seule instance planétaire habilitée par le droit international public à décider de l’organisation d’opérations militaires.

  • 4e principe : les obligations de l’OTAN s’imposent à l’UE

Il est en effet précisé que la « PESD » doit « respecter » les obligations de l’OTAN « pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de » l’OTAN.

5°) L’article 42 subordonne bien l’UE à l’OTAN

Un lecteur lisant cet article hâtivement peut en retirer l’impression – erronée – que le TUE poserait un simple principe de compatibilité entre la PESD et l’OTAN « pour certains États membres ». Mais il s’agit là aussi d’une tromperie destinée à endormir les opinions publiques, selon la méthode habituelle de la prétendue « construction européenne ».

Car cet article pose en réalité le principe d’une subordination de la PESD à l’OTAN, et cela pour 2 raisons :

a) Parce qu’il indique que la PESD doit « respecter » les obligations de l’OTAN.

Cela signifie bien que l’OTAN prime sur la PESD. Sinon, le traité aurait dit exactement le contraire : le TUE aurait par exemple indiqué que « les États membres de l’UE également membres de l’OTAN doivent renégocier leur participation à l’OTAN afin de rendre celle-ci compatible avec les obligations de la PESD ».

Du reste, l’article 42, difficile à suivre du fait d’une phrase à incidentes multiples, précise même que « la politique de l’Union au sens de la présente section […] est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre [celui de l’OTAN]. Cet article 42 annonce donc noir sur blanc que la politique de défense de l’UE ne peut jamais contrevenir à celle de l’OTAN, États membres ou pas.

b) Parce que la formule qui indique « pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’OTAN » est d’une rare hypocrisie.

Il faut en effet rappeler que, sur les 28 États membres de l’UE, il y en a 22 qui sont membres de l’OTAN, et notamment tous les plus grands pays :

Allemagne, Belgique, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie

Les 6 États Membres de l’UE qui ne sont pas membres de l’OTAN se divisent en 2 groupes :

  • 5 États qui ont proclamé leur neutralité internationale depuis de nombreuses années (voire depuis plusieurs décennies) : Suède, Finlande, Autriche, Irlande, Malte
  • Le cas particulier de Chypre, île à la situation juridique complexe

Divisée en deux, cette île comprend les deux bases militaires britanniques d’Akrotiri et Dhekelia, qui sont situées juridiquement hors OTAN mais dans l’UE…

Au total, ces 6 États membres de l’UE qui ne sont pas membres de l’OTAN regroupent une population de 28,8 millions d’habitants, sur les 500,5 millions d’habitants de l’UE, soit 5,7 %.

Ce rappel permet de mesurer que 78 % États membres de l’UE sont également membres de l’OTAN et que 94,3 % de la population de l’UE habitent dans un État appartenant à l’OTAN.

Au sein de l’UE, c’est donc l’appartenance à l’OTAN qui est ultra majoritaire et la non-appartenance – d’ailleurs exclusivement pour des raisons de neutralité et non pas pour des raisons d’opposition – qui est ultra-minoritaire.

Dans ces conditions, la formule hypocrite de l’article 42 du TUE rappelée précédemment prend tout son sens : puisque ce qu’elle appelle « certains États » représente 94 % de la population de l’UE, cette formule signifie bel et bien que la PESD ne peut se déployer que dans le cadre de l’OTAN et que toutes ses orientations stratégiques lui sont subordonnées.

6°) L’entrée dans l’OTAN est désormais devenue un préalable, imposé par les États-Unis d’Amérique, à l’entrée dans l’Union européenne

Toute l’analyse qui précède est d’ailleurs désormais un secret de Polichinelle partout ailleurs qu’en France. Chez nous, tous les responsables et tous les partis politiques – à la seule exception de l’UPR – et les médias dominants cachent encore cette vérité aveuglante aux Français :

UE = OTAN = subordination militaire et stratégique aux États-Unis.

C’est la raison pour laquelle tous les nouveaux pays de l’Est ayant adhéré à l’UE en 2005 ont été obligés – à la demande des États-Unis – d’adhérer d’abord à l’OTAN avant d’adhérer à l’UE.

C’est ce que le président américain George W. Bush avait d’ailleurs dit de la façon la plus explicite qui soit dans son discours à l’université de Varsovie du 15 juin 2001 : « Toutes les nouvelles démocraties de l’Europe, de la Baltique à la Mer Noire et toutes celles qui se trouvent situées entre les deux, doivent avoir la même chance pour la sécurité et la liberté – et la même chance de rejoindre les institutions européennes. Toutes les nations devraient comprendre qu’il n’y a aucun conflit entre l’appartenance à l’OTAN et l’appartenance à l’UE ».

7°) La subordination dans les faits : l’EUROCORPS

Ce bref tour d’horizon ne serait pas complet s’il ne précisait que certains États de l’Union européenne ont déjà commencé à concrétiser les engagements contenus dans l’article 42, en mettant sur pied un système de « missions européennes, civiles et militaires, en dehors de l’Union afin d’assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale ».

Comment ? En créant le « Corps [militaire] européen », plus généralement appelé « l’EUROCORPS ».

Les lecteurs intéressés par cette institution gagneront à aller consulter :

a) La fiche Wikipédia de l’Eurocorps

https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_de_r%C3%A9action_rapide_europ%C3%A9en

On y apprend, entre autres choses, que ce corps d’armée créé en 1992 (date de signature du traité de Maastricht) comprend l’Allemagne, la France, la Belgique, l’Espagne et le Luxembourg, ainsi que 7 États qui y détachent des officiers : la Grèce, la Pologne, la Turquie, l’Italie, la Roumanie, l’Autriche [pourtant théoriquement neutre…] et… les États-Unis d’Amérique.

b) Le site Internet de l’Eurocorps

En page d’accueil, cet Eurocorps apparaît bien comme une force militaire d’appoint à l’OTAN dont les objectifs militaires et stratégiques sont ceux fixés par Washington.

D’ailleurs, le slogan de l’Eurocorps apparaît en haut de son site : « CORPS EUROPÉEN : UNE FORCE POUR L’UNION EUROPÉENNE ET L’ALLIANCE ATLANTIQUE ».

CQFD.

CONCLUSION

L’analyse qui précède montre ce qu’ont de vaines, trompeuses et mensongères les gesticulations des partis politiques dits « souverainistes », « eurocritiques » ou « gaullistes », qui ont fait mine de s’offusquer de la décision de Nicolas Sarkozy de faire réintégrer la France dans le Commandement militaire intégré de l’OTAN (d’où le général de Gaulle l’avait extraite en 1966), tout en dénonçant par ailleurs la volonté de l’UPR de faire sortir la France de l’UE.

La vérité, en termes juridiques comme en termes de rapport de forces au sein du continent européen, est que l’alternative qui s’offre à la France est d’une grande limpidité :

– soit la France continue à rester membre de l’Union européenne, et elle est alors ipso facto condamnée à s’enfermer dans l’Alliance atlantique, tant l’UE et l’OTAN ne sont en réalité que les deux faces de la même médaille, celle de l’asservissement géopolitique, diplomatique, militaire, économique et culturel aux États-Unis d’Amérique. C’est la conclusion logique à laquelle sont parvenus, par concessions successives, les présidents Giscard d’Estaing, Mitterrand, Chirac et enfin Sarkozy. Notons d’ailleurs que les installations dirigeantes de l’Union européenne et de l’OTAN se situent toutes dans la même ville, Bruxelles, ce qui confirme l’existence  d’un dessein commun, la volonté de nouer des connexions constantes.

– soit la France décide de redevenir la nation libre et souveraine qu’elle a toujours eu l’ambition d’être, ce que le monde entier attend d’elle ; et il faut alors sortir à la fois de l’Union européenne et de l’OTAN, l’un n’allant pas sans l’autre. C’est la conclusion logique à laquelle était parvenu le président Charles de Gaulle, en faisant sortir la France du commandement militaire intégré de l’OTAN en 1966, la même année qu’il imposait le droit de veto à toute dérive supranationale de la construction européenne.

L’UPR a fait clairement le choix de cette seconde option. Tous les autres partis politiques français, quel que soit l’écran de fumée rhétorique qu’ils essaient de dresser pour le camoufler, ont fait le choix de la première.

Pourquoi l’UPR est opposée à la « construction européenne » et ne se contente pas d’être eurocritique, eurosceptique ou europhobe ?

L’euroscepticisme fait référence au domaine de la Foi, de la croyance, du dogme, de la religion. On ne dit pas qu’on est franco-sceptique, italo-sceptique, bulgaro-sceptique. C’est également une posture relativement passive. L’UPR va plus loin en proposant une analyse lucide, un raisonnement sans concessions intéressées et des solutions érigées sur des faits.

Être eurocritique, c’est au fond adopter une posture européiste sans le dire, par confort intellectuel ou calcul électoral. Chacun y va de sa version de l’Union européenne, mais bien peu se posent la question de la faisabilité des belles propositions qui sont avancées. Cela conduit à un profond trouble du débat politique, qui ne va pas dans le sens de la démocratie ou d’une prétendue « Europe sociale ».

L’UPR souligne très concrètement que changer l’Union européenne nécessiterait que tous les États membres soient d’accord en même temps (article 48 du TUE). Or, cette convergence ne peut se produire, du fait des divergences politiques des gouvernements européens, et notamment des pays de l’Est, dont beaucoup soutiennent l’économie ultralibérale.

Avez-vous déjà vu un conseil municipal, départemental ou régional à 28 membres voter dans le même sens le prochain budget ?

Comment certains États membres, qui vivent de certaines dispositions contenues dans les traités européens, accepteraient-ils de saborder leurs propres intérêts nationaux pour faire plaisir à d’autres États, à commencer par la France ?

L’UPR se définit donc en tant qu’eurolucide. En effet, nous constatons les profonds dysfonctionnements de l’Union européenne : juridiquement irréformable, politiquement amorphe, économiquement brutale, non démocratique, etc. La conclusion logique, digne et efficace est de s’en libérer légalement. C’est possible immédiatement en appliquant la procédure prévue à l’article 50 du TUE.

Nous ne remettons pas non plus en cause les institutions dites « paneuropéennes », telles que le Conseil de l’Europe ou la Cour européenne des Droits de l’homme, car elles ne font pas partie des institutions de l’Union européenne.

De plus, l’UPR s’attache à vouloir maintenir des liens durables avec la Russie, qui est un État du continent européen parmi d’autres, et une grande puissance culturelle et économique. Ainsi, l’UPR ne se considère pas comme étant « europhobe ».

D’où viennent les adhérents de l’UPR politiquement ?

L’UPR accueille des Français de toutes les origines, de toutes les convictions politiques et religieuses, et venus de tous les horizons économiques et sociaux. Bien que nous ne le demandions pas, certains de nos adhérents nous informent spontanément de leurs origines politiques et nous savons ainsi que nous ont rejoints d’anciens membres de partis politiques de droite, de gauche et du centre. Les moins représentés sont finalement les ex-adhérents du PS et de l’UMP.

Cependant, d’après les sondages informels que nous avons effectués, l’écrasante majorité des adhérents de l’UPR (environ 85 %) n’ont jamais été membres d’un autre parti politique auparavant, et ceci quel que soit leur âge.

Nous sommes fiers d’avoir ainsi pu convaincre des personnes qui n’avaient jamais envisagé d’adhérer à un parti politique de rejoindre notre mouvement de libération nationale. Beaucoup d’entre eux étaient même écœurés par la politique (ou plutôt par les partis politiques) et s’en détournaient. Nous voyons dans cette capacité à « repolitiser » les Français et à redonner le goût de l’action politique un signe très encourageant pour le développement de l’UPR.

De même, nous trouvons très rassurant et prometteur de parvenir à rassembler, comme nous le faisons, autant de Français venus d’horizons très divers. Des citoyens qui acceptent de mettre temporairement de côté leurs opinions divergentes sur nombre de sujets pour atteindre des objectifs prioritaires et urgents : rendre à la France sa souveraineté, son indépendance et sa démocratie. Notre Charte fondatrice joue un rôle de première importance dans ce tour de force politique.

Plus généralement, nous constatons que ce qui caractérise les citoyens qui adhérent à l’UPR c’est d’abord le goût de la vérité et de la justice, ainsi que le sens de leur devoir de citoyen.

C’est aussi la générosité et l’entraide car ils savent bien que l’UPR est mue par des idéaux sincères et élevés, et que nous n’avons pas de postes grassement rémunérés à leur proposer.

C’est également la curiosité et la rigueur intellectuelles, qui les poussent à vouloir comprendre le fond des choses et à combattre la propagande, les fausses évidences et les manipulations de toute nature des partis et médias installés.

C’est enfin une certaine forme de prudence, doublée d’une dose d’intuition, qui les a souvent incités à prendre le temps pour examiner sans complaisance nos analyses et pour observer notre comportement éthique sur plusieurs mois, avant de se décider enfin à adhérer.

Toutes ces caractéristiques font que les adhérents de l’UPR sont globalement très réfléchis, pondérés, généreux, courageux, honnêtes, exigeants et enthousiastes.

La France n’est-elle pas trop endettée pour conserver son modèle de services publics ?

Sécurité sociale, santé, EDF, La Poste, SNCF… La destruction de nos services publics est-elle inéluctable ?

Depuis de nombreuses années, nos dirigeants, qu’ils se réclament de la droite, du centre ou de la gauche, prétendent que la situation économique et la dette de la France imposeraient de privatiser et de dilapider notre patrimoine national. Nous assistons ainsi à la destruction progressive de l’ensemble des services publics alors que les Français y sont légitimement attachés.

Ce processus ne s’arrêtera pas tant que la France restera dans le carcan destructeur de l’Union européenne. L’Europe et ses traités sont en effet directement responsables de la disparition des services publics, biens communs des Français.

Une politique au service des intérêts privés

L’article 106 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) interdit aux États membres de s’opposer à la mise en concurrence de leurs entreprises publiques. Ainsi, quel que soit le gouvernement en fonction, la politique est gravée dans le marbre des traités européens. L’appartenance de la France à l’UE lui impose une course absurde aux privatisations : EDF/GDF, SNCF, La Poste, France Télécom, autoroutes, réseau de distribution d’eau, etc. Cette politique est pourtant rejetée par une majorité de Français qui, malgré la propagande néolibérale incessante, restent attachés à leurs services publics (71 % d’opinions favorables d’après le sondage BVA de décembre 2013).

Dans le cas des services publics comme dans la plupart des autres domaines stratégiques, c’est donc bien l’UE qui dicte sa politique sans tenir compte de l’avis des populations concernées.

Par ailleurs, le bilan de ces privatisations est accablant. Qu’il s’agisse de l’égalité d’accès, de la qualité du service rendu ou du coût pour l’usager, la privatisation des services publics engendre presque partout et presque toujours une dégradation rapide et visible. On a pu l’observer avec le secteur ferroviaire en Angleterre, la fourniture d’électricité en Californie ou la gestion de l’eau à Paris. Les prix ne cessent de grimper pour un service, dans le meilleur des cas équivalent, mais généralement inférieur. Sans parler du manque à gagner considérable que représentent les privatisations pour le budget de l’État (autoroutes, par exemple). Sans parler non plus de la dégradation tendancielle des infrastructures lourdes, du fait d’un sous-investissement chronique des services privatisés, dont les actionnaires ont l’œil rivé sur leurs profits à court terme au lieu de veiller à l’intérêt national à long terme.

Cette grande braderie des services publics et du patrimoine français serait-elle la conséquence inévitable de la mondialisation et du « poids de la dette » ? Rien n’est plus faux.

Le pillage de la France

Les responsables politiques ont pour habitude de justifier les réformes budgétaires ainsi que les privatisations par la nécessité de rembourser la dette d’une France qui serait « en faillite ». C’est un prétexte.

Ce prétexte a été utilisé par le gouvernement de Dominique de Villepin en 2005 pour justifier la vente de la gestion des autoroutes françaises (ne rapportant que 15 milliards d’euros), ce qui n’a évidemment pas empêché cette même dette d’augmenter de quelque 600 milliards d’euros pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Or, s’il y a bien un pays en faillite, ce sont les États-Unis d’Amérique (plus de 400 % du PIB de dette publique et privée, soit deux fois le ratio dette/PIB de la France). Et ce sont précisément les fonds de pension de ce pays qui sont les principaux acheteurs de notre patrimoine national !

Chômage et délocalisations vont de pair

Pour la France et pour tous les autres États membres de l’Union européenne, les causes des délocalisations, comme celles de la disparition du patrimoine national – étatique ou non – sont à chercher dans les traités européens, et notamment l’article 63 du TFUE.

Cet article prive les États de la possibilité de s’opposer aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre ceux-ci et les pays tiers (comme ils pouvaient le faire pendant les Trente Glorieuses). Ces pays tiers, qui ne sont nullement tenus à la réciprocité, se sont alors enrichis aux dépens des États membres – donc des Français – en acquérant  les fleurons de nos technologies, nos chaînes de production, notre patrimoine foncier et immobilier. Ils ont par ailleurs eu la possibilité de mettre leur main-d’œuvre meilleur marché (car moins payée mais aussi moins protégée) en concurrence avec celle des États membres, aspirant ainsi une part substantielle de leur activité économique.

L’article 63 permet et favorise également l’optimisation et l’évasion fiscales en Europe. C’est un manque à gagner de près de 1 000 milliards d’euros chaque année. Tout le monde a en tête le scandale « LuxLeaks » mis en place par l’actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker.

Quel que soit le gouvernement en place, sauf en sortant de l’Union européenne, nous sommes donc condamnés à voir l’État français se faire toujours plus piller par des intérêts privés.

Qui décide vraiment de la politique économique et sociale de la France ?

C’est la Commission européenne. L’article 121 du TFUE soumet entièrement la France aux recommandations de la Commission européenne, sous peine de sanctions. Cet article 121 explique pourquoi nos responsables politiques de droite, du centre ou de gauche, ne sont là que pour appliquer docilement les directives venues de Bruxelles et sont donc incapables de tenir les promesses qu’ils formulent avant d’être aux responsabilités. Ils se contentent chaque année de piteusement « remettre leur copie » budgétaire aux instances européennes et d’espérer leur approbation. Il faut le répéter encore, les grandes orientations sont décidées à Bruxelles, pas à Paris.

C’est ainsi que l’Allemand Klaus Regling, fonctionnaire européen non élu, a contribué de façon majeure à fixer la politique économique et sociale de la France ces dernières années. Il est en effet l’auteur des « Recommandations spécifiques à la France » faites par la Commission européenne dans son Rapport COM du 8 avril 2003.

Les principaux points de ce rapport consistaient à imposer à la France, quel que soit son gouvernement, les politiques suivantes :

– réduire le « coût » de la main-d’œuvre, notamment pour les bas salaires ;
– réformer le marché du travail en simplifiant la « protection » de l’emploi et en imposant des schémas d’emploi et de carrière plus « flexibles » ;
– réformer complètement notre système de retraite ;
– élever l’âge effectif de la retraite ;
– enrayer la « spirale des dépenses » dans le secteur de la santé ;
– mettre en concurrence les marchés de l’énergie, notamment du gaz et de l’électricité.

Vous ne rêvez pas ! Alors que les Français ne comprennent pas quelles sont les véritables raisons derrière toutes ces décisions aux conséquences dramatiques, personne n’explique que ce sont les souhaits de la Commission européenne qui sont derrière tout cela :

– ouverture à la concurrence des marchés du gaz naturel et de l’électricité, notamment aux banques Goldman Sachs et JP Morgan par le biais de l’ancien ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo, par ses arrêtés du 05/01/2010 et du 19/01/2010 ;
– augmentation de l’âge légal de départ à la retraite à taux plein (loi de réforme des retraites du 09/11/2010 sous le gouvernement Fillon) ;
– facilitation des licenciements (loi dite de « sécurisation de l’emploi » du 14/06/2013, sous le gouvernement Ayrault) ;
– augmentation de la durée des cotisations pour la retraite à taux plein (loi de réforme des retraites du 20/01/2014, sous le gouvernement Ayrault) ;
– déremboursement des médicaments (différentes lois de financement de la Sécurité sociale) ;
– la loi travail dite « loi El Khomri » de démantèlement du droit du travail ;
– etc.

Lorsque l’on sait qu’il existe plus de 15 000 lobbies implantés à Bruxelles, dont les plus puissants travaillent pour des entreprises qui veulent se substituer aux services publics, on devine facilement à qui tout cela profite. Les « usagers » deviennent des « clients »… qu’il faut tondre.

L’Union européenne détruit nos services publics et nos acquis sociaux pour le plus grand bénéfice des puissances d’argent. La seule et unique solution pour « changer l’Europe » consiste, non pas à renégocier les traités comme le proposent tous les autres partis politiques sans jamais y parvenir, mais d’en sortir légalement par l’application de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE).

Pourquoi l’UPR participe-t-elle aux élections européennes alors qu’elle milite pour le Frexit ?

De prime abord, il paraît effectivement absurde de se présenter à l’élection de l’institution que l’on combat. D’autant plus que le Parlement européen n’a que très peu de pouvoir.

Néanmoins, un parti politique est fait pour se présenter aux élections, afin de se faire connaître. Sinon, il ne constitue qu’une association de personnes formant un cercle de réflexion, ou « think thank », pour faire vivre un courant de pensée.

Notre choix n’est pas sans précédent : le PCF, dans les années 1945‒1976, avait inscrit dans son programme politique l’établissement de la dictature du prolétariat, en déclarant vouloir combattre la démocratie bourgeoise à laquelle il se présentait pourtant pour développer sa notoriété.

Cela lui aura servi, puisqu’il obtenait régulièrement des scores supérieurs à 20 %. Il aura gagné une influence considérable sur la scène politique française. C’est selon ce même principe que l’UPR veut se présenter aux élections européennes, pour augmenter sa notoriété et pour détruire l’Union européenne de l’intérieur.

Les élections européennes sont en effet les seules élections nationales au cours desquelles les Français réfléchissent aux enjeux européens, c’est-à-dire aux enjeux décisifs sur lesquels se focalise l’UPR depuis sa création. C’est évidemment lors des élections européennes que les analyses et les propositions de l’UPR peuvent recueillir des voix, et non pas lors des élections municipales !

La participation de l’UPR à cette élection permettra ainsi concrètement :

— de porter la voix du Frexit au cœur du Parlement européen et dénoncera la dictature qui ne dit pas son nom qu’est l’Union européenne, le tout devant les caméras dans l’hémicycle, comme l’avait fait Nigel Farage pour le Brexit ;

— de permettre à UPR TV de produire et de diffuser des reportages sur les coulisses de l’UE et ce qu’il se passe au Parlement européen ;

— de permettre à l’UPR d’obtenir des députés pour remplir davantage les critères du CSA qui permettraient au Frexit d’être représenté dans les médias ;

— de faire un vote contestataire à Macron, qui est pour l’UE ;

— de donner accès aux remboursements des frais de campagne, qui est autant d’argent qui pourra être réinvesti pour le fonctionnement et le développement de l’UPR ;

— de créer une caisse de solidarité gérée par l’UPR, financée sur une part des revenus de la députation. Cette caisse servira à soutenir des causes justes, par exemple en contribuant aux frais d’avocats de Gilets Jaunes mutilés.

Pour en savoir plus :

Vidéo de questions-réponses dédiée à cette question, et réalisée par UPR TV le 5 mars 2019 :

Intervention de François Asselineau devant les étudiants de HEC le 23 mars 2019 :

Intervention de François Asselineau sur Le Média en juin 2018 :

À partir de 1h 40 min 54 sec

De toute façon, je préfère m’abstenir, comme ça j’envoie un message de dégoût et de désintérêt aux politiques, ce qui les fera réfléchir !

L’UPR permet aux abstentionnistes de découvrir une nouvelle offre politique d’opposition. L’abstention, peu importe son niveau, ne changera rien au fait qu’il y aura des députés européens français et que les traités s’appliqueront. La Slovaquie a par exemple eu en 2014 un taux de participation de 13 % seulement (https://www.touteleurope.eu/actualite/l-abstention-dans-les-etats-membres-aux-elections-europeennes-2014.html). Ils ont quand même obtenu des députés européens slovaques qui œuvrent dans leur rôle au même titre que s’ils avaient été élus avec un taux de participation de 80 % par exemple. Le taux d’abstention ne change rien : 48 h après l’élection, tout le monde l’aura oublié !

— Dans le secret des cabinets, les européistes rigolent bien de l’abstention. Ce n’est nullement un facteur de peur pour eux.

— En France, Macron a été élu avec 45 % seulement des inscrits. Et alors ? N’est-il pas président de la République aujourd’hui ? Est-il gêné par ce score dans l’application de sa politique ? Fait-il preuve de prudence en s’assurant de l’accord d’une majorité des Français pour des changements politiques structurels, comme la réforme des retraites, du droit du travail, de la formation, des institutions, etc.?

— Votre abstention sera amalgamée avec le vote des personnes indifférentes, qui considèrent que les élections et la politique ne les concernent pas. On ne peut pas faire de lecture politique précise d’une abstention. On ne peut pas savoir ce qu’elle signifie.

— Les traités européens s’appliquent aussi aux abstentionnistes. Ils ne bénéficient pas d’une clause d’exemption des décisions prises par l’UE.

La présence de l’UPR au Parlement européen permettra d’envoyer un message explicite et clair : vous vous opposez à Macron et à la dictature de l’oligarchie qui a mis la main sur notre pays.

Les citoyens français sur la liste Ensemble pour le Frexit de l’UPR sont déjà convaincus :

https://www.youtube.com/watch?v=sd_lbifANZQ

Pourquoi sortir en appliquant l’article 50 du TUE, plutôt qu’une sortie immédiate par dénonciation des traités en appliquant le droit international ? Ce ne serait pas plus efficace ?

L’article 50 du TUE constitue avant tout une notification adressée à nos partenaires, États membres de l’UE, comme quoi la France a décidé souverainement de sortir de l’UE. Certains y voient un cadre qui nous mettrait complètement dans la main de l’UE, alors que, concrètement, l’article 50 du TUE prévoit une durée maximale de négociation de l’accord de sortie de 2 ans (aucune autre condition spécifique, ni cadre, ni thème de négociation ne sont définis).

Nous n’allons d’ailleurs pas attendre deux ans pour prendre des mesures de sauvegarde immédiates, telles que la sortie de l’euro, ou le rétablissement du contrôle des mouvements de capitaux. Nous dénoncerons donc de facto les traités.

Par ailleurs, la France qui déciderait de sortir ne serait pas dans la main de l’UE juste parce qu’elle aurait activé l’article 50 du TUE. En effet, faute d’accord intéressant avant les 2 ans, il est toujours possible de sortir de façon unilatérale avant, et ce sans accord ! Comparer à la situation des Britanniques n’est pas pertinent, car ils sont actuellement gouvernés par un gouvernement en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Il peut alors être vraisemblablement soupçonné d’avoir été très mou sur la négociation. Il n’a, en outre, pas du tout activé la menace de suspension de paiement de la contribution du Royaume-Uni au budget de l’UE. Le gouvernement britannique a voulu « sortir sans en sortir », comme le montre l’accord inadmissible soumis par Theresa May à la Chambre des communes.

Cette histoire de piège de l’article 50 n’est donc que de la rhétorique alors que l’important est le Frexit, que nous proposons depuis 2007. Ce qui compte est d’annoncer sans ambiguïté la sortie de l’UE et de l’euro. À ce moment-là, vous avez ensuite la légitimité et l’assentiment d’une majorité du peuple français pour sortir.

Nous vous invitons à visionner la conférence de François Asselineau intitulée « Le Jour d’après, la sortie de l’Union européenne : fin du monde ou libération ? » pour comprendre plus en détail les modalités de sortie de l’UE en appliquant l’article 50 du TUE, et quelle sont les mesures de sauvegarde immédiate que prendra l’UPR dès son arrivée au pouvoir.

Cette publication viendra également lever des doutes qu’il y aurait à pouvoir « désobéir aux traités » sans avoir à sortir de l’Union européenne : https://www.upr.fr/vos-questions-nos-reponses/les-autres-partis-ou-hommes-politiques/peut-on-desobeir-aux-traites-europeens-comme-le-proposent-les-partis-souverainistes/

Vous n’avez qu’un mot à la bouche : Frexit ! Et après ?

Le programme de l’UPR ne se limite pas au Frexit. La faible exposition médiatique de l’UPR ne nous permet cependant pas de développer dans les entretiens notre programme de libération nationale qui sera appliqué après la sortie de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN. L’UPR différencie volontairement son programme présidentiel de son programme législatif. Les deux programmes sont disponibles ici : https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-france/.

L’objectif principal de l’UPR est de rétablir la démocratie en France. Voici des exemples de mesures en matière de démocratie et leur utilité.

1) le référendum d’initiative populaire (RIP, aussi appelé RIC), en toute matière (constituant, abrogatoire, révocatoire, législatif). Cette revendication est l’une des principales que portent les « gilets jaunes », inscrite au programme de l’UPR depuis 2011 ;

2) reconnaissance pleine et entière du vote blanc, avec pouvoir révocatoire. Si le vote blanc arrive en tête à une élection, celle-ci sera annulée et une nouvelle sera organisée, avec l’interdiction pour les candidats qui étaient en lice de se représenter ;

3) pluralisme dans les médias et indépendance de la presse. Pour cela, l’UPR interdira de manière constitutionnelle, toute prise de contrôle des médias de masse par des fonds de pension, des groupes ou conglomérats multinationaux. Cela permettra d’éviter la situation actuelle, dans laquelle une minorité d’ultra-riches possède la quasi-totalité des grands médias en France. L’UPR souhaite également favoriser l’adoption d’un code de déontologie tel que la charte de Munich de 1971, appliquée à la profession de journaliste ;

4) interdiction du financement des partis politiques par des financements bancaires ou privés de manière que l’élection ne permette pas qu’aux candidats ou aux listes ayant les plus gros budgets de campagne de se présenter et de se faire élire à coup de propagande démesurée. Le risque est en effet que les partis défendent plus les intérêts des grands groupes qui les ont financés que le peuple français qu’ils sont censés représenter ;

5) obligation de médiatisation des partis politiques, de manière strictement proportionnelle aux suffrages obtenus, avec un seuil minimal pour les nouveaux partis, de manière que ces derniers puissent avoir leur chance d’émerger sur la scène politique et médiatique ;

6) mise en place d’un quorum d’au moins 60 % de présence à l’Assemblée nationale. Cela évitera d’avoir des votes de lois avec moins de 50 députés comme ce fut le cas pour la privatisation des Aéroports de Paris avec la loi dite Pacte : https://www.liberation.fr/checknews/2019/03/20/comment-la-privatisation-d-adp-a-t-elle-pu-etre-votee-a-6-heures-du-matin-avec-45-deputes-presents_1716269

7) suppression de l’article 89 de notre Constitution, qui permet de la modifier par la voie du Parlement réuni en Congrès, donc sans consulter le peuple nécessairement. Toute modification constitutionnelle ne pourra plus être adoptée que par référendum, à la majorité des électeurs inscrits.

L’UPR envisage-t-elle de convoquer une assemblée constituante, en vue de rédiger une nouvelle Constitution pour une « VIᵉ République » ?

L’UPR ne prévoit pas de réécrire une nouvelle Constitution dans son programme. Mais des réformes démocratiques notables sont prévues. Toutefois, nous ne sommes pas opposés à la convocation d’une assemblée constituante si le peuple français devait se prononcer majoritairement en faveur de cette mesure, au cours d’un référendum par exemple.

Nous prévoyons notamment le référendum d’initiative populaire (équivalent du RIC), la réforme du Conseil constitutionnel, la reconnaissance du vote blanc, la constitutionnalisation des médias en tant que quatrième pouvoir, l’inscription dans la Constitution de la liste des services publics à la française non privatisables par nature, l’affirmation de la Constitution française comme devant toujours être au sommet de la hiérarchie des normes.

Toutefois, nous insistons sur le fait que les problèmes de la France ne viennent pas de la Constitution de la Vᵉ République telle qu’elle avait été rédigée en 1958. Ils viennent au contraire du fait que cette Constitution a été dénaturée, au fil de modifications successives depuis lors par la procédure du Congrès, et qu’elle se voit être violée dans ses principes les plus fondamentaux. Avoir une « VIᵉ République » telle que celle proposée par certains partis, comme Génération. s ou La France insoumise, est juridiquement impossible à cause de l’engagement de la France dans le cadre des institutions européennes, supranationales et contraignantes.

Pour en savoir davantage sur l’arnaque que représente le prétendu avènement d’une « VIᵉ République » tel que proposé par les communistes ou encore La France insoumise, nous vous invitons à consulter :

— ce dossier : https://www.upr.fr/actualite/france-europe/decryptage-dune-nouvelle-escroquerie-politique-la-vie-republique-de-jean-luc-melenchon/

— ainsi que cette vidéo issue de la conférence « Mais où est passée la République française ? » donnée par François Asselineau : https://www.youtube.com/watch?v=Uqnpma31FP0.

Par ailleurs, parmi les pays membres de l’Union européenne, certains sont des républiques, d’autres des monarchies. Or, les traités européens s’appliquent indifféremment, quels que soient les régimes politiques. De plus, il est étrange de constater que ceux qui proposent une nouvelle République en France n’utilisent pas le pouvoir dont ils disposent quand ils sont élus au Parlement, parmi la prétendue « opposition », pour engager la procédure de destitution du président de la République en vertu de l’article 68 de la Constitution. Cela prouve qu’ils ne sont pas sérieux dans leur démarche, et qu’ils enfument les Français. Pourtant, pour ce faire, l’UPR avait mis à leur disposition, gratuitement, en libre accès, un dossier argumentaire à charge, qu’ils pouvaient utiliser à leur compte. Vous pouvez le retrouver à cette adresse : https://www.upr.fr/article-68-le-dossier-sur-la-destitution/.

Pourquoi l’UPR veut-elle sortir de l’UE, alors que l’UE nous permet de faire contrepoids aux États-Unis et à la Chine ?

Loin de s’opposer à la « construction européenne », les États-Unis d’Amérique ont au contraire poussé à son développement et sont intervenus à divers moments pour veiller à ce que cette « construction » reste sous leur contrôle. Plusieurs faits nous le montrent, au fil du temps, notamment :

— Si l’Union européenne devait faire contrepoids à la Chine ou aux pays émergents à plus bas coûts de salaires, pourquoi existe-t-il un article 63 TFUE rédigé de telle manière qu’il prévoit la libre circulation des mouvements de capitaux entre les États membres de l’UE, mais surtout « entre les États membres et les pays tiers » ? Notamment, cela suppose que l’inverse (« des pays tiers vers les États membres de l’UE ») n’est pas vrai. Ainsi, la France se fait dépasser à petits feux par des investisseurs et acheteurs étrangers. Un récent exemple vient démontrer ce constat, preuve à l’appui : https://www.upr.fr/actualite/pendant-que-les-routes-nationales-francaises-tombent-en-ruines-faute-de-financement-la-france-verse-via-les-fonds-dits-europeens-60-millions-deuros-a-un-groupe-de-btp-chinois-pour-construir/.

— La création de la monnaie européenne, en vue de parvenir à une future union économique et monétaire sur le continent européen, fut exigée par Washington dès 1966 : https://www.upr.fr/wp-content/uploads/dossiers/DEPARTEMENT-D-ETAT-AMERICAIN-Note-du-11-juin-1965-V15.pdf/ (pages 16-18).

— Les fédéralistes européens (notamment les dirigeants du Mouvement européen : Retinger, Robert Schuman et l’ancien premier ministre belge Paul-Henri Spaak) étaient financés par les services américains : https://www.upr.fr/actualite/europe/des-federalistes-europeens-finances-par-des-chefs-de-lespionnage-americain/

— Georges W. Bush, alors président des États-Unis, dans un discours qu’il a prononcé à l’Université de Varsovie, le 15 juin 2001, déclarait : « Toutes les nouvelles démocraties de l’Europe, de la Baltique à la mer Noire et toutes celles qui se trouvent situées entre les deux, doivent avoir la même chance pour la sécurité et la liberté, et la même chance de rejoindre les institutions européennes. Toutes les nations devraient comprendre qu’il n’y a aucun conflit entre l’appartenance à l’OTAN et l’appartenance à l’UE. […] Nous faisons bon accueil à une Europe vraiment unie ».

— En septembre 2011, le ministre des Finances américain, T. Geithner, a été convié exceptionnellement au sommet ÉCOFIN (qui est la réunion des ministres des Finances des États membres de la zone euro), et au cours duquel il a donné des instructions à l’Allemagne de Merkel consistant à faire davantage d’efforts pour éviter de laisser l’euro exploser (https://youtu.be/rSYuTiaia1s?t=2775, https://www.lepoint.fr/monde/reunion-de-l-ecofin-a-wroclaw-severe-rappel-a-l-ordre-des-etats-unis-a-l-europe-17-09-2011-1374524_24.php).

— Timothy Geithner et le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble se sont rencontrés une autre fois le 30 juillet 2012. Lors de cet entretien, ces deux responsables ont exhorté les responsables politiques à « adopter et mettre en œuvre les réformes nécessaires pour résorber la crise financière et la crise de confiance, tout en prenant note de la déclaration des décideurs européens qui se sont dits prêts la semaine dernière à prendre toutes les mesures indispensables à la préservation de la stabilité de la zone euro » https://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/30/geithner-et-schauble-reaffirment-leur-confiance-dans-la-zone-euro_1740303_3234.html

— Barack Obama, en juin 2012, a exigé que le Premier ministre Samaras obéisse à la « Troïka » afin que la Grèce « puisse se maintenir dans la zone euro » (c’était le fameux « plan de sauvetage de l’euro », destiné à renflouer les banques) : https://www.upr.fr/actualite/monde/obama-donne-ses-instructions-au-nouveau-premier-ministre-grec/

— Barack Obama, lors d’une visite en Angleterre le 22 avril 2016, s’est prononcé contre le Brexit, allant jusqu’à dire : « L’Union européenne ne réduit pas le pouvoir du Royaume-Uni, elle le magnifie ». https://www.lemonde.fr/europe/article/2016/04/22/barack-obama-met-en-garde-les-britanniques-contre-un-brexit_4907377_3214.html

— Barack Obama a appelé les Français, dans un clip de propagande, à voter pour Emmanuel Macron : https://www.youtube.com/watch?v=5wSSU0YWLEk. Une fois élu, il salua, logiquement, son élection, et son parti pris « profondément européen » : https://www.lejdd.fr/Politique/obama-je-soutiens-emmanuel-macron-pour-aller-de-lavant-3319907

— Le coup d’État ukrainien du Maïdan, orchestré par Washington, suite à la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer un accord d’association avec l’Union européenne ( https://www.bbc.com/news/world-europe-26079957 ) aura réussi non seulement à plonger l’Ukraine dans la guerre civile, mais aussi à créer un schisme majeur au sein de l’Église orthodoxe. Diviser pour régner, une devise encore et toujours appliquée par les États-Unis, et par ailleurs très bien expliquée dans Le Grand échiquier, écrit par feu le stratège auprès de la Maison-Blanche, Zbigniew Brzezinski.

— Le secrétaire d’État américain John Kerry s’est invité à Londres et à Bruxelles en juin 2017, pour mettre en garde ces pays contre une sortie de l’Union européenne : https://www.upr.fr/actualite/europe/secretaire-detat-americain-john-kerry-sinvite-a-londres-a-bruxelles-lundi/

On n’a qu’à sortir de l’euro, sans être obligé de sortir de l’Union européenne !

Les traités européens ne prévoient pas de clause de sortie de l’euro séparément d’une sortie de l’UE. À cette heure, juridiquement, il est donc nécessaire de sortir de l’UE pour sortir de l’euro. De plus, l’euro permettant l’Union économique et monétaire (UEM), il est régi par plusieurs articles desdits traités et institutions (MES, SEBC, etc.), qu’il faudrait alors dénoncer.

Par ailleurs, le cas de la France n’est pas comparable à celui des États qui ne sont pas membre de la zone euro tout en étant dans l’UE.

En droit international, les « réserves » à un traité doivent se faire avant la ratification. Une fois qu’un traité est ratifié, on ne peut plus revenir en arrière, sauf à dénoncer le traité. La France ne peut donc en aucun cas annoncer juridiquement qu’elle adopte, par exemple, la même position que le Royaume-Uni vis-à-vis de l’euro. En effet, à la différence du Royaume-Uni et du Danemark, la France n’a fait aucune réserve avant la ratification du traité de Maastricht en 1992. Elle a donc ratifié ce traité avec le principe de la « monnaie unique » et elle est donc tenue d’en respecter juridiquement les engagements internationaux, tout comme l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, les Pays-Bas, l’Autriche, la Grèce, la Belgique, etc. Du reste, la Déclaration d’Édimbourg du 12 décembre 1992 a bien précisé que les dérogations obtenues par le Danemark avant sa ratification « s’appliqueront uniquement au Danemark et à aucun autre État membre, ni présent, ni futur ». A fortiori ne peuvent-elles donc pas s’appliquer après. À la différence de la Suède et des sept États de l’Est qui n’ont pas encore adopté l’euro, la France l’a bel et bien adopté, sous la forme d’échanges interbancaires à partir de 1999, et sous la forme fiduciaire à partir de 2002. En conclusion, il importe de souligner particulièrement que le traité de Maastricht ne prévoit aucune clause de sortie explicite de l’euro. L’adoption de la « monnaie unique » y est même présentée comme « irrévocable » (l’article G du Titre II du traité de Maastricht mentionne en effet expressément « la fixation irrévocable des taux de change conduisant à l’instauration d’une monnaie unique »). Dès lors, la seule voie de sortie juridique possible de l’euro pour la France réside dans la dénonciation de l’ensemble des traités européens, en vertu de l’article 50 du (TUE), introduit par le traité de Lisbonne. C’est la seule position possible et crédible de sortie de l’euro du point de vue économique, monétaire et juridique.

L’UPR est-elle un parti souverainiste ?

Depuis ses débuts, l’UPR est un mouvement de libération nationale. Nous ne sommes pas un mouvement souverainiste. Comme le disait de Gaulle, les « souverainistes ne veulent pas ce qu’ils savent, et ne savent pas ce qu’ils veulent ». Aujourd’hui, cela signifie que les « souverainistes » ne proposent jamais de sortir de l’Union européenne.

Le terme souverainiste est un terme ambigu, issu du Québec. Par ailleurs, en langue française, un mot se terminant en — isme ou — iste est, en général, dépréciatif. Il correspond surtout à un ensemble d’idées contestables et relatives, parfois rattachées à une personne si le mot prend pour racine le nom d’une personnalité. La souveraineté d’un peuple en droit international étant un droit inaliénable, incontestable, le « souverainisme » ne peut pas être considéré comme une idée parmi d’autres : au même titre que l’on conçoit mal quelqu’un être contre son propre droit à la liberté, on conçoit tout aussi difficilement qu’un peuple ne soit pas indépendant. Par ailleurs, le terme de « souverainisme » en France tend à qualifier des mouvements de droite dite « dure », d’extrême droite et de gauche radicale. Or, l’UPR ne s’inscrit pas dans le clivage droite-gauche, et ses adhérents viennent de tous les horizons politiques.

L’UPR n’est donc pas un mouvement « souverainiste », mais un mouvement qui vise a rétablir l’indépendance de la France vis-à-vis des institutions de l’Union européenne, et des contraintes qu’elle impose aux États membres, en sortant la France de cette prison des peuples qui n’est autre qu’une dictature qui ne dit pas son nom.

On peut également souligner qu’il est politiquement correct et même bien perçu dans les médias de parler de « souveraineté européenne », mais que le terme de « souveraineté nationale » est sans cesse utilisé pour dénigrer. Pourtant, il existe un peuple français, qui peut aspirer au droit de disposer de son propre avenir collectif, alors qu’il n’existe pas de peuple européen, puisqu’il n’existe pas de démocratie européenne.

L’UPR est-elle de droite, voire d’extrême droite ?

Le ministère de l’Intérieur est la seule institution habilitée à classer les mouvements politiques en France. Lors des précédents scrutins auxquels s’est présentée l’UPR, le mouvement a à chaque fois été classé parmi les mouvements « divers », au-dessus du clivage droite-gauche. D’un autre côté, nous mettons au défi quiconque pourra prétendre que notre Charte fondatrice et les programmes législatif et présidentiel que nous proposons aux Français comportent la moindre mesure permettant de la classifier particulièrement à droite ou parmi les « extrémistes » plus à droite encore. Par ailleurs, nos adhérents et nos sympathisants viennent de tous les horizons de l’échiquier politique français, avec, à ce jour, une courte majorité de personnes se revendiquant venir de « la gauche ». De plus, l’UPR tient un discours qui combat certainement le plus résolument l’extrême droite parmi l’ensemble des partis politiques sur la scène politique actuelle en France. Sans compter que la « construction européenne » conduite à un fonctionnement fascisant qui plaît à l’extrême droite, cette dernière se complaisant bien dans le fonctionnement de l’UE qu’elle manifeste par sa participation au sein de ses institutions depuis plusieurs dizaines d’années.

Il est à noter par ailleurs que les programmes présidentiel et législatif de l’UPR comportent bien des mesures qui ont de quoi faire rougir les tenants de « la gauche » et de la « gauche radicale » actuelle, notamment en ce qui concerne les renationalisations. D’un autre côté, en novembre 2018, le CSA a rappelé à l’ordre France 5, qui avait tenté de classer, dans l’une de ses émissions « C à vous » de juin 2018, l’UPR parmi les partis d’extrême droite de la scène politique française. Le CSA a rappelé et donc confirmé de nouveau la classification de l’UPR parmi les partis « divers », donc au-dessus du clivage « gauche-droite » (http://www.programme-television.org/news-tv/France-5-qualifie-l-UPR-de-parti-d-extreme-droite-le-CSA-rappelle-la-chaine-a-l-ordre-4611257).

Sur l’aile gauche de l’échiquier politique, le Parti ouvrier indépendant (POI), le Pôle de Renaissance communiste en France (PRCF) et le Mouvement politique d’Éducation populaire (M’PEP), se font régulièrement l’écho d’une volonté de redonner à la France sa souveraineté. Preuve en est que la question de la sortie de l’euro et de l’UE n’est en rien une idée d’extrême droite. La souveraineté nationale est une notion issue de la Révolution française, donc profondément ancrée à gauche !

L’UPR est-elle de gauche ou de droite ?

Le ministère de l’Intérieur est la seule institution habilitée à classer les mouvements politiques en France. Lors des précédents scrutins auxquels s’est présentée l’UPR, le mouvement a à chaque fois été classé parmi les mouvements « divers », au-dessus du clivage droite-gauche. D’un autre côté, nous mettons au défi quiconque pourra prétendre que notre Charte fondatrice et les programmes législatif et présidentiel que nous proposons aux Français comportent la moindre mesure permettant de la classifier particulièrement à droite ou à gauche.

Nous rassemblons des Français et des Françaises à la fois de gauche, de droite, du centre, des extrêmes… et surtout des abstentionnistes, n’ayant jamais voté, par désintérêt de la politique ou par dégoût ! Tous les bords politiques sont ainsi représentés à l’UPR.

L’UPR est-elle nationaliste, patriote ou indépendantiste ?

Comme le disait de Gaulle : « nous ne sommes pas des nationalistes. Nous sommes des nationaux ». Les nationaux (ou « patriotes ») sont ceux qui chérissent leur pays comme un bien précieux. Les nationalistes sont en revanche ceux qui préfèrent haïr le pays des autres. « À celui qui n’a rien, la Patrie est son seul bien », disait Jean Jaurès, assassiné par les nationalistes qui haïssaient l’Allemagne. Cette nation ou cette patrie, est la terre de pouvoir souverain du peuple, par le peuple et pour le peuple. C’est-à-dire une terre de démocratie.

Les nationalistes xénophobes sont ceux qui ont peur des pays voisins, les jalousent ou les accusent d’être la cause de leurs malheurs. Le nationalisme consiste en une exacerbation immodérée du sentiment d’identité nationale, qui peut atteindre le dangereux stade de la frénésie fanatique.

Ce nationalisme dominateur s’incarne idéologiquement dans un ensemble de mesures coercitives qui forment une politique impérialiste. Une politique impérialiste ne se remet pas en question. Elle se nourrit de la peur, alimente en retour les luttes de pouvoir et favorise l’émergence d’une oligarchie bourgeoise autoritaire (si chère au marxisme) qui peut être religieuse, militaire, médiatique, économique, etc.

Parce qu’elle se réclame de la nation, et qu’elle dénonce la « construction européenne » comme une institution ingouvernable, impérialiste et dictatoriale, l’UPR propose d’activer unilatéralement l’article 50 du TUE. C’est le droit contractuel et légitime de la France. L’UPR prône donc, à chaque fois que c’est possible, la souveraineté et l’indépendance de la France. Nous proposons en outre de soumettre la question de l’appartenance à l’espace Schengen aux Français par référendum.

Contrairement aux partis qui prônent une « Autre Europe », et qui proposent de « désobéir aux traités », l’UPR entend suivre rigoureusement le droit international, et notamment communautaire. C’est la meilleure garantie que nous pouvons apporter aux Français qui nous font confiance pour se prémunir du sentiment nationaliste en France, à l’égard de nos voisins européens, et inversement. Respecter les accords diplomatiques conclus entretient la confiance internationale et un équilibre durable de paix dans le monde. Les désavouer de façon non contractuelle, entache l’honneur et la parole de la France, ce qui fragilise en conséquence la confiance de tous les partenaires de la France et donc tous les traités qui sont ou seront signés. Cette perte de confiance constituerait donc un risque réel d’isolement de la France sur la scène internationale.

La sortie de la France de l’Union européenne proposée par l’UPR est, au contraire, synonyme de la réouverture de la France sur le monde. En nous sortant de structures supranationales antidémocratiques, nous renouons avec la vocation universaliste de la France qu’elle perd progressivement depuis plusieurs dizaines d’années.

La « souveraineté européenne », concept cher aux eurobéats, est une notion hors-sol. Elle correspond en réalité à une Commission où siègent des lobbies industriels et financiers, à un Conseil européen à 28 participants paralysé par le désaccord permanent et légitime d’un ou de plusieurs de ses membres, et à un Parlement dont le pouvoir est consultatif. La commissaire européenne allemande Karlsruhe l’avait elle-même reconnu :

http://etoile.touteleurope.eu/2009/07/20090702karlsruhe-le-peuple-europeen-nexiste-pas

L’UPR est-elle anti-américaine ?

Une majorité des États membres de l’UE sont beaucoup plus alignés sur les États-Unis que sur une politique de défense européenne. L’UPR dénonce également les stratégies belliqueuses de l’idéologie euroatlantiste de l’OTAN et des États-Unis en Europe.

Il y a 45 000 soldats américains en Allemagne (21 bases américaines), 11 000 en Italie, 10 000 au Royaume-Uni, 2 000 en Espagne, 1 200 en Belgique, etc.

L’Allemagne a de plus signé (en 2003) une très officielle « Alliance stratégique germano-américaine pour le XXle siècle ». Des pays du Benelux ou l’Irlande bénéficient largement des investissements américains. Et pourtant, l’Irlande et le Luxembourg ne se gênent pas pour faire de l’évasion fiscale un business juteux, au détriment de leurs partenaires de l’UE, et notamment de la France (affaire Lux Leaks).

Les pays de l’Est en Europe, tous entrés dans l’OTAN avant d’entrer dans l’UE, recherchent avant tout le parapluie stratégique et militaire américain pour se protéger d’une hypothétique agression de la Russie. Ces pays sont alignés idéologiquement sur les États-Unis selon une doctrine euroatlantiste anti-URSS d’un autre âge, que l’OTAN incarne dangereusement.

De son côté, la Suède est un pays ultralibéral, qui a privatisé jusqu’à son système scolaire et qui, sans faire partie de l’OTAN, considère la Russie comme une menace militaire directe. À tel point qu’elle a rétabli le service militaire, augmenté notablement son budget militaire et distribué à la population un livret d’information sur la marche à suivre, intitulé En cas de crise ou de guerre (« If crisis or war comes »).

L’UPR analyse cette très dangereuse escalade de tensions en Europe, par l’action belliqueuse des États-Unis, dictée par une idéologie euroatlantiste et anti-Russe qui ne veut pas tourner la page de la Guerre froide. Il est à noter que l’OTAN ne s’embarrasse pas de s’allier à des gouvernements ou des mouvances ouvertement néo-nazis dans les pays baltes ou en Ukraine. C’est pour nous inacceptable.

La France ne doit pas mettre le doigt dans cet engrenage va-t-en guerre, en envoyant des troupes dans les pays limitrophes de la Russie (sous l’égide de l’OTAN), et adopter une posture militaire de neutralité prudente. La France doit investir sa diplomatie et ses réseaux d’influence de façon volontaire, pour conduire à un apaisement des tensions avec la Russie, si nécessaire avec le concours de l’ONU.

L’UPR est-elle aussi pourrie que tous les partis politiques ?

L’UPR regroupe des citoyens comme vous et comme nous. À nous justement de reprendre ce pouvoir et ne plus le laisser à une caste oligarchique, arrogante, intéressée par l’argent et le pouvoir. Changeons les lois pour que les politiques soient incités à être honnêtes. L’UPR a un programme de libération nationale pour moraliser pour longtemps la vie politique. Faites-vous vous-même votre avis en le lisant :

https://www.upr.fr/programme-elections-presidentielles-france/

Ce qui intéresse les Français, c’est d’avoir de l’argent pour finir le mois, pas de sortir de l’Europe !

C’est vrai. Sauf que les Français s’appauvrissent de jour en jour à cause de l’euro et des politiques menées par l’Union européenne. Notre pouvoir d’achat s’est-il amélioré depuis l’introduction tant vantée de l’euro ?

Si l’on ne remplace pas la classe médiatico-politique qui trahit les Français pour obéir à la Commission européenne et aux traités, et si on ne sort pas de cette dictature qui ne dit pas son nom, les mois seront de plus en plus difficiles à boucler !

L’UPR est un parti populiste, ses idées sont populistes.

Le populisme s’adresse aux bas instincts du peuple alors que nous nous adressons à l’intelligence des Français et à leur sens critique. Voilà un mot utilisé par les élites qui détestent le peuple. Nous sommes un mouvement populaire, notre voix vient d’un peuple. Le principe de notre pays inscrit dans la Constitution est : « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». La Constitution et les droits de l’Homme et du Citoyen seraient-ils populistes ? Si dire la vérité c’est être populiste, dire des mensonges depuis des années, c’est quoi alors ?

Sans compter qu’Emmanuel Macron déclarait lui-même mercredi 21 novembre 2018, devant un parterre de maires de France réunis à l’Élysée dans le cadre du « grand débat » pendant le mouvement de soulèvement populaire des « gilets jaunes » : « Nous sommes de vrais populistes, nous sommes avec le peuple, tous les jours ».

Face à cela, qui peut nous expliquer ce qu’est le populisme et qui l’est et ne l’est pas, finalement ?

Source :

https://www.lci.fr/politique/emmanuel-macron-se-designe-desormais-comme-populiste-comment-s-y-retrouver-parmi-tous-les-populismes-2105364.html

L’UPR est complotiste. Vous relayez et fabriquez des infox (ou fake news).

Que pensez-vous des armes de destruction massive en Irak ? Vous souvenez-vous de Hollande qui disait « mon ennemi c’est la finance » ? N’a-t-il pas mis Macron à Bercy deux ans plus tard ? Traitez-vous de complotistes, Historia, BFMTV, Le Monde, Libération, Le Washington Post, Wikileaks qui relaient les fakes news de l’Élysée…? On nous accuse de complotisme à propos des origines américaines de la « construction européenne », mais savez-vous que le général Desportes a accusé les États-Unis d’être des complices directs ou indirects de Daesh (discours au Sénat) ?

Comment se fait-il que le président de la République nomme Secrétaire d’État Mme Ndiaye, une personne qui a déclaré : « J’assume parfaitement de mentir pour protéger le Président » ?
Source : https://www.valeursactuelles.com/politique/la-conseillere-communication-de-lelysee-assume-parfaitement-de-mentir-86463

L’UPR propose la même chose que le RN de Marine Le Pen : sortir de l’UE.

Le Rassemblement national (RN), ex-Front national (FN), contrairement à ce que tout le monde croit, et comme tous les mouvements souverainistes ou eurocritiques français (RPF de Pasqua, DLF de Dupont-Aignan, PARC de Chevènement, FI de Mélenchon…), n’a jamais proposé dans ses documents électoraux, a fortiori dans ses professions de foi, de faire sortir la France de l’Union européenne en appliquant l’article 50 du TUE, et encore moins de l’euro. Au contraire de l’UPR, ces partis se complaisent toujours dans les sujets sociétaux comme l’immigration, les Roms, la burqa, les homosexuels, cela afin de maintenir la division entre les Français. Le RN, c’est l’épouvantail des européistes, permettant d’avance de disqualifier tout débat sérieux et serein sur la sortie de l’UE.

Nous vous proposons de consulter notre dossier démontant les pirouettes continuelles du RN ex-FN sur la question européenne :

https://www.upr.fr/actualite/france/patinages-et-soumission-les-deux-positions-des-opposants-principaux-a-macron-partie-1-marine-le-pen-la-patineuse-permanente/

Par ailleurs, le 9 janvier 2019, Thierry Mariani, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, a rejoint le RN en déclarant notamment :

— dans sa conférence de presse du même jour : « À mon avis la seule liste aujourd’hui qui […] doit Oui à une autre Europe […], c’est la liste du RN. C’est pour cela que je la rejoins, sans état d’âme, avec enthousiasme […] » ;

— le soir même, sur le plateau de France 5, dans l’émission « C à vous » : « […] le Rassemblement national de Marine Le Pen n’est pas le Front national de Jean-Marie Le Pen. Les choses ont évolué. C’est un parti qui a réfléchi, qui par exemple, sur l’Europe, n’a plus du tout la même position. C’est vrai qu’il y avait une sorte de flou artistique à l’époque des présidentielles, soyons clairs, maintenant on voit très clairement que l’orientation de cette ligne politique au niveau des élections européennes c’est très clair. C’est « on veut rester dans l’Europe. On reste avec l’euro, mais on veut changer l’Europe de l’intérieur. Et on veut changer la politique économique ».

Donc, à présent, LREM, le Rassemblement national, la France insoumise, les Républicains, EELV, bref tous les partis politiques parlent comme le RN. Seule l’UPR propose aux Français désormais plus qu’officiellement le Frexit de manière claire, nette, sans ambiguïté, et ce depuis plus de 12 ans.

Source :

Est-ce que l’UPR une fois au pouvoir fera comme les autres partis, et oubliera ses promesses ?

Les Français ne sont plus dupes des trahisons de leur classe politique, en effet. Mais pensez-vous réellement que celle-ci « oublie » ses « promesses » ? En fait, ces promesses électorales sont tout à fait intenables dans le cadre de contraintes imposé par l’Union européenne. Elles sont donc mensongères. L’UPR est justement le seul parti à justement démasquer ces travers d’une classe politique dévoyée, et à donner les clés de décryptage des mensonges politiciens. L’UPR nous donne l’occasion de prendre connaissance des politiques décidées, et qui doivent s’appliquer sous peine de représailles. Le non-respect des traités européens nous soumet à des amendes notamment de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), comme ce fut le cas par exemple pour la retranscription en droit interne de la directive des OGM que la France tardait à effectuer. Les Français ne le savent pas, mais une partie de nos impôts sont constitués d’amendes pour entorse ou retard d’application des traités.

Au contraire, l’UPR est un parti politique rassemblant les Français temporairement, pour une période transitoire, pour leur rendre la possibilité d’avoir des partis politiques de droite comme de gauche qui auront les moyens de proposer et de faire appliquer leurs programmes politiques, programmes qui ne seront pas biaisés par une politique décidée par des technocrates qui sont contraires à l’intérêt national du peuple français.

Notre programme est noté dans nos statuts : l’UPR rassemble les Français qui veulent retrouver leur pouvoir de décision de façon sereine et démocratique. Une fois retrouvé ce droit inaliénable, l’UPR n’aura plus aucune raison d’exister. Le jour où nous remporterons l’élection présidentielle, nous annoncerons aux chefs d’États et de gouvernements des 28 États membres dans le cadre d’un Conseil européen extraordinaire convoqué à Bruxelles par la France notre sortie de l’Union européenne comme promis et martelé durant notre campagne électorale, et comme gravé dans nos statuts et notre programme présidentiel. L’UPR est le rassemblement de Français de toutes origines sociales, politiques, ethniques et religieuses. Depuis 2011, le programme présidentiel de l’UPR n’a jamais fondamentalement changé et nous nous en félicitons.